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Une réplique de la statue de David imprimée en 3D pour l’Exposition universelle de Dubaï

Publié le 4 octobre 2021 par Philippe G.
David

Dans le domaine de l’architecture, du design et de l’art, l’impression 3D a prouvé à de multiples reprises qu’elle pouvait se révéler très utile. À l’image de Jakub Pastuszak, qui imprime en 3D des oeuvre d’art pour l’Amber Museum de Gdansk, ou de Scan The World, qui a recours aux technologies 3D pour reproduire des oeuvres d’art, les applications sont variées. Et désormais, on peut retrouver la technologie dans les plus importantes expositions d’art, et ce, à travers le monde entier. Si vous êtes amateur d’art, vous n’êtes pas sans avoir que depuis le 1er octobre, l’Exposition universelle 2020 de Dubaï a démarré. Reporté en raison de la crise sanitaire, l’Expo se terminera le 31 mars prochain. L’occasion pour chaque pays participant de présenter leur pavillon durant 6 mois, avec comme objectifs de “Connecter les esprits” et de “Construire le futur” grâce à la durabilité et à la mobilité.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le pavillon italien s’est parfaitement adapté aux thèmes de l’exposition. Grâce aux technologies 3D, ils ont réussi à reproduire la célèbre statue de Michel-Ange représentant le héros biblique David, à l’approche de son combat contre le géant Goliath. Pour la réalisation de cette oeuvre, qui a duré 4 mois d’après Grazia Tucci, professeur de géométrie à l’université de Florence et coordinatrice du projet, le département d’ingénierie de l’Université de Florence a collaboré avec le groupe industriel suédois Hexagon spécialisée dans les nouvelles technologies. Un partenariat bénéfique à bien des étages, à tel point que Mme Tucci estime « avoir maintenant la reproduction la plus fidèle du David« .

La réplique imprimée en 3D est dix fois plus légère que l’original. (Crédits photo : Massimo Sestini pour ItalyExpo2020)

“Un jumeau numérique” de la statue de David

D’une hauteur de 5 mètres de haut, il a fallu concevoir un trépied spécial et réaliser des milliers de scans avant de pouvoir numériser totalement la statue de David. Comme vous vous en doutez, il était très difficile de trouver une imprimante 3D capable d’imprimer en une seule fois la réplique. C’est pourquoi, les organisateurs du projet ont décidé de diviser l’oeuvre en 14 pièces imprimables. Conçue à partir de résine acrylique, les restaurateurs d’art ont, une fois les différentes pièces imprimées, assemblé les différentes parties de la statue à l’aide de colle et de poussière de marbre. Une réussite pour Grazia Tucci, qui a qualifié la réplique imprimée en 3D de « jumeau numérique » et qui espère, à terme, pouvoir préserver le patrimoine culturel grâce aux technologies 3D. 

À travers cette initiative, les organisateurs du projet, à l’image du maire florentin Dario Nardella, espèrent offrir à Florence l’opportunité de renouer contact avec les touristes. Depuis le début de la crise sanitaire, la capitale de la Renaissance a perdu pas moins de 81% de ses visiteurs annuels d’après les dernières études à ce sujet. M. Nardella conclut : « Le David est un symbole de prospérité, un symbole d’énergie, de liberté, et surtout un symbole de paix. Cet événement est donc une grande opportunité pour notre esprit et pour récupérer notre ville et les arts anciens en Italie. »

Que pensez-vous de la réplique de la statue de David ? N’hésitez pas en tout cas à partager vos commentaires sur ce projet dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne YouTube ou suivez-nous sur Facebook ou Twitter !

Crédits photo de couverture : Antonio Quattrone

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