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Un parc aménagé grâce à l’impression 3D 

Publié le 12 novembre 2021 par Philippe G.
Parc impression 3D

Habituellement lorsqu’on parle d’impression 3D et de construction, c’est pour évoquer les désormais nombreux bâtiments aux murs imprimés en 3D. Entre maisons, magasins, bureaux et même école, on ne compte plus les initiatives mêlant impression 3D et construction. Si les entreprises réalisant ces projets sont la majorité du temps reconnues dans le secteur, une autre société a récemment fait parler d’elle. Les machines d’Advanced Intelligent Construction Technology, aussi connu sous l’acronyme AICT, ont permis de décorer un parc avec plusieurs structures en béton imprimées en 3D en Chine, à Shenzhen précisément. 

D’une surface de 5 523 mètres carrés, le parc dispose de nombreux éléments imprimés en 3D, plus de 2 000 selon AICT. Structures, bancs, parterres de fleurs et murs de soutènement habillent ce grand espace vert. Xu Weiguo, professeur à l’école d’architecture de l’université de Tsinghua et en charge du projet, explique pourquoi lui et son équipe ont opté pour la fabrication additive : “En tant que forme de construction intelligente, la technologie de construction en béton par impression 3D présente de grands avantages. Par rapport au béton armé, l’impression 3D est relativement bon marché, car l’étape de simulation du bâtiment permet de résoudre les problèmes techniques à l’avance et de trouver la méthode de construction optimale.” Notez d’ailleurs que le professeur Weiguo n’en est pas à son premier projet d’impression 3D – il avait utilisé la technologie pour construire un kiosque à livres.

Impression de l’une des structures présentes dans le parc. (Crédits photo : AICT)

Une méthode de construction durable 

Si les personnes à l’origine du projet ont choisi la fabrication additive, c’est également pour des raisons écologiques. Contrairement au béton traditionnel, le béton imprimé en 3D n’a pas besoin de coffrage, généralement fabriqué en bois et jeté après usage. Celui mis au point par AICT serait composé de 50% de sable qui peut être obtenu localement, réduisant ainsi l’empreinte environnementale et les coûts de transports. De plus, l’impression 3D permet d’imprimer du béton uniquement aux endroits requis, en utilisant seulement la quantité de matière nécessaire. 

En plus d’être une méthode de construction en faveur de l’environnement, la fabrication additive est aussi plus rapide et plus abordable que les méthodes conventionnelles. Par rapport au béton armé, le béton imprimé en 3D est bien moins cher, notamment grâce à l’étape de simulation qui permet de résoudre les problèmes techniques à l’avance et de trouver la méthode de construction optimale. Enfin, AICT confie être en mesure de construire une maison de taille modeste en seulement quelques semaines plutôt qu’en quelques mois grâce à son bras robotisé à 6 axes. Elle affirme en tout cas avoir conçu les 2 000 pièces du parc en seulement 2 mois et demi. En tout cas, voir la fabrication additive utilisée pour décorer des espaces public est de bonne augure et signifie que, peu à peu, la technologie se démocratise.

Crédits photo : AICT

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*Crédits photo de couverture : AICT

Les 2 commentaires

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  1. Jack Teste-Sert dit :

    En un autre domaine, des ailes de DRONES monoplaces dépliables à réaliser en impression 3D ?
    « Pourquoi pas un drone monoplace planeur sanglé dans le dos, avec deux ailes latérales dépliables au dessus de soi et un peu ramenées en drièdre vers l’arrière (pour qu’elles se déplient en avançant) ? Sinon, du même genre, mais hélico, avec trois ailes tournantes et trois hélices. Une toile entre les bras et les jambes servant de dérive… https://www.futura-sciences.com/…/drone-ce-drone…/… Ce concept peut faire transport enfin vraiment propre, minimaliste individuel portatif, et également sûr… si les ailes recouvertes de capteurs solaires, qui alimenteraient en secours directement les hélices pour se poser en douceur en cas de panne de batteries. ________ J’attend le constructeur de la partie hélices et commandes électriques plus batteries, les ailes dépliables en carbone, pour en faire l’engin aérien me permettant d’aller faire mes courses (sur 30 kms aller et retour – charge utile 110 kg, en tenant compte de l’hiver et du vent contraire possible, soit en comptant 50 kms de vol réel…) ! »

  2. Jack Teste-Sert dit :

    Comme le béton est fortement à effet de serre (le ciment environ 7% des excès mondiaux…, je le sais en tant qu’ancien d’études d’usines à ciment…) et que les platiques ne sont pas biodégradables…, il est à suggérer, sinon à imposer que l’impression 3D puisse gagner ses lettres de noblesse d’activité vraiment plus PROPRE, quand elle arrivera en construction et pour les meubles à faire des ensembles légers en fibres de BOIS et résine époxy (sous condition que de mettre les arbres en fibres résistantes soit possible par roulage, comme pour réaliser le contreplaqué et sans consommation électrique excessive, tel que déjà expérimenté pour des pylones d’éoliennes).

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