Mrobot, un mini robot industriel imprimé en 3D
En parcourant les allées de la Maker Faire Paris il y a quelques semaines, le public a pu découvrir des projets étonnants et des expérimentations live combinant l’impression 3D, l’électronique, la soudure ou même la couture. Au détour du salon, 3Dnatives a rencontré Maxime Hirtsch, lycéen de 18 ans et porteur du projet Mrobot.
3DN : Bonjour Maxime, qui es-tu et qu’est ce que Mrobot ?
Je suis un étudiant de 18 ans en terminal STI2D au Lycée Marie Curie à Nogent sur Oise en région Picardie. Maker dans l’âme, à la recherche d’échanges avec la communauté des makers et futur makers, Mrobot est un projet personnel mené dans mon atelier à la maison. C’est un bras robotique industriel qui a pour but d’effectuer des tâches répétitives. Il en est encore à ses débuts puisque j’ai commencé le projet début avril et il ne va cesser d’évoluer dans les prochaines semaines et mois.
3DN : Comment t’es venu l’idée ?
L’idée m’est venue après « l’appel au makers » pour le salon Maker faire de Paris 2015. Je voulais absolument y participer et pour cela il me fallait un projet et à partir de la je me suis lancé dans l’idée de créer ce robot industriel. Cette idée me trottait dans la tête depuis longtemps sachant que je souhaite faire de l’automatisme industriel mon métier. Il s’agit donc d’une orientation professionnelle et d’une passion peu commune je vous l’admet.
3DN : Ta première expérience avec l’impression 3D ?
Ma première expérience avec l’impression 3D remonte il y a maintenant 3 ans lorsque j’étais en seconde et je réalisais en cours un projet où la problématique était de réaliser un support de téléphone et tablette pour mettre dans un sac a main. Après cette première expérience sommaire c’est l’année suivante, en 1ère, où j’ai réellement eu accès à l’impression 3D avec des machines plus performantes. J’ai réalisé un autre projet consistant à réaliser une boîte de rangement pour clé USB. J’ai donc décidé de reproduire le moteur de ma moto en CAO ouvert permettant le rangement de la clé USB. Depuis j’ai acquis une imprimante 3D personnelle, une Flashforge Creator Pro, qui à ce jour a déjà plus de 400 heures de fonctionnement.
3DN : Si tout se passe comme tu le souhaites, que devient Mrobot d’ici 5 ans ?
J’ai de grandes ambitions pour mon projet, d’ici 5 ans Mrobot ne sera plus seulement un simple bras robotique, il pourra être couplé à une fraiseuse CNC pour équiper les usines ou encore à une machine à café pour équiper les bars d’une nouvelle façon afin d’impressionner la clientèle. D’ici là de nouvelles idées me viendront ou des échanges avec certaines personnes nourriront l’avenir de Mrobot, avenir qui je l’espère sera grand.
3DN : Un dernier mot pour nos lecteurs ?
Je pense que l’impression 3D en est encore à ses débuts et un grand nombre de personnes ne sont pas informées et négligent le potentiel de cette technologie qui dans un futur proche envahira toutes les usines et les foyers permettant dès le plus jeune âge de concrétiser les idées les plus variées. Pour preuve, lors de la Maker Faire de Paris 2015, j’ai pu le voir avec les yeux grands ouverts de certains enfants devant l’imprimante 3D impressionnés par cette nouvelle technologie ; certains me disant que l’on pourrait pourquoi pas créer ses propres jouet.
Pour rester informé abonnez-vous à notre flux RSS ou pages Facebook Twitter Google+ ou LinkedIn