Mitsubishi Electric dévoile sa nouvelle imprimante 3D métal
Alors que nous voyons de plus en plus d’entreprises se tourner vers l’impression 3D pour améliorer leur processus de production, il est toujours rare de voir une société non spécialisée dans la fabrication additive dévoiler une imprimante 3D. Le célèbre groupe japonais Mitsubishi Electric a lancé ce premier mars deux modèles de son imprimante 3D métal AZ600 à laser filaire. Ce lancement témoigne non seulement de l’adoption croissante de l’impression 3D, notamment par les grandes firmes, mais aussi de l’engagement de Mitsubishi en faveur du développement durable, puisque cette initiative s’inscrit dans le cadre de ses efforts pour réduire les émissions de CO2 dans la fabrication des métaux.
Fondée en 1921, Mitsubishi Electric Corporation constitue, comme son nom l’indique, le cœur de l’électronique de Mitsubishi. Bien qu’elle soit peut-être un peu moins connue que son cousin, Mitsubishi Motors, la société est un leader dans le domaine de l’électronique et offre des solutions dans divers secteurs, comme la climatisation, le transport ou bien l’énergie. Aujourd’hui, l’enseigne poursuit ses efforts dans le domaine de l’impression 3D métal en lançant ce qu’elle prétend être « la première imprimante 3D métallique à fil-laser au monde qui combine un contrôle spatial simultané sur 5 axes et une technologie de fabrication additive numérique qui contrôle précisément et en coopération les conditions de traitement« .
Pourquoi Mitsubishi se tourne-t-elle vers la fabrication additive ?
Si vous suivez régulièrement l’actualité du marché de la fabrication additive, vous avez probablement remarqué qu’un nombre croissant d’entreprises optent pour l’impression 3D afin de profiter des bénéfices de la technologie. Et c’est principalement pour cette raison que, à son tour, Mitsubishi développe des solutions 3D. À travers ses nouvelles imprimantes 3D, l’entreprise souhaite raccourcir les processus de fabrication, obtenir plus de flexibilité en ce qui concerne l’étape de conception et réduire la quantité de matériaux ainsi que les déchets produits. La société souligne d’ailleurs que ces deux derniers points permettront aux modes de production de s’orienter vers des méthodes décarbonées.
En vue de 2050, le groupe Mitsubishi Electric s’est engagé dans un programme éco-responsable visant à résoudre les problèmes environnementaux et à favoriser la décarbonisation par divers moyens. Évidemment, l’un de ces moyens est l’adoption des technologies 3D. Avec elles, l’entreprise espère réduire les émissions de gaz à effet de serre tout au long de la chaîne de valeur, notamment en ce qui concerne la production de pièces en métal. Et si la société a décidé de concevoir sa propre imprimante 3D, c’est parce qu’elle estime être en mesure de proposer une machine disposant de bonnes propriétés en termes de gestion des matériaux, de maniabilité et de sécurité. Si vous souhaitez en savoir plus sur cette nouvelle imprimante, elle sera exposée à “l’Additive Manufacturing Expo » du 16 au 18 mars au Tokyo Big Sight.
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