Noah Hornberger, l’artiste qui sublime l’impression 3D
Tombé très jeune dans la modélisation 3D, l’artiste américain Noah Hornberger – aka Platonik – a créé son premier objet 3D à l’âge de 11 ans. Cette passion précoce l’a assez naturellement amené à se diriger vers un travail de concepteur 3D et à travailler pour les studios Disney et Pixar. C’est l’impression 3D qui l’a incité à quitter son emploi et à se diriger vers une carrière d’artiste indépendant.
« En tant qu’artiste, je me suis essayé à la modélisation 3D, à la peinture numérique, à la céramique ou encore au piano. L’impression 3D m’a offert une toute nouvelle façon de créer, j’aime énormément voir mes idées prendre vie en objets physiques ».
Comme le reflète son œuvre, Noah trouve son inspiration à la fois dans la nature et dans les créations humaines. C’est pour cela qu’il crée énormément d’objets en lien avec la nature, des vases et pots de fleur par exemple.
« Mon inspiration réside dans toutes ces forêts dans lesquelles j’aime à me perdre, j’écoute aussi beaucoup de jazz et de musique électronique, la liberté que dégage ces deux styles musicaux m’aide à travailler ».
On trouve également dans son travail des reproductions de monuments entièrement créés par la main de l’homme. Noah ne rejette pas l’apport de l’homme à la nature, bien au contraire, il le considère comme fondamental.
« Je ne vois pas de différence entre la nature et les choses créées par l’homme car je considère l’homme comme faisant partie intégrante de l’environnement ».
De manière plus concrète, il a utilisé le logiciel Maya d’Autodesk pendant plus de 10 ans, c’est donc logiquement son support privilégié pour modéliser en 3D. Il peut quasiment prédire chaque réaction du logiciel. Pour ce qui est de sa façon de fonctionner, il crée d’abord des formes brutes, carrées qui sont lissées par la suite si nécessaire. Il modélise directement en polygones puis utilise les outils « extrude faces » et « merge vertices » pour les connaisseurs.
Pour imprimer ses objets, Noah Hornberger dispose de deux imprimantes : une Up Plus 2 pour l’impression en Nylon et en ABS et une MakerBot Replicator 2 pour l’impression en PLA. Il a des habitudes d’impressions assez classiques.
« J’imprime généralement avec une hauteur de couche de 0,25 ou 0,30mm avec 10 à 30% de remplissage. Les créations plus petites ou détaillées sont imprimées avec de plus faibles hauteurs de couche, entre 0,15 et 0,20. Il m’arrive d’aller jusqu’à 90% de remplissage pour mes créations qui doivent résister à des poids supérieurs ».
Son œuvre favorite est le remix qu’il a fait de l’artefact aztèque Cocijo. « J’ai énormément aimé recréer cet incroyable œuvre de l’homme, il m’a fallu beaucoup de patience pour retirer convenable tous les supports d’impression, mais ça valait le coup ! ».
Vous pouvez retrouver le travail de Noah Hornberger sur son site ICI.
Et vous pouvez télécharger l’ensemble de ses créations sur la plateforme Cults ICI.
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