PolyTerra PLA, un matériau plus écologique pour l’impression 3D ?

Bien que la fabrication additive ait été présentée comme une alternative plus respectueuse de l’environnement comparée aux processus de production traditionnelle, il existe encore de nombreuses façons dont l’impression 3D elle-même doit devenir plus écologique, plus « verte ». L’une d’entre elles est l’utilisation de matériaux plus durables, le plastique étant l’un des matériaux les plus couramment utilisés dans l’industrie de la fabrication additive. Polymaker, un fabricant international de matériaux d’impression 3D, a récemment présenté sa dernière solution dans ce sens-là. L’entreprise a en effet lancé un nouveau filament, le PolyTerra PLA, qui, pourrait être la prochaine génération phare de filaments respectueux de l’environnement.

PolyTerra a été créé en combinant des minéraux organiques avec du PLA, ce qui réduit considérablement la teneur en plastique du filament. PolyTerra s’imprimerait exactement comme un PLA traditionnel, ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour ceux qui ont l’habitude de l’utiliser, puisqu’ils n’auront pas à modifier les paramètres d’impression. En le comparant à ses autres produits en PLA, l’entreprise constate que les propriétés mécaniques du matériau offrent un large éventail d’applications potentielles, avec un matériau plus résistant que le PLA ordinaire mais avec une bonne rigidité. Le matériau peut être imprimé sur une large gamme de températures d’impression allant de 190 à 230°C et est compatible avec n’importe quelle imprimante 3D FDM. La finition de surface des pièces imprimées en 3D est d’un mat unique qui masque les lignes des couches, même en cas d’impression avec de grandes hauteurs de couche. Il est disponible en quatre couleurs pastel en plus des dix couleurs régulières, toutes inspirées par la nature.

Un exemple de pièce imprimée avec le PolyTerra (crédits  photo : Polymaker)

L’impact environnemental du PolyTerra

Le PLA PolyTerra™ a été créé pour être aussi écologique que possible pour un filament plastique. Non seulement il a été créé de manière à réduire la teneur en plastique, mais il est enroulé sur une bobine de carton recyclé avec des étiquettes et des emballages extérieurs recyclés. Tout l’emballage inutile a également été supprimé pour réduire les déchets. L’entreprise s’engage également à planter un arbre pour chaque bobine vendue afin de compenser le carbone créé pour fabriquer et expédier une bobine. Ces arbres seront plantés localement sur le lieu d’achat en partenariat avec One Tree Planted, une association environnementale qui plante des arbres dans des pays du monde entier pour un dollar. Ceux qui ont atteint leur maturité peuvent aspirer 22 kg de dioxyde de carbone chaque année, ce qui est plus que suffisant pour compenser les 4 kg nécessaires pour créer une bobine de PolyTerra.

Bien qu’il faille certainement en faire plus pour réduire la consommation de plastique et pour faire face à la crise écologique actuelle, le développement de matériaux comme le PolyTerra sont certainement une initiative intéressante. Nous pensons que dans les années à venir, il y aura encore plus d’innovations dans le domaine des matériaux d’impression 3D pour créer des alternatives durables. Grâce à celles-ci, les technologies 3D pourront vraiment s’affirmer comme l’alternative écologique à la fabrication traditionnelle.

Polyterra’s Carbon Footprint (photo credits: Polymaker)

Une bobine de 1 kilo, disponible avec les diamètres 1,75 mm et  2,85 mm, est aujourd’hui disponible à partir de 19,95€. Vous pouvez en savoir plus sur ce matériau sur le site web de Polymaker ICI.

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*Crédits photo de couverture : Polymaker