#3DExpress : un million de pièces imprimées en 3D pour le secteur dentaire
Parmi les actualités de la semaine, on franchit une nouvelle étape de production avec Carbon et Keystone Industries : ils ont annoncé l’impression 3D de plus d’un million de pièces pour le secteur dentaire ! Un nombre impressionnant qui a pu être réalisé en plus de 300 000 heures de travail. On vous propose également d’aller voir les récents développements du groupe français Vallourec qui utilise la technologie WAAM pour fabriquer des pièces pour le secteur pétrolier. On vous fera également découvrir des coquilles d’huitres imprimées en 3D et une moto en LEGO conçue par impression 3D. Un beau programme non ?
Un million de pièces imprimées en 3D sur des machines Carbon
Cette semaine, le fabricant d’imprimantes 3D résine Carbon a déclaré avoir imprimé en 3D plus d’un million de pièces dentaires avec son partenaire Keystone Industries, spécialisé dans la formulation de résines. 314 000 heures auront été nécessaires pour concevoir toutes les pièces, ainsi que 11 200 litres de matériau ! Phil DeSimone, PDG et cofondateur de Carbon, ajoute : “Atteindre cette étape est un accomplissement significatif pour notre partenariat avec Keystone et un indicateur clair de la direction que prend la fabrication dentaire. Nous ne sommes pas seulement une société d’impression 3D ; nous sommes les pionniers d’une nouvelle ère de fabrication sur mesure en grand volume pour répondre aux demandes de l’industrie dentaire d’aujourd’hui.” Cette étape est en effet une preuve des capacités de la fabrication additive dans le secteur dentaire et montre comment elle impacte la chaîne de valeur.
La capsule de suicide imprimée en 3D utilisée pour la première fois
Souvenez-vous de Sarco, un projet développé par le Dr australien Philip Nitschke fin 2021 : il s’agit d’une capsule de suicide assistée, conçue en partie par l’impression 3D. Et bien, elle vient d’être utilisée pour la première fois en Suisse. Une femme de 64 ans, atteinte d’une maladie immunitaire, a pris la décision de mettre fin à ces jours en employant la capsule. Celle-ci est inondée d’azote en quelques minutes, provoquant la mort par hypoxie et hypocapnie. Comme vous pouvez vous en douter, c’est une actualité qui a fait énormément de bruit sur le plan juridique et éthique, posant bien évidemment de nombreuses questions.
Vallourec et l’impression 3D métal
Le français Vallourec a récemment dévoilé de nouvelles pièces métalliques imprimées en 3D, qualifiées pour le secteur exigeant de l’Oil & Gas. Il s’agit de différents composants d’appareils à pression qui ont été imprimés en 3D via la technologie WAAM. Rappelons d’ailleurs qu’en avril 2023, l’entreprise avait intégré deux robots d’impression 3D métal dans son centre R&D pour proposer des pièces de différentes tailles, plus ou moins complexes, et pour réduire ses coûts et délais d’approvisionnement. Vallourec affirme qu’elle peut fabriquer des appareils à pression grâce au procédé WAAM, conformément aux exigences ASME Sec IX QW-600. Nous avons hâte de voir le résultat final !
Des coquilles d’huîtres imprimées en 3D
La Merrymeeting Shellfish Company, basée à Bath, dans le Maine, utilise l’impression 3D dans son activité d’élevage de coquillages. Plus précisément, elle a utilisé cette technologie pour améliorer la production de coquillages en créant des coquilles hexagonales à partir de matériaux biodégradables. Elles peuvent être imprimées en deux heures seulement et permettent à l’entreprise de maintenir la croissance des mollusques à l’intérieur pendant les mois d’hiver. L’objectif du fondateur Matthew Nixon est de faire passer la production annuelle de naissains d’huîtres de 60 millions à 400 millions l’année prochaine. Cette innovation répond non seulement aux besoins de l’aquaculture locale, mais aussi aux défis posés par le changement climatique, qui a menacé les fermes ostréicoles. Merrymeeting Shellfish s’engage à maintenir la production dans le Maine, en soulignant son rôle dans la réduction des importations de coquillages et l’amélioration de la résilience côtière, tout en répondant à la concurrence croissante et aux préoccupations environnementales.
Une moto grandeur nature imprimée en 3D
Vous aimez les Lego ? Et les motos ? Si vous avez répondu oui à l’une de ces questions ou aux deux, nous avons le projet qu’il vous faut ! L’ingénieur Matt Denton a utilisé une imprimante 3D pour créer son propre Caf Racer LEGO Technic 8810. En utilisant une moto électrique de singe comme véhicule, le designer a ensuite créé les pièces Lego surdimensionnées pour qu’elles correspondent à l’ensemble original. Les pièces ont été fabriquées à l’aide du matériau PolyLite et de différentes technologies d’impression 3D. Ces « briques » pouvaient ensuite être fixées comme de véritables Lego (même si, pour s’assurer qu’elles resteraient en place, Denton a fini par boulonner toutes les pièces ensemble). Regardez la vidéo pour en savoir plus sur le projet, qui est même approuvé par Adam-Savage !
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