Le site Stilnest lève 1M€ pour imprimer en 3D vos bijoux
Fondé en 2013, Stilnest est un site allemand de vente de bijoux imprimés en 3D et imaginés par des artistes internationaux. Après une forte croissance ces derniers mois et afin de développer ses activités, la startup allemande annonce cette semaine avoir reçu un investissement d’un million d’euros des fonds VC Fonds Technologie Berlin et K-Invest ainsi que plusieurs business angels.
Stillnest reprend le concept de marketplace pour proposer aux designers de bijoux de vendre en ligne leurs créations mais aussi de les fabriquer à leur place, la startup se chargeant d’imprimer en 3D à la demande les différents modèles.
Le catalogue Stilnest comprend à l’heure actuelle une centaine de modèles de bracelets, bagues ou colliers disponibles en argent ou en polyamide. Imaginés par 37 designers, les prix varient entre une quarantaine d’euros et jusqu’à près de 400€ pour certains modèles. Pour chaque création vendue, le designer reçoit alors une commission de 10%.
« Nous sommes en compétition avec Shapeways ainsi que d’autres marketplaces pour designers, mais aussi Monoqi pour sa communauté d’amateurs de design, » explique Julian Leitloff, le CEO de Stilnest.
La startup est née de l’imagination de six amis, Julian Leitloff, Raoul Schäkermann, Michael Aigner, Tim Bibow, Florian Krebs et Mike Schäkermann de l’université de Zeppelin en Allemagne qui ont pu se lancer grâce à un premier investissement de 25,000€ de la part de l’établissement, et qui a servi à faire connaître le site auprès de créateurs de bijoux et à installer les bureaux de la startup dans la capitale berlinoise.
Le CEO confie, « nous étions à court de budget après deux ans de développement mais nous sommes arrivés à vendre des produits dépassant les 25,000€ ». Les fonds reçus viendront principalement soutenir le déploiement de la stratégie marketing en Allemagne mais serviront également à proposer une plus large gamme de matériaux, comme l’or d’ici la fin de l’année.
L’industrie de la joaillerie a été l’une des premières à s’intéresser aux technologies d’impression 3D, notamment pour l’utilisation de moules à cire perdue. Plusieurs acteurs continuent à se lancer sur le créneau comme le coréen Jewel District ou la startup française Jweel, alors que La Poste annonçait en mai dernier le lancement d’un nouveau service d’impression 3D de bijoux.
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