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Les startups de l’impression 3D qu’il ne fallait pas manquer en 2024

Publié le 12 décembre 2024 par Carla C.

En 2024, nous avons eu l’opportunité d’interviewer des startups qui ont attiré notre attention par leurs innovations et créativité, que ce soit de par leur utilisation de l’impression 3D ou le développement de solutions pour le marché. Chaque mois, ces jeunes entreprises nous ont présenté leur projet pour transformer leurs industries respectives. Aujourd’hui, c’est à vous de décider : laquelle mérite d’être couronnée meilleure startup de l’année ? Découvrez leurs réalisations et votez pour votre favorite ! Le gagnant sera révélé le 7 janvier !

Rosotics, la startup 3D de janvier 2024

Basée aux États-Unis, Rosotics est une entreprise spécialisée dans la fabrication additive métallique, avec une mission ambitieuse : transformer la production industrielle grâce à des équipements à très grande échelle. Sa machine phare, la M1, se distingue comme l’une des plus grandes imprimantes 3D métal disponibles. Conçue pour des secteurs comme l’aérospatial, le maritime ou l’énergie, elle peut fabriquer des structures imposantes, allant jusqu’à 10 mètres de hauteur et 2 mètres de diamètre, telles que des réservoirs ou des carénages. Grâce à cette technologie, Rosotics redéfinit les standards de la fabrication de pièces massives. Retrouvez plus de détails dans l’interview ICI. 

Crédits photo : Rosotics

MB Therapeutics  

La start-up française MB Therapeutics, fondée par Stéphane Roulon et Ian Soulairol, transforme le domaine pharmaceutique grâce à l’impression 3D. Installée à la faculté de pharmacie de Montpellier, l’entreprise développe des solutions pour produire des médicaments sur mesure, adaptés aux besoins spécifiques de chaque patient. Leur innovation phare, l’imprimante MED-U Modular, est la première imprimante 3D pharmaceutique industrielle conçue selon les normes strictes du secteur. Cette technologie répond à des défis majeurs, notamment pour les enfants, souvent confrontés à des comprimés ou gélules difficiles à avaler. La MED-U Modular permet aux pharmaciens de produire des médicaments sur mesure, sous forme dispersible, faciles à administrer avec un peu d’eau et sans ingrédients risqués. Une solution qui limite les erreurs de dosage tout en simplifiant la prise pour les patients. Pour en savoir davantage, cliquez ICI. 

Crédits photo : MB Therapeutics

La startup Mechnano  

Mechnano se spécialise dans l’amélioration des matériaux pour l’impression 3D en utilisant des nanotubes de carbone (NTC). L’objectif est d’améliorer les propriétés des résines utilisées dans la fabrication additive, notamment leur résistance et leur capacité à répondre aux normes de décharge électrostatique (ESD). Grâce à sa technologie exclusive D’Func, l’entreprise a réussi à intégrer ces nanotubes de manière à dissiper l’électricité statique (ESD) sans compromettre les performances mécaniques du matériau. Ces résines permettent de fabriquer des pièces à haute précision, notamment pour des applications nécessitant une gestion de l’électricité statique dans des environnements à haute température. En remplaçant les méthodes traditionnelles comme l’usinage et le moulage, Mechnano permet de produire des prototypes et des petites séries plus rapidement et plus efficacement. Vous trouverez plus d’informations dans l’interview que nous avons réalisée. 

Crédits photo : Mechnano

Phase3D 

Phase3D, une jeune entreprise basée à Chicago, propose des solutions pour améliorer la qualité des pièces produites en impression 3D. Fondée en 2021 par Niall O’Dowd, la startup s’attaque aux problématiques de fiabilité, de constance et de contrôle qualité qui freinent encore l’adoption généralisée de la fabrication additive dans de nombreux secteurs industriels.  Son innovation majeure, Fringe, est un système de vision par ordinateur capable d’inspecter en temps réel chaque couche formée lors des processus d’impression.  Fringe est compatible avec les technologies de fusion sur lit de poudre et d’impression par liage de poudre. Il détecte et classe les défauts au fur et à mesure de la production, offrant ainsi une assurance qualité intégrée tout au long du procédé.  Grâce à cette approche proactive, Phase3D répond aux besoins croissants des industries qui recherchent des solutions fiables pour surmonter les défis liés à la reproductibilité et au contrôle qualité.  Pour plus d’informations, lisez l’interview complète ICI.  

