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Slash, l’imprimante 3D LCD-SLA débarque sur Kickstarter

Publié le 30 mars 2016 par Alex M.

Développée par la startup UNIZ, Slash est une nouvelle imprimante 3D qui utilise un écran LCD pour solidifier une résine liquide. Capable d’atteindre des vitesses 50 fois supérieures aux imprimantes SLA classiques, la Slash rencontre déjà un fort succès sur Kickstarter avec plus de 80,000 dollars levés en à peine 24 heures.

L'imprimante 3D Slash de chez UNIZ

L’imprimante 3D Slash de chez UNIZ

Contrairement aux procédés d’impression FDM ou SLA, obligés de construire le modèle point par point, la technologie derrière UNIZ repose sur l’utilisation d’un projecteur de lumière, et plus exactement d’un écran LCD, pour solidifier une à une les couches de résine.

Combinée à un système de refroidissement unique développé par les équipes d’UNIZ, l’imprimante est capable d’imprimer à une vitesse maximale de 1000 centimètres cubes par heure, une cadence que l’on retrouve habituellement au sein des équipements industriels.

En vidéo, la présentation de l’imprimante 3D Slash :

La Slash de UNIZ, l’imprimante 3D SLA 50 fois plus rapide

« Slash a été pensée pour être la plus intuitive possible. La partie hardware a été imaginée pour une expérience simple, sûre et rapide. L’imprimante dispose d’une commande frontale qui sert à la fois d’indicateur principale et de bouton de contrôle. Avec des pièces faciles à entretenir, plusieurs dispositifs de sécurité, et un système pour clipser facilement la cartouche de résine, lancer votre futur projet n’aura jamais été aussi simple. »

Côté performances, l’imprimante 3D développée par UNIZ permettra de créer des pièces d’un volume maximal de 19x12x20 cm avec une précision XY de 75 microns et une épaisseur de couche minimale de seulement 10 microns.

La machine sera fournie avec un logiciel dédié qui offrira une possibilité intéressante pour combiner différentes hauteurs de couche d’impression au sein d’un même modèle. Concrètement, il vous sera ainsi possible d’imprimer une figurine avec une épaisseur de couche de 300 microns au niveau des jambes et de 50 microns au niveau du visage.

Le logiciel fournie avec l'imprimante 3D offrira quelques options intéressantes

Le logiciel fournie avec l’imprimante 3D offrira quelques options intéressantes

Au lancement, UNIZ proposera un seul matériau d’impression, le zABS, sous forme de recharges de 0,5L au prix de $69 la bouteille (soit un peu plus de 60€). En comparaison, le prix de 0,5L de résine chez Formlabs revient à un prix équivalent de 67,5€. La marque prévoit toutefois d’étendre sa gamme de matériaux avec différents coloris ainsi qu’une résine flexible, solide et calcinable.

Avec 29 jours restants, l’imprimante 3D Slash a déjà dépassé son objectif de collecte sur Kickstarter de 65%. La campagne propose notamment d’acquérir la machine pour un prix dès $999 (environ 883€) dans la lignée de la Liquid Crystal, une autre imprimante 3D SLA que l’on vous présentait récemment.

Pour soutenir le projet et plus d’informations, rendez-vous sur la page Kickstarter ICI

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Que pensez-vous de l’imprimante 3D Slash ? Partagez votre opinion en commentaire de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.

Les 7 commentaires

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  1. nakwada dit :

    La Slash a l’air de parer certain défauts de la Liquid Crystal : autonome, couvercle monté sur charnières, volume sensiblement plus important.
    J’ai une LC. Ne trouvant aucun test sur le web je me suis lancé, mais j’avoue être très déçu par cette machine.

    1. Keizer Blazter dit :

      Salut ne trouvant egalement aucun test sur la LC peut tu me dire pourquoi tu est decu celle ci me semble pourtant plus fiable quune imprimante FDM, dans la mesure ou on ne loupe quasi plus d’impression.est tu decu par la qualite de materiel ou d’impression j’avoue que ton retour m’interesse pas mal!

