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Project PLA facilite le recyclage de votre plastique d’impression 3D

Publié le 25 octobre 2019 par Mélanie W.
project pla

Project PLA est une jeune initiative lancée par William Soth, un lycéen à New York, qui vise à recycler tous les déchets plastiques PLA issus de l’impression 3D. Le concept est simple : la startup envoie des cartons de tailles différentes que vous assemblez directement chez vous, vous y mettez tout votre plastique d’impression 3D et vous lui renvoyez le carton plein. Celle-ci les envoie alors aux filières de recyclage appropriés. Le jeune américain espère ainsi lutter contre certaines idées reçues concernant impression 3D et recyclage et proposer une alternative plus respectueuse de l’environnement.

On entend souvent dire que la fabrication additive est un processus durable, vert, qui offre des solutions pour lutter contre la pollution de notre planète. Ce sont des propos à nuancer : même si l’impression permet de créer de la valeur ajoutée pour certains déchets – on se souvient de ce coiffeur qui recyclait ses bouteilles de shampoing pour imprimer des prothèses, il n’en demeure pas que c’est une industrie qui consomme du plastique qui n’est pas toujours biodégradable ou recyclable. Souvenez-vous de notre étude sur le PLA qui montrait que le matériau ne peut se biodégrader que dans certaines condition de compostage industriel. Or, toutes les usines de compostage ne proposent pas nécessairement ce compost, surtout quand il s’agit de déchets liés à l’impression 3D. C’est le constat de William aujourd’hui, ce qui l’a poussé à créer le Project PLA. 

project pla

Différentes tailles de carton sont proposées

Pour faire simple, le Project PLA est un intermédiaire entre les utilisateurs de l’impression 3D plastique et les installations de compostage industriel. Il vient tout simplement faciliter les étapes de compostage. La startup explique que l’utilisateur peut pour l’instant envoyer tout son plastique PLA lié à l’impression 3D : des pièces dont ils ne voudraient plus, des impressions ratées, des bobines vides. Il ne peut toutefois pas envoyer des composants de l’imprimante 3D. Pour l’instant, la startup n’accepte que le PLA mais elle travaillerait actuellement sur l’ABS et le PETG. Les déchets envoyés seraient alors traités et entreraient dans la composition de nouveaux filaments.

William Soth explique : “Je suis passionné par les problématiques liés à notre environnement et j’essaie de faire des choix chaque jour pour être plus respectueux envers notre planète. Je pense que Project PLA est la solution idéale pour rendre l’industrie de l’impression 3D plus durable et tirer pleinement parti du potentiel biodégradable du PLA.

Côté prix, plusieurs options sont aujourd’hui proposées : le plus petit carton coûte $14,99 et peut contenir 450 grammes de plastique ; le plus gros a une capacité de 8,9 kilos et coûte $134,99. Dans ces cas là, toute la logistique est prise en compte par Project PLA. Vous pouvez toutefois gérer cela de votre côté – il faudra compter $4 pour 450 grammes, en plus des frais de livraison. Pour l’instant, le projet se concentre sur les Etats-Unis – on ne manquera pas de vous tenir informés de son arrivée en Europe ! En attendant, retrouvez plus d’informations ICI.

Que pensez-vous du Project PLA ? Peut-il encourager au compostage des déchets de l’impression 3D ? Partagez votre avis dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives. N’hésitez pas à nous suivre sur Facebook ou Twitter !

Les 2 commentaires

Rejoignez la discussion et laissez votre commentaire.

  1. Andre Gimenez dit :

    Les fabriquant devrais inclure dans leurs prix le recyclage de nos plastiques quitte à payé 2 à 3 euros de plus par bobine. Et pour un peut plus d écologie vendre des filaments avec une bobine réutilisable.

  2. N. ABM dit :

    Le fond de l’idée est certes bon, mais envoyer la les rebuts de PLA à cette personne à New-York, donc avec un transport par avion ou paquebot, me paraît nuire d’autant plus à l’environnement.
    L’idée est excellente pour les utilisateurs locaux, mais à l’international ça devient contre-productif.

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