Sprybuild 

Sprybuild se concentre sur le développement de solutions d’impression 3D automatisées pour offrir davantage de flexibilité aux utilisateurs. Parmi ses réalisations phares, on trouve une imprimante 3D résine équipée d’un tapis roulant en métal, remplaçant le plateau d’impression traditionnel. Ce tapis, incliné par rapport à la projection DLP, permet une production continue en déroulant les pièces au fur et à mesure de leur impression. Grâce à un système magnétique, l’appareil assure une grande stabilité de surface, essentielle pour des résultats précis. Pensée pour des secteurs variés tels que l’aérospatiale et le médical, cette imprimante vise à simplifier les processus de fabrication, à réduire les coûts et à limiter l’impact environnemental. Par ailleurs, Sprybuild travaille sur un système de post-traitement entièrement automatisé, capable de gérer le flux des pièces imprimées sans intervention humaine. Pour en savoir davantage sur cette technologie et la vision de l’entreprise, consultez l’interview avec l’équipe ICI. 

Crédits photo : Sprybuild

La startup FemTherapeutics  

Spécialisée dans les troubles du plancher pelvien, une problématique touchant une femme sur quatre, FemTherapeutis développe des solutions pour améliorer la qualité de vie des patientes. En s’appuyant sur l’impression 3D par stéréolithographie (SLA), elle conçoit des pessaires sur mesure, adaptés aux besoins individuels de chaque femme. Cette technologie permet de créer des dispositifs aux géométries complexes, avec des surfaces lisses qui réduisent le risque de contamination bactérienne et minimisent les retouches nécessaires. Grâce à cette approche, la startup a mis au point le premier pessaire vaginal adaptable au monde, offrant un soulagement efficace des symptômes du prolapsus des organes pelviens (POP). En combinant innovation technologique et respect des normes de qualité, elle propose une solution sur mesure pour répondre à une problématique de santé majeure. Pour découvrir les futurs projets de l’entreprise, cliquez ICI 

Fluent Metal 

Fluent Metal a développé une nouvelle technologie d’impression 3D métal qui promet de transformer le secteur. Cette méthode repose sur le dépôt de gouttelettes de métal issues d’un fil ultra-fin, aussi mince qu’un cheveu humain. Compatible avec divers métaux comme le cuivre, l’argent, l’acier inoxydable ou encore le tungstène, ce procédé permet de produire des pièces avec un minimum de post-traitement. L’un des principaux atouts de cette technologie réside dans sa simplicité. Elle offre une mise en place rapide, des changements de matériau faciles et des coûts d’exploitation réduits. De plus, le système utilise du fil standard, ce qui signifie qu’il est sûr à manipuler, largement disponible, et qu’il peut être utilisé efficacement sans gaspillage, rendant la méthode à la fois économique et écologique. Contrairement à d’autres techniques d’impression 3D métal, souvent associées à des exigences de sécurité complexes et coûteuses, celle de Fluent Metal peut être facilement intégrée dans un atelier de fabrication classique. Pour découvrir les coulisses de cette innovation, consultez notre interview complète avec Fluent Metal.

Crédits photo : Fluent Metal

VENOX Systems 

La startup autrichienne VENOX Systems a dévoilé une imprimante 3D, capable d’imprimer sur 5 axes et équipée d’un système de changement de tête qui permet l’utilisation de six outils différents. Parmi ces outils figurent des têtes d’impression FDM classiques et la technologie exclusive CFFP (Collision-Free Fiber Placement) pour l’impression continue de fibres, offrant des possibilités inédites. Nicolai Wampl, co-fondateur de VENOX Systems, explique que l’entreprise a été créée pour répondre aux limitations de résistance des pièces produites par les imprimantes FDM/FFF traditionnelles. Ces dernières, opérant sur 3 axes, ne renforcent les pièces qu’au niveau planaire, entraînant une faible résistance sur l’axe Z. La V-REX, leur imprimante 5 axes, surmonte ce problème en permettant un alignement des fibres selon le chemin de charge de la pièce, augmentant ainsi considérablement sa durabilité et sa robustesse. Pour découvrir comment VENOX Systems redéfinit le potentiel de l’impression 3D, consultez leur interview complète.