      1. nakwada dit :

        Salut

        J’ai plusieurs imprimantes FDM, d’expérience je les trouve de loin plus fiable que la LC, avant tout parce que tu peux voir ce qu’il se passe pendant le processus d’impression. Sur la LC, de par sa technologie, on ne voit rien au travers de son capot.
        Sur les FDM on peut aussi mettre en pause, reprendre, changer de filament. Oublie tout ça sur la LC.

        Parmi les points négatifs :

        – Le capot doit être retiré quand on veut y faire des manips : il faut
        trouver où le poser, c’est encombrant + risque de le faire tomber et de
        le casser si on n’a pas beaucoup de place.

        – Machine non autonome, elle doit être connectée à un ordinateur en permanence. D’ailleurs il faut penser à modifier les paramètres d’alimentation pour que l’écran ne s’éteigne pas en pleine impression.

        – Trop chère pour ce que c’est : en fait c’est simplement un moniteur LCD avec une résolution en carton (1024×600, soit dit en passant heureusement que le driver me permet de régler des résolutions custom, Windows ne la connait pas autrement) et un moteur pas à pas.

        Rien de plus… 1000€ pour ça, ça fait bien mal aux fesses.

        – Le trancheur (Creation Workshop) est complètement naze et j’ai l’impression qu’il n’y a plus de maintenance : options de rotation et de scaling au comportement étrange). Moi qui suit habitué à Cura, S3D et Repetier, CW m’a fait vomir mes yeux.

        – Beaucoup d’opérations à faire à la main : home avant impression, puis réglages avant et après remplissage du bac.

        – Le bac de résine justement, parlons-en : c’est un bête cadre en plexi, il faut « filmer » le fond avec un cellophane, mais pas n’importe lequel sinon la résine se polymérise dessus pendant l’impression. Et il faut faire attention aux fuites. Même avec le film d’origine, il y a eu des fuites dès ma première utilisation. Résultat, l’écran était couvert de résine, une galère pas possible pour le nettoyer, forcément j’ai rayé la dalle.

        – La résine pue et est dangereuse pour l’environnement. Sachant qu’il faut rincer soigneusement les objets à l’eau claire après impression, bonjour les dégâts. Perso je porte une blouse et des gants en latex quand je manipule la résine ou les objets finis.
        Et comme la machine fonctionne fermée avec son capot quasi hermétique, au moment de l’ouvrir après l’impression, l’odeur est intenable !

        – Il faut bien nettoyer le plateau après chaque usage, à l’alcool pour enlever tous les résidus gras/huileux de résine. Sinon l’objet ne tient pas. Malgré ça, mes objets tiennent mal, le trancheur fait n’importe quoi avec les supports.

        – Le volume d’impression est ridicule : 20x10x20
        – Grosse galère pour trouver de la documentation et de l’aide, communauté quasi inexistante.

        – Sur les forums du fabricant, Photocentric, je ne suis pas le seul déçu, certains l’ont même renvoyée.

        – L’échantillon/exemple d’impression livré avec a machine est arrivé en morceaux (une bague je suppose).

        Sur une dizaine de tests différents, j’ai réussi un seul objet gros comme une noisette.Youpi !
        Je cherche des alternatives au trancheur fourni. Slic3r permet de générer les tranches en SVG et de les afficher pour l’impression. Pas encore testé.

        Côté qualité de l’objet, c’est bien, même très bien. Mais autant investir dans des buses pour une FDM et imprimer doucement, le rendu est identique voire meilleur et c’est surtout moins prise de tête.
        Je pense que j’ai fait le tour, mais j’oublie certainement des détails qui m’ont déçu ou fait perdre du temps car non documentés.

