Quelle est la meilleure startup 3D de 2019 ?
Tout au long de l’année, l’équipe 3Dnatives a surveillé de près certaines des entreprises les plus innovantes dans le domaine de l’impression 3D. Chaque mois, nous vous avons présenté des startups qui sortaient de l’ordinaire grâce à leurs machines, technologies ou applications dans le secteur, et le moment est venu de récompenser leurs réalisations. Par conséquent, pour cette fin d’année, nous avons compilé la liste des 12 startups 3D de 2019, des entreprises qui continueront sûrement de faire couler beaucoup d’encre l’année prochaine. Nous avons donc créé un sondage qui vous permettra d’élire la startup 3D de 2019 ! Alors n’attendez plus et soutenez votre coup de coeur ICI.
Janvier : Spare Parts 3D numérise et imprime en 3D vos pièces détachées
L’un des grands avantages de la fabrication additive est la possibilité de numériser les pièces détachées, et donc de mettre fin au stockage : c’est sur ce créneau que la startup d’origine française Spare Parts 3D a voulu se spécialiser. Paul Guillaumont, fondateur de l’entreprise, a développé un logiciel 3D pour numériser les pièces détachées au niveau industriel, qui peuvent ensuite être imprimées en 3D. L’objectif de la startup est de créer un réseau de production de pièces dans plus de 70 pays dans le monde, et de mettre ainsi fin aux stocks physiques. Une initiative qui permettra d’accéder plus facilement au stockage numérique de pièces et ainsi réduire les coûts et l’impact environnemental dans l’industrie.
Février : Spectroplast et l’impression 3D de silicone
Spectroplast est une société créée en 2018 en tant que spin-off de l’ETH Zurich. Elle a été choisie comme startup 3D de 2019 pour avoir développé un procédé d’impression 3D silicone haute précision. Le silicone est un matériau bio-compatible utilisé dans de multiples applications, des mastics aux implants médicaux. Cette jeune entreprise développe ses matériaux à base de silicones disponibles sur le marché, cherchant à répondre aux besoins de chaque client. Ils sont compatibles avec les technologies SLA et DLP, donc sur un principe de photopolymérisation.
Mars : Colossus et sa très grande imprimante 3D
Au Formnext 2018, une petite entreprise s’était démarquée en présentant une imprimante 3D à l’intérieur d’un conteneur : son nom ? Colossus. Cette machine, considérée comme l’une des plus grandes au monde, est basée sur la technologie de dépôt de matière fondue et cherche à réutiliser les déchets plastiques pour les transformer en d’énormes modèles 3D. Une fois de plus, l’initiative nous montre comment impression 3D et écologie font la paire. L’entreprise, basée en Belgique, possède actuellement 3 machines différentes à grande échelle.
Avril : Voxel8 et ses chaussures multi-matériaux imprimées en 3D
Voxel8 est une société américaine qui développe des solutions d’impression 3D multi-matériaux pour le secteur de la chaussure de sport. Grâce à ses technologies ActiveMix® et ActiveImage®, l’entreprise peut fabriquer avec des élastomères réactifs extrêmement performants, mais aussi avec une gamme très large de matériaux aux propriétés différentes, comme des matériaux en couleur. Ces nouvelles technologies ont été intégrées dans un système baptisé ActiveLab®, qui a été très bien accueilli dans le développement d’articles de sport.
Mai : Glassomer et l’impression 3D de verre
Basée en Allemagne, Glassomer fait partie des premières entreprises à avoir réussi à imprimer en 3D du verre. Pour ce faire, elle a créé des nanocomposites appelés Glassomers, qui contiennent une forte proportion de verre et une poudre de liant. Ce liant est une résine photodurcissable, qui permet d’imprimer le matériau sur des imprimantes 3D résine commerciales. La technologie peut être utilisée pour fabriquer des réacteurs chimiques micro-fluidiques hautement intégrés ou pour produire des optiques compactes. Elle est même utilisée dans le domaine de la technologie médicale, de l’industrie automobile et de la bijouterie.
Juin : Bone3D, la fabrication additive au service de la chirurgie
Bone3D est une société française spécialisée dans le développement de guides chirurgicaux personnalisés et de simulateurs pour les médecins confrontés à une opération avec complications. En utilisant des technologies telles que la stérolithographie ou le jet de matière, cette startup développe des modèles qui permettent à l’industrie médicale de préparer des chirurgies avec plus de précision, pour assurer son succès. Ce fait renforce sans aucun doute la croissance de l’impression 3D en médecine qui connaît un taux de croissance annuel de 35%.
