Tissue Scribe, la bio-imprimante de bureau à $999
La bio-impression se développe rapidement avec une recherche permanente sur les matériaux, machines, cas d’applications, etc. Le nombre de bio-imprimantes est en croissance avec une volonté de démocratiser leur accès, à l’image des imprimantes 3D classiques, notamment les FDM. C’est dans cette logique que la startup américaine, 3D Cultures, a développé la Tissue Scribe, une bio-imprimante de bureau disponible à $999 – un prix relativement bas par rapport aux autres machines du marché.
3D Cultures a été fondée par un ingénieur américain et a pour but d’apporter des outils rentables aux secteurs de la bio-fabrication, de la médecine régénératrice et de la fabrication de tissus. Elle a donc imaginé une bio-imprimante qui pourrait être utilisée tant dans les laboratoires de recherche que dans les salles de classe.
3D Cultures a repris l’imprimante 3D de bureau de Monoprice, la Select Mini, et l’a modifiée pour obtenir la Tissue Scribe. Elle a retiré l’extrudeur afin d’y placer un système chauffant et une seringue de 10 mL. La startup obtient ainsi une bio-imprimante de bureau, facile d’utilisation et accessible au plus grand nombre. Elle affirme d’ailleurs sur son site internet qu’elle cherche à “rendre la bio-impression une réalité accessible en développant une bio-imprimante économique pour tous les passionnés de cette technologie. Nous comprenons que beaucoup d’entre eux n’ont pas besoin d’une haute précision de l’ordre de nanomètres ou des tonnes de capteurs sur une imprimante. Une simple machine est parfois suffisant!”
La bio-imprimante se rapproche beaucoup d’une imprimante 3D FDM, la seule différence essentielle réside dans l’utilisation de ses matériaux qui sont des matériaux organiques comme du collagène ou des algues. Bien évidemment, l’emploi d’une seringue au lieu d’un extrudeur est une autre dissemblance. Les matériaux organiques sont placés dans la seringue qui est lentement comprimé par un moteur pas-à-pas NEMA et une vis-mère de 8 mm. Le reste de l’imprimante fonctionne comme la Select Mini de Monoprice.
Il serait assez facile de considérer la Tissue Scribe comme une copie de l’imprimante 3D de Monoprice et donc de traiter 3D Cultures de « tricheurs », mais c’est en réalité une pratique bien plus courante qu’on ne le pense si on prend l’ensemble de la culture maker. Avec la plupart des des imprimantes 3D open-source, beaucoup de makers ont apporté des améliorations aux machines et s’en sont inspirés pour créer un nouveau produit. On pense par exemple à l’imprimante 3D de métal open-source développée par des chercheurs de l’Université de Technologie du Michigan.
Pour plus d’informations sur la Tissue Scribe, rendez-vous sur le site officiel de 3D Cultures.
Cette bio-imprimante peut-elle démocratiser l’utilisation de la bio-impression? Partagez votre opinion en commentaire de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.