Crédits photo : VENOX Systems

AMFREE 

La startup française AMFREE, spécialisée dans la fabrication additive métal, se concentre sur le développement de solutions hybrides clés en main pour l’impression 3D métal XXL. Ses imprimantes DED sont conçues pour fabriquer et réparer des pièces de grande taille, atteignant jusqu’à 5 mètres. Ces équipements se destinent souvent à des pièces critiques et à forte valeur ajoutée, difficiles à remplacer. Pour répondre à ces besoins, AMFREE mise sur des machines simples et efficaces, capables de produire ou de restaurer des pièces rapidement. Un atout majeur de leur offre est la garantie d’un ensemble complet comprenant les équipements et logiciels nécessaires, assurant la réussite des projets dès les premières impressions. Une des spécificités de l’entreprise réside dans l’intégration de l’intelligence artificielle dans ses machines. Cette technologie permet aux imprimantes d’acquérir de nouvelles compétences, d’optimiser leur fonctionnement et de minimiser les risques de production de pièces défectueuses. Pour découvrir en détail les innovations d’AMFREE, lisez leur interview ICI.

Exemples de pièces imprimées par AMFREE (Crédits photo : AMFREE)

Synteris 

Les céramiques sont devenues des matériaux prisés dans la fabrication additive, notamment grâce à leur résistance à l’usure et leur stabilité thermique. Synteris, une filiale de Materic, a mis au point une approche en utilisant le SLRS (Selective Laser Reaction Sintering) pour l’impression 3D de céramiques. Ce procédé se distingue par l’absence de post-traitement, éliminant ainsi les problèmes de variation de volume souvent rencontrés avec les céramiques imprimées en 3D. Selon Ken Malone, président du conseil d’administration de Materic et co-fondateur de Synteris, cette méthode est la seule capable de produire des pièces complexes en céramique sans rétrécissement et avec une densité totale. Les pièces imprimées par Synteris sont destinées principalement aux secteurs de l’énergie, de la défense et de l’industrie, qui requièrent des matériaux performants pour des applications à haute température et des géométries complexes. Pour en savoir plus sur cette technologie révolutionnaire et son impact, découvrez l’interview de Synteris.

Crédits photo : Synteris

Lensy Medical 

La production actuelle de lentilles de contact repose principalement sur des modèles standardisés, ce qui peut poser problème pour de nombreux porteurs qui ressentent une gêne avec ces lentilles universelles. Bien que des lentilles sur mesure existent, leur accessibilité reste limitée. Lensy Medical s’attaque à ce défi en développant une solution d’impression 3D capable de fabriquer des lentilles personnalisées directement dans les cliniques. Encore en phase de développement, Lensy Medical a déjà accompli de grandes avancées. La startup affirme être la première à transformer des matériaux pour lentilles de contact approuvés par la FDA en résine adaptée à l’impression 3D. Grâce à cette résine et à son imprimante dédiée, l’entreprise a conçu un système intégrant une capsule stérile. Ce dispositif réduit à la fois les déchets de matériaux et la complexité des opérations pour les professionnels de santé. Pour découvrir comment Lensy Medical transforme la fabrication de lentilles de contact et ses ambitions pour l’avenir, consultez l’article complet ICI.

Crédits photo : Lensy Medical

sallea 

Alors que l’impression 3D de produits à base de viande ou de poisson gagne en popularité, la startup sallea adopte une approche novatrice. Plutôt que d’imprimer directement des substituts alimentaires, elle développe des échafaudages en 3D pour façonner des matériaux complexes qui ne sont pas facilement imprimables. Le procédé repose sur l’utilisation de sel ordinaire pour créer des modèles 3D. Ces structures sont ensuite combinées avec des matériaux tels que les protéines végétales ou les polysaccharides, souvent utilisés dans l’agriculture cellulaire mais difficiles à imprimer en haute résolution. Une fois le modèle rempli, le sel est dissous, laissant une structure précise dans la géométrie souhaitée. Si sallea se concentre actuellement sur les applications alimentaires, cette technologie pourrait également s’appliquer à d’autres domaines, comme la fabrication de pièces en thermoplastique. En proposant une méthode indirecte, la startup offre une solution pour surmonter certaines des limitations actuelles de la bio-impression. Pour en savoir plus sur cette innovation, consultez l’article complet ICI.

Crédits photo : saella AG

Quelle est votre startup 2024 préférée ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires de l’article. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne YouTube ou suivez-nous sur Facebook ou LinkedIn !

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