        1. Keizer Blazter dit :

          Merci pour ton retour, je partai de base sur la LC car avec ma prusa c’est une galere de tout les jours : buse bouchees, reglages a chaque fils et couleur, des decollements malgre un plateau chauffant meme avec buildtak colle ou jus d’abs j’ai reussi de rares pieces. Je pensai la lc bien plus simple sans reglages de plateau buses et autres truc chiants, j’ai test l’autobed et franchement jsui decu aussi.
          Pour l’odeur pas de pb, le polluant c’est plus problematique.
          Le capot pas un soucis ,la ou je m’inquietec’est

          1. nakwada dit :

            C’est étonnant que tu sois aussi embêté avec la Prusa.
            J’ai 5 imprimantes au total : deux Ultimaker 2, une Zonestar P802M (équivalente Prusa i3), la LC, et la petite dernière une Kossel Delta 2016.
            Et franchement… pas besoin de débourser des milliers d’euros pour une machine fiable, j’ai eu plus d’ennuis avec les UM² qu’avec les deux autres kits montés en 3 heures.

            Et la qualité d’impression est similaire entre les kits et les UM².
            Le jus d’ABS, sur un plateau en verre je préfère éviter. Au début j’utilisais du 3DLac sur le plateau de l’UM², les objets tenaient tellement que quand ils refroidissaient, en se rétractant il arrachaient des morceaux de verre.
            J’ai testé le buildtak : j’ai non seulement massacré l’objet imprimé, mais j’ai aussi ruiné le buildtak, impossible de retirer le plastique de sa surface.

            J’ai arrêté les frais, et j’ai tenté le Dimafix : que du bonheur !
            Le Kapton marche aussi très bien sur la Kossel (sans plateau chauffant), et ça marche aussi sur le plateau chauffant de la Zonestar.

            Tu utilises quoi comme filament ? Quelle marque ?

          2. Keizer Blazter dit :

            Merci pour ta reponse rapide, jai teste pas mal de filament du moins cher au plus onereux en passant par de l’optimus abs de fabriquation fr ou c’etait un peu mieux et toujours pareils , pour l’accroche j’ai fait un peu le meme parcours sauf le dimafix que je n’ai pas tente faute de patience avec tout ces deboires.connais tu smartfriendz j’ai regarder un peu ca me parait etre une bonne alternative a la lc tt en restant bon marche. Je vais matter la kossel pour voir mais je ne la connai pas

          3. nakwada dit :

            Intéressant smartfriendz, je ne connaissais pas, merci !
            Je planche aussi depuis quelque temps sur des machines sur mesure avec de gros volumes et un maximum de pièces imprimables 😉

            Ok pour le filament. Pour ma part, j’ai longtemps utilisé du e-Sun… mais selon les couleurs et la période d’achat c’est jamais pareil. Par exemple le PLA blanc de e-Sun m’a fait galérer, obligé de monter à 230°C alors que j’imprime habituellement autour de 190-205°C.

            Autrement, le PLA et l’ABS Verbatim sont excellents !

            Dagoma/Filo3D m’a envoyé quelques bobines de PolyMax et de PolyPlus. C’est un PLA modifié, fabriqué par Polymaker, plus résistant que l’ABS (20 à 30%+). Très bon rendu !

            Colorfabb fait également de la qualité et enfin j’ai testé les bobines de FormFutura, très bien aussi.

            Filament-ABS m’a aussi fourni quelques bobines d’ABS Optimus. Avec un niveau de retrait étonnamment faible : j’ai pu imprimer sur la Zonestar (complètement ouverte), plateau chauffé à 95°C dans une pièce où il faisait en dessous de 8°C : pas un pet de retrait !

            Si tu ne veux pas te ruiner en bobines de grande qualité, essaye avec du PLA Verbatim sur ta Prusa. Étant donné qu’elle est toute ouverte, les courant d’airs perturbent facilement le plastique encore tiède si c’est de l’ABS. Ça se rétracte et ça foire tout…
            Ou alors tu peux lui mettre un grand carton durant l’impression, ça aide beaucoup à limiter les dégâts.

            La Kossel coûte environ 200€ chez AliExpress, en kit.

            On va pas trop pourrir l’article, on peut continuer par mail si tu veux : [email protected]

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