Juillet : AMBOTS, l’essaim de robots qui impriment en 3D
AMBOTS est une entreprise qui a développé ce que l’on appelle « l’impression 3D en essaim », grâce à l’utilisation de robots programmés pour travailler et imprimer en équipe. Cette société basée aux États-Unis et originaire de l’Université de l’Arkansas, développe de manière autonome la fabrication dite collective à l’aide de robots programmables, qui peuvent avoir différentes capacités d’impression et se coordonner pour travailler ensemble. Actuellement, les robots ne peuvent fabriquer qu’avec la technologie FDM, mais on s’attend à ce qu’ils incorporent bientôt plus de possibilités telles que l’usinage CNC ou des tournevis.
Août : 3devo et la réutilisation des déchets plastiques
3devo a débuté son activité en 2016 aux Pays-Bas avec pour objectif principal de réutiliser des déchets plastiques pour les convertir en filament 3D. Pour atteindre ce but, l’équipe a créé 3 machines : la Shr3d It, un broyeur qui transforme les déchets plastiques en granulés ; Filament Maker, une machine qui peut créer des filaments personnalisés à partir de granulés ; et enfin, Airid, un système qui sèche le filament pour garantir la qualité et la fonctionnalité des matériaux. Ce projet devrait être adopté par plusieurs entreprises pour réduire les déchets et leur donner une seconde vie.
Septembre : 3DNextech et sa machine de post-traitement
3DNextech est la société italienne à l’origine de 3DFinisher, une machine de bureau pensée pour améliorer la finition des pièces créées avec la technologie de dépôt de matière fondue. Elle réalise non seulement des pièces étanches, brillantes et résistantes, mais elle augmente aussi leurs capacités mécaniques. La technologie de la machine est basée sur un processus physico-chimique dans lequel les paramètres de la pièce et la finition choisie sont contrôlés par procession dans une chambre étanche, sans avoir besoin de toucher l’agent chimique, ce qui lui permet également de fonctionner à distance.
Octobre : Inkbit, la fabrication additive et l’intelligence artificielle
Inkbit a été sélectionné comme l’une des meilleures startups 3D de 2019 en octobre dernier. Cette société américaine, issue du MIT, a développé une imprimante 3D industrielle intégrant la vision par ordinateur et l’intelligence artificielle, créée pour fabriquer avec plusieurs matériaux haute précision. Le fait d’avoir des «yeux» et un «cerveau», comme le disent ses créateurs, vous permet de scanner chaque couche et d’auto-corriger vos erreurs en temps réel, en plus de prédire le comportement des matériaux choisis. Cette étape importante dans l’industrie augmentera la production et incorporera davantage de machines automatisées.
Novembre : Andiamo et sa plate-forme de fabrication d’orthèses
Andiamo est une startup basée à Londres qui développe des orthèses personnalisées en collaboration avec les hôpitaux grâce à sa plate-forme d’impression 3D et à l’intelligence artificielle. Les grands avantages de cette initiative dans le domaine médical sont la rapidité avec laquelle ces dispositifs médicaux peuvent être réalisés et les économies de coûts de fabrication. Pour développer une orthèse via cette plate-forme, un système CAD / CAM est initialement utilisé ; l’IA est employée à ce stade pour adapter la conception et l’ajuster au mieux au patient. De plus, les médecins peuvent évaluer les orthèses dans n’importe quel navigateur grâce à la plateforme développée.
Décembre : TRIDITIVE mise sur la fabrication additive en série
La société TRIDITIVE d’origine espagnole a débuté en 2013. Il y a un an, elle a présenté sa solution de fabrication additive AMCELL, une imprimante 3D conçue pour la production de masse avec des polymères et des métaux. Sa solution permet une production en série 24h/ 7, grâce à ses modules évolutifs en fonction des besoins de chaque entreprise. Sa technologie AMD (Automated Multimaterial Deposition) vous permet d’imprimer des métaux grâce à un processus similaire au MIM en FDM : la pièce est extrudée pour ensuite passer par un processus de frittage et obtenir une pièce 100% métallique. La solution de TRIDITIVE permet ainsi une fabrication de grandes séries à un coût très économique, réduisant de 10 fois le coût de production de masse avec l’impression 3D.
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Bone3D la plus intéressante sans nul doute