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Une prothèse de hanche imprimée en 3D implantée avec succès

Publié le 17 avril 2023 par Tom Comminge
prothèse de hanche

La fabrication additive a souvent démontré ses énormes avantages en médecine. A de nombreuses reprises, cette technologie a permis de produire des implants parfaitement ajustés pour chaque être humain. Cet avantage a une nouvelle été démontré dans l’hôpital Stefan Kardynał Wyszyński de Lublin, une ville de Pologne, qui a réalisé avec succès l’implantation d’une prothèse de hanche imprimée en 3D.

Après qu’une femme ait lutté avec des complications de la prothèse en acier précédemment insérée, l’équipe médicale a dû trouver une solution rapide. « À la suite du relâchement de la prothèse de l’articulation de la hanche précédemment insérée, cette patiente a développé un important défaut dans les os du bassin, » selon le Dr. Andrzej Atras, chef du service de traumatologie-orthopédie de l’hôpital. Selon lui, une telle opération est très difficile à gérer. Il doit y avoir une répartition exacte des forces dans l’alvéole osseuse afin de ne pas provoquer de dégénérescence future du tissu osseux. De plus, la prothèse doit favoriser la reconstruction et la régénération du lit osseux. « Nous avons dû utiliser un implant qui permettrait un encastrement stable dans les os tout en utilisant les zones restantes qui contiennent des fragments d’os de bonne qualité », explique le docteur Atras.

prothèse de hanche

La prothèse en acier s’est relâchée avec le temps (crédits photo : Dziennik Wschodni)

L’impression 3D de la prothèse de hanche

Avec l’aide de la société d’orthopédie Medgal, l’équipe a développé un implant pour l’articulation de la hanche parfaitement adapté aux besoins de la patiente. Tout d’abord, une radiographie et une tomographie de la femme ont été réalisées. Un modèle 3D de la hanche a ainsi pu être développé. Cette méthode a permis aux médecins d’évaluer les défauts et les dommages du plancher pelvien de la patiente et, avec l’aide d’une équipe d’ingénieurs et d’un orthopédiste, de fabriquer l’implant à l’aide d’une imprimante 3D. Une fois fabriquée par une solution d’impression 3D métal, la prothèse a finalement été adaptée à l’acétabulum restant afin que le composant acétabulaire de la prothèse puisse être fermement ancré dans l’os pelvien. « Nous avons travaillé sur cette tige pendant deux mois pour lui donner la bonne géométrie et la biocompatibilité avec le corps de la patiente. Cela nécessitait souvent des séances de plusieurs heures et une évaluation de nombreuses variantes de structures afin de sélectionner la meilleure, » conclut le docteur Atras.

L’alvéole osseuse était recouverte d’un revêtement à pores ouverts composé de titane, de carbone et de silicone. Cette composition se rapproche le plus de l’os naturel de la patiente et ressemble à la structure osseuse, tout en offrant un effet anti-bactérien. La prothèse a ainsi permis à l’os de se développer correctement dans la structure de l’implant pour que la femme puisse se remettre en forme le plus rapidement possible. Après cette opération réussie, l’équipe médicale de Lublin est certaine qu’il y aura d’autres opérations avec des prothèses imprimées en 3D à l’avenir. Pour en savoir plus sur la société d’orthopédie Medgal, cliquez ICI.

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*Crédits photo de couverture : Dziennik Wschodni

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