Prusa SL1, une imprimante 3D résine Open-Source pour $1,599
Le célèbre fabricant tchèque Josef Prusa, à l’origine des imprimantes 3D open-source du même nom, a récemment dévoilé une toute nouvelle machine SLA, la Prusa SL1. Dans la continuité de son expansion – l’entreprise emploie aujourd’hui 320 personnes, Prusa a décidé d’élargir sa gamme d’imprimantes 3D et se tourner vers une autre technologie, la stéréolithographie. Sa nouvelle machine SL1 s’appuie sur le processus MSLA et serait composée d’un cadre rigide, améliorant sa stabilité et donc l’impression finale. Elle est dores et déjà disponible en précommande à partir de $1599 et devrait être livrée en décembre prochain.
Prusa est l’un des fabricants les plus reconnus du marché, notamment avec son imprimante 3D en kit, la i3 MK3 dont le design en a inspiré plus d’un. Le tchèque a voulu étendre son expertise et se lance sur une autre technologie, la stéréolithographie. Il rejoint ainsi le fabricant polonais Zortrax qui a annoncé la sortie de sa première machine résine Inkspire il y a quelques jours. Prusa arrivera-t-il à concurrencer les acteurs déjà bien installés sur ce créneau comme Formlabs avec sa Form 2 ou plus récemment la Slash+ d’Uniz?
Les spécifications techniques de la Prusa SL1
Selon le fabricant, l’imprimante 3D comprend un écran LCD haute résolution de 5,5” et a un volume d’impression de 120 x 68 x 150 mm. Une lumière UV durcit une couche individuelle en 6 secondes avant que le plateau ne se lève pour en former une autre. Quant à la structure de l’imprimante même, elle est composée d’un cadre rigide, offrant davantage de fiabilité et stabilité selon Prusa, mais aussi un calibrage du plateau largement simplifié. La SL1 atteindrait une hauteur de couche de 0,01 mm.
Mais c’est surtout son réservoir de résine qui est l’une des principales caractéristiques marquantes de la Prusa SL1. Il est doté d’un film FEP transparent et flexible et peut facilement se retirer. Juste en dessous se trouvent l’écran LCD et la source de chaleur. Selon Prusa, ce réservoir est doté d’un capteur de niveau de résine pour empêcher de manquer de matériau en cours d’impression. Quant au plateau d’impression, il intègrerait une fonction d’inclinaison motorisée qui éviterait les variations de couches et mélangerait la résine. Josef Prusa explique : “Cela améliore considérablement la finition de surface des modèles et réduit la contrainte sur le modèle qui est moins susceptible de se détacher de la base.”
Une machine de post-traitement est également proposé avec l’imprimante 3D résine qui facilitera le processus de lavage et curage des pièces. Côté matériaux, Prusa affirme que la SL1 est compatible avec la plupart des résines du marché. Enfin, l’imprimante offre une connectivité Wi-Fi et son écran tactile aidera tous les novices dans les différentes étapes d’impression. Une machine idéale pour fabriquer des prototypes de bijoux, des pièces pour le secteur dentaire mais aussi pour tous les artistes, architectes et designers.
Le fabricant est assez confiant quant aux fonctionnalités de sa machine et ses capacités. Il affirme que ses utilisateurs pourront s’attendre à des mécanismes de sécurité, des manuels détaillés, des fonctionnalités intelligentes mais aussi une maintenance facile et des pièces de rechange accessibles. L’imprimante 3D Prusa SL1 est disponible en kit à partir de $1299 et livrée en janvier 2019 tandis que la version assemblée coûte $1599; les premières commandes seront envoyées en décembre prochain. Le tchèque se positionne donc sur un créneau plus accessible en termes de coûts comparé aux autres acteurs du marché.
Vous pouvez retrouver davantage d’informations sur le site officiel de Prusa et dans la vidéo ci-dessous :
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