Choisir une imprimante 3D : un focus sur 5 modèles du marché

Le marché de la fabrication additive a connu une croissance rapide ces dernières années, avec de plus en plus d’imprimantes 3D vendues et utilisées dans le monde entier. En effet, selon un rapport de Grand View Research, les ventes d’imprimantes 3D devraient atteindre 21,5 millions d’unités d’ici 2030. Par conséquent, le nombre d’imprimantes 3D disponibles a augmenté. FDM, SLS, PBF… Il existe une grande variété de machines en fonction du procédé recherché. Voilà pourquoi il peut être difficile de savoir quelle imprimante 3D choisir en fonction de ses besoins. Pour vous aider à trouver l’imprimante 3D qui vous convient, nous vous présentons chaque mois 5 machines actuellement disponibles sur le marché et référencées par notre comparateur, qu’il s’agisse d’imprimantes de bureau, d’imprimantes RepRap/kit ou d’imprimantes professionnelles et industrielles. Jetez un coup d’œil à la sélection des imprimantes 3D les plus achetées ci-dessous !

L’imprimante 3D ZYYX Pro II MC

Développée par le fabricant ZYYX Labs, l’imprimante 3D ZYYX Pro II MC est une solution de bureau FDM compatible avec un large portefeuille de filaments dont des matériaux chargés en métal et en céramique. Elle offre un volume d’impression de 285 x 235 x 210 mm et une température d’extrusion maximale de 275 °C. Elle intègre plusieurs fonctionnalités qui vous permettra de maîtriser votre processus d’impression comme une mise à niveau automatique du plateau, un contrôle du filament en cas de rupture, ou encore une chambre chauffé pour garantir un environnement d’impression constant, empêchant ainsi d’éventuelles déformations. L’imprimante 3D ZYYX Pro II MC est idéale pour concevoir de l’outillage, des prototypes fonctionnels ou encore des petites séries. Elle s’intègrera parfaitement à n’importe quel environnement de travail de par sa taille et son alimentation quasiment silencieuse.

Crédits photo : ZYYX Labs

L’imprimante 3D Liquid Crystal Opus de Photocentric

L’imprimante 3D Liquid Crystal Opus du fabricant britannique Photocentric est une machine open-source dotée de la technologie de photopolymérisation LCD. La machine fonctionne avec un procédé breveté par le fabricant appelé Vat-Lift. Elle offre un grand volume d’impression de 310 x 174 x 220 mm et est livrée pré-assemblée. Selon Photocentric, l’imprimante 3D Liquid Crystal Opus se caractérise par une rapidité d’impression élevée, avec une vitesse de polymérisation de 2 secondes par couche, et des couches de 50 µm. En termes de résolution, la Liquid Crystal Opus atteint une précision de 95 % ou plus pour des épaisseurs de couche inférieures à 100 micromètres et de 70 % pour des épaisseurs de couche inférieures à 50 micromètres. L’imprimante a des applications pratiques dans diverses industries, notamment le secteur médical et dentaire ou le marché secondaire de l’automobile.

Crédits photo : Photocentric

AconityMIDI+ de Aconity3D GmbH

L’AconityMIDI+ est une imprimante 3D de la société allemande Aconity3D GmbH. L’entreprise se spécialise principalement dans les machines métalliques destinées aux applications industrielles, dont les secteurs de l’automobile et de l’aérospatiale. L’AconityMIDI+ utilise la technologie de fusion laser sur lit de poudre et a des dimensions de 2 700 mm x 1 800 mm x 3 000 mm. Elle dispose d’un système avancé de dépôt de poudre multi-matériaux qui permet la fabrication de pièces bi-métal et a également une vitesse de balayage maximale de 12 mètres par seconde. De plus, la machine est équipée d’une chambre de traitement interchangeable, ce qui permet des temps de changement rapides et donc des coûts de pièces réduits. Elle dispose en outre d’un préchauffage à haute température pouvant atteindre 1 000°C et d’un système de surveillance du processus qui garantit l’assurance qualité et la flexibilité des matériaux. L’option d’utiliser jusqu’à quatre lasers permet d’augmenter considérablement la productivité de l’imprimante.

Crédits photo : Aconity3D GmbH

La X25Pro de Desktop Metal

La X25Pro de Desktop Metal est une imprimante 3D basée sur le liage de poudre, conçue pour être utilisée avec divers matériaux, notamment le métal, la céramique et les composites. Lancée en 2020, cette imprimante de moyen volume est dotée de la technologie avancée de compactage Triple ACT et de têtes d’impression piézoélectriques industrielles, qui garantissent la précision et la haute densité des impressions. En outre, la X25Pro prend en charge une large gamme de matériaux, y compris les poudres ultrafines de moulage par injection de métaux, les céramiques et les sables grossiers, offrant ainsi une flexibilité accrue pour les applications de prototypage et de production de masse. Elle offre également un volume maximal de 250 x 400 x 250 mm avec des épaisseurs de couche allant de 30 à 200 µm. De plus, elle peut imprimer avec une résolution allant jusqu’à 800 dpi et une vitesse de fabrication de 1 800 cm3/h. Dotée de caractéristiques telles qu’une plate-forme de matériaux ouverte et un environnement de chambre sans air, la X25Pro est idéale pour une production continue 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, offrant une grande répétabilité et des densités de pièces frittées supérieures à 97 %.

Crédits photo : Desktop Metal

DragonFly IV de Nano Dimension

La DragonFly IV est une imprimante 3D multi-matériaux pour la fabrication additive électronique, le domaine d’expertise de Nano Dimension. La machine utilise la technologie propriétaire de Nano Dimension qui combine le jet d’encre et les nano-encres pour créer des pièces électroniques. Dragon Fly IV a un volume d’impression de 160 mm x 160 mm x 3 mm et une précision de 18 µm (x), 18 µm (y), 10 µm (z). Les encres utilisées sont des nanoparticules d’argent optimisées et des encres diélectriques. Elle possède deux têtes d’impression avancées, l’une pour l’encre conductrice et l’autre pour l’encre diélectrique, qui s’auto-nettoient à intervalles réguliers pour une impression continue. Cette imprimante 3D de 520 kg est idéale pour les secteurs de l’automobile, de l’aérospatiale et de la médecine, ainsi que pour les biens de consommation et la recherche.

Crédits photo : Nano Dimension

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