Le fabricant français Namma étoffe sa gamme de solutions hybrides pour répondre aux exigences des industriels

En 2021, la jeune pousse bordelaise Namma présentait EVA, une machine multi-procédés industrielle permettant d’allier trois procédés afin de réaliser des pièces en métal, polymère et composite. Trois ans plus tard, elle renforce son offre avec deux modèles supplémentaires, se positionnant à la fois sur la fabrication hybride et l’impression 3D IDEX. Son objectif est de répondre aux besoins toujours plus exigeants de ses utilisateurs et d’augmenter leur productivité. Présente à Formnext, l’entreprise dévoilera pour la première fois sur la scène internationale ses nouvelles solutions, LUCY 300Y et ANA 300X.  

Sur le marché de la fabrication additive, de plus en plus d’acteurs proposent des solutions qui combinent plusieurs méthodes de production afin de raccourcir les temps de fabrication et compter sur une offre clé-en-main. La combinaison de l’impression 3D avec l’usinage CNC ou la gravure laser par exemple multiplie les possibilités de fabrication et promet des résultats de qualité, avec des caractéristiques techniques élevées. L’association de ces différentes techniques permet aussi d’imaginer des pièces plus complexes et de grands formats tout en répondant aux exigences des secteurs industriels. C’est dans ce cadre-là que Namma s’était lancé sur le marché avec son modèle EVA, une machine aux têtes-outils interchangeables pour élargir le champ des possibles. 

Les solutions de Namma permettent de démultiplier les possibilités de fabrication

La jeune entreprise française ne compte pas s’arrêter là. Elle vient d’annoncer une levée de fonds d’un million d’euros afin de poursuivre son travail de R&D, d’augmenter sa capacité de production et de soutenir sa croissance. Elle a également dévoilé ses nouveaux locaux, plus grands et facilitant le travail des équipes. Car elles n’ont pas chômé ! En effet, Namma a étoffé sa gamme avec la LUCY 300Y et la ANA 300X. Mais quelles sont leurs caractéristiques ? 

LUCY 300Y, une solution hybride pour des pièces complexes et précises

S’appuyant sur les points forts du modèle EVA, la machine LUCY 300Y propose à la fois une impression FFF mais aussi de l’usinage CNC grâce à deux têtes outils. La particularité de ces dernières est qu’elles sont totalement indépendantes et peuvent donc travailler sur une même pièce en même temps. Offrant un volume d’impression de 300 x 300 x 300 mm, elle est capable de concevoir des pièces complexes qui pourront directement être usinées, sans passer par des étapes de post-traitement une fois l’impression terminée. Ces étapes d’usinage peuvent même être réalisées en plein milieu du processus d’impression afin d’obtenir des états de surface extrêmement fins (jusqu’à 0,3 microns). 

Si on se penche sur les caractéristiques de la machine, la LUCY 300Y est dotée d’un plateau chauffant de 150 ° C et d’une buse pouvant atteindre les 500 ° C ce qui lui permet d’être compatible avec un très large choix de filaments, que ce soit de l’ABS chargé en fibres de carbone ou du nylon. Elle offre un débit d’extrusion de 90 mm3 par seconde et des tolérances dimensionnelles de ± 0,05 mm. LUCY permet notamment de fabriquer des pièces précises, avec des surfaces lisses, pouvant être utilisées dans des conditions exigeantes comme pour la fabrication de moule d’injection plastique. Grâce à l’impression 3D et l’usinage, l’utilisateur peut obtenir rapidement des surfaces lisses et homogènes, idéales pour garantir un moulage optimal. De plus, la machine est compatible avec des matériaux résistants à la chaleur, ce qui permet au moule final de supporter efficacement les températures élevées nécessaires pour le moulage.

LUCY permet de fabriquer des moules précis aux surfaces lisses

ANA 300X, l’imprimante 3D IDEX pour des pièces en série

Pour son autre modèle, Namma a misé sur la technologie IDEX qui permet de doubler la vitesse d’impression grâce à l’intégration de deux têtes indépendantes. Celles-ci peuvent concevoir la même pièce en même temps ou servir à imprimer un matériau soluble pour les supports. On peut donc imaginer des pièces aux géométries complexes ou des préséries grâce à une vitesse d’impression multipliée par deux.  

ANA 300X a les mêmes spécifications techniques que la LUCY. On pourra toutefois noter une plus grande compatibilité matériaux en polymères avec des performances thermiques, mécaniques et chimiques – l’intégration de deux têtes d’impression permet d’utiliser davantage de supports. 

Une chose est sûre, les futurs développements de Namma vont être suivis de près ! Si vous souhaitez voir les machines et rencontrer l’équipe, on vous donne rendez-vous au Formnext, sur leur stand D21 dans le Hall 11.1. Retrouvez plus d’informations sur le site du fabricant ICI.

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*Crédits de toutes les photos : NAMMA