Francofil rejoint Normandy EcoSpace, consolidant le marché de l’impression 3D français
C’est un rapprochement 100 % français, normand pour être plus précis, qui vient de s’annoncer sur le marché de la fabrication additive : le fabricant de matériaux Francofil rejoint Normandy EcoSpace, une jeune entreprise qui s’est dotée d’un parc machines pour rendre l’impression 3D polymère plus accessible. Les deux français travaillent ensemble depuis le premier confinement et signent aujourd’hui un partenariat fort, espérant devenir un acteur majeur sur le marché national. Ce dernier devrait permettre de créer des synergies, tant au plan technique que commercial.
Depuis sa création, Normandy EcoSpace a construit une véritable ferme d’impression, avec plus de 150 machines, toutes dédiées à la fabrication de pièces plastiques. L’entreprise normande signe ce rapprochement avec Francofil, fabricant de filaments, réputé notamment pour sa gamme de co-produits qui favorise l’économie circulaire. Par exemple, sur une base de PLA, il ajoute des compléments organiques tels que la coquille Saint-Jacques, le marc de café, le bois, le blé, etc. NES 3D est depuis longtemps utilisateur des filaments de Francofil – la société nous a même confié qu’elle avait imprimé plus de 2 millions de pièces avec.
Les deux acteurs français resteront deux entités distinctes et Francofil demeurera indépendante quant à la vente de ses matériaux. Ce rapprochement devrait permettre d’accélérer les développements matériaux en fonction des besoins de NES 3D et de ses clients ; ce dernier sera alors mieux à même de répondre aux attentes d’un marché en constante évolution.
Valéry Jimonet, CEO de Normandy EcoSpace, explique : “L’ambition de Normandy EcoSpace est de devenir un acteur de référence et d’excellence de la fabrication additive au service des industriels. Avec ce rapprochement, nous allons renforcer nos capacités à accompagner les professionnels dans des projets complexes, jusqu’au développement de matières sur mesure. Nous pouvons imaginer des filaments à détection de gaz, de chocs, des filaments détectables, etc. Ainsi, nous augmentons nos capacités et nos performances d’accompagnement de l’industrie du concept à l’industrialisation en passant par le développement et le prototypage de projet non encore imaginé aujourd’hui.”
C’est en tout cas une nouvelle preuve que le marché de la fabrication additive se consolide, et encore plus localement ! Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des prochains développements réalisés par Normandy EcoSpace et Francofil. Valéry Jimonet conclut :
Nous souhaitons consolider une filière normande à forte valeur ajoutée technique dans le domaine de la fabrication additive. Ensemble, en unissant nos capacités, nous entendons devenir un acteur incontournable dans le développement de la fabrication additive en France.
N’hésitez pas à vous rendre sur le site de NES 3D pour en savoir plus sur ses capacités d’impression 3D. Que pensez-vous de ce rapprochement 100 % normand ? Partagez votre avis dans les commentaires de l’article. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne YouTube ou suivez-nous sur Facebook ou Twitter !
*Crédits photo de couverture : Normandy EcoSpace