Créer un modèle 3D imprimable à partir d’une Kinect ?
Aujourd’hui, pour imprimer en 3D n’importe quel objet, à partir d’une imprimante maison ou d’une plus coûteuse imprimante industrielle, vous aurez préalablement besoin du fichier numérique de cet objet. Pour celui qui n’y connait rien en création 3D comme moi, le moyen le plus simple est de télécharger directement ce genre de fichiers à partir d’une marketplace, comme Thingiverse pour n’en citer qu’une, et de l’envoyer à l’imprimante pour obtenir votre graal…
Une autre option pour obtenir un fichier 3D consiste à scanner directement votre objet. En prenant une multitude de clichés tout autour de votre modèle, le scanner crée un nuage de points le représentant dans l’espace, nuage qui sera alors transposé en données numériques. Toutefois ce genre de technologie n’est pas encore à la portée de tous et demande un travail supplémentaire de l’image 3D obtenue avant impression.
Volumental, une société suédoise ayant déjà fait ses preuves, notamment avec le concept Kinect@Home, pourrait bien vous simplifier la vie… La société vient de lancer une campagne de financement Kickstarter pour développer une web app vous permettant de scanner n’importe quel objet 3D à partir d’une Kinect et d’un accès internet. Une fois scanné, l’objet est immédiatement prêt à être imprimé chez vous, chez votre imprimeur local ou partagé sur la plateforme de Volumental.
« Si vous avez les compétences pour regarder un film sur Netflix, alors vous avez les compétences pour créer de sublimes modèles 3D, prêt à être imprimés » explique l’équipe de Volumental.
La campagne s’achèvera le 1er septembre et déjà 10,000$ ont été récoltés sur les 20,000$ demandés. Les fonds serviront uniquement au recrutement d’un développeur dédié au projet, et devrait demandé 3 mois de réalisation. La page de collecte ici.
Si vous n’avez pas de Kinect, vous pouvez également utiliser des appareils compatibles OpenNI comme ceux de la marque PrimeSense ou ceux d’Asus, pour un prix aux alentours de 150€.
[…] numérique 3D est obtenu via un logiciel de CAO (SolidWorks, Sculpt ou Maya par exemple) ou par un scan 3D (comme celui de MakerBot). Ce fichier, souvent en format STL (Standard Tessellation), est transmis […]