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Lab 3Dnatives : Test de l’imprimante 3D française Tobeca 2

Publié le 13 juillet 2015 par Alex M.

Pour ce nouveau test, le Lab 3Dnatives a choisi de placer la barre un petit peu plus haut encore en se lançant dans le montage du kit de l’imprimante 3D Tobeca 2. Pour ceux et celles qui ne connaîtraient pas cette imprimante, la Tobeca 2 est la deuxième génération d’imprimantes 3D de la startup Tobeca, fondée par Adrien Grelet.

Il s’agit donc d’une imprimante française, entièrement open-source, disponible en kit ou assemblée, et offrant différentes options comme un double extrudeur ou un affichage LCD. Le plateau chauffant quant à lui fait partie du kit de base, ce qui fait de cette imprimante une machine pouvant imprimer n’importe quel type de consommable, du traditionnel PLA jusqu’au filament plus exotique comme le nylon ou l’ABS.

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L’imprimante 3D Tobeca 2 une fois assemblée

La particularité de la Tobeca se situe dans le fait qu’il s’agit d’une imprimante transportable. Toute la mécanique est donc assemblée directement dans la base de la boîte et le portique qui dirige l’axe des X et Z se dévisse et se range dans son emplacement permettant de fermer la boite, le tout en un minimum de temps. Très pratique donc pour les personnes qui voyage beaucoup ou pour les écoles, car non seulement elle se range très facilement mais en plus elle peut être passée de main en main sans pour autant risquer de tout dérégler lors du transport.

1. Déballage

Contrairement aux machines livrées pré-assemblées, le déballage d’un kit réserve rarement de grandes surprises. Dans le meilleur des cas, vous avez tout dans la boîte (normal nous direz-vous) et dans le pire des cas, il manque des pièces mais ça, bien entendu, on ne s’en rend jamais compte tout de suite.

L'ensemble des pièces imprimées

L’ensemble des pièces pré-imprimées du kit

Pour la Tobeca, pas de surprise, ni bonne, ni mauvaise. Toutes les pièces sont bien présentes et la notice est fournie sur un CD, mais point d’accessoires à l’horizon. Que ce soit les tournevis, les clés Alen ou encore les pinces habituelles, il vous faudra avoir à disposition votre boîte à outils et votre fer à souder (oui oui vous avez bien entendu) !

Les composants du kit Tobeca 2 :

2. Assemblage

L’assemblage de l’imprimante dure entre 5 à 10h selon le site mais force est de constater qu’il faut tout de même compter quelques jours avant d’avoir une imprimante fonctionnelle à 100%, sauf bien entendu si vous connaissez les plans par cœur et que vous êtes un habitué du maniement du fer à souder, ce qui n’est pas spécialement notre cas, soyons honnête !

Nous n’allons pas détailler ici tout le processus de montage de l’imprimante mais sachez que dans l’ensemble, c’est à la portée de relativement tout le monde à partir du moment où vous serez être patients et méthodiques.

Les premières étapes ne sont pas vraiment difficiles mais cela à tendance à se complexifier en fin de montage lorsque vous arrivez aux câblages de la machine. Car non, les différents câbles ne sont pas fournis, seul des morceaux de fils électriques sont fournis avec les cosses et les connecteurs que vous devrez souder vous-mêmes. Autant vous dire qu’il est préférable de s’y prendre à plusieurs fois lorsque vous calculer la longueur de câble à couper, car la moindre erreur vous fera recommencer cette étape qui peut être véritablement laborieuse.

La bonne nouvelle c’est que nos expériences sont assez bien prises aux sérieux par les différents distributeurs/constructeurs qui nous prêtent leur machine, et qu’après une discussion avec le fondateur de Tobeca, celui-ci nous a finalement annoncé que la société fournirait bientôt les câbles prêts à l’emploi.

Un des atouts majeurs de la Tobeca 2 est le montage de l’imprimante dans un boîtier transportable en bois verni, ce qui vous permettra en moins de 2 minutes de la ranger et de la transporter où bon vous semble. Bien qu’un peu sceptique au début, nous devons bien reconnaître que tout est extrêmement bien pensé, car non seulement il n’y a que quatre vis à desserrer mais en plus l’imprimante conserve l’ensemble des réglages que vous avez pu y apporter. Pas besoin donc de passer du temps à recalibrer lorsque vous avez besoin de ressortir l’imprimante.

3. Logiciel

L’imprimante étant open-source vous avez l’embarras du choix du logiciel comme par exemple la paire Repetier/Slic3r. Sur le CD d’installation (ou sur la page GitHub dédiée) vous trouverez également une série de profils prêts à l’emploi pour les différents types de filaments avec plusieurs types de réglages.

Repetier Host en pleine action

Repetier Host en pleine action

4. Calibration et Impression

La calibration de la machine se fait entièrement à la main. Le plateau est monté sur 4 vis avec ressorts qu’il vous suffit d’ajuster au fur et à mesure en déplaçant manuellement les têtes d’impressions aux 4 coins de la machine. Une cinquième vis montée sur l’axe Z permet le déclenchement de la butée de fin de course.

Pour remettre les choses dans l’ordre, nous avons placé une carte de visite sur le plateau d’impression et avons joué manuellement sur l’axe Z afin de descendre les buses pour qu’elles frottent légèrement sur la carte de visite (de la même manière qu’avec une Replicator 2 de chez MakerBot). Nous avons ensuite affiné les réglages en utilisant les 4 vis sous le plateau d’impression. Pour la petite histoire, nous avons légèrement agrandi les trous d’origine du plateau pour gagner en souplesse, les vis étant trop serrées par défaut.

Nous avons finalement testé l’impression de quatre objets aux différents coins du plateau et un dernier en plein centre, comme vous pouvez le constatez ci-dessous, les premiers résultats sont assez satisfaisants.

Pour celles et ceux qui se posent la question sur les capacités d’impression en haute résolution, voici une photo prise par Adrien de Tobeca après avoir imprimé un poulpe en 40 microns. Le résultat est parfait et le temps d’impression…. 12 heures !

Impression à 40 microns sur le Z

Impression à 40 microns sur l’axe Z

 Inutile de dire qu’après cela l’impression de l’objet de torture en 200 microns n’a posé aucune résistance..

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Rien à signaler sur l’objet de torture

Retrouvez l’ensemble de nos tests d’imprimantes 3D au sein du Lab 3Dnatives

Les 3 commentaires

Rejoignez la discussion et laissez votre commentaire.

  1. Fraknoff dit :

    Nous n’allons pas détaillé ici tout le processus de montage de
    l’imprimante mais sachez que dans l’ensemble, c’est à la portée de
    relativement tout le monde à partir du moment où vous
    serez rester patients et méthodiques.

    « la page GitHub dédié »

    « Nous avons finalement tester l’impression »

    « Pour ceux et celles qui » -> Celles et ceux, un peu de galanterie que diable :p

    Quelques fautes à corriger, sinon bon article, intéressant !

    1. 3Dnatives dit :

      C’est corrigé, merci Fraknoff pour ces remarques pertinentes 😉
      @ très vite sur 3Dnatives !

  2. Humanz_CTO dit :

    Cette imprimante a vraiment l’air bien.

    Peux-t’on imprimer avec des filaments en PLA/Metal, PLA/Bois, PLA/Pierre ou encore PET ?

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