L’imprimante 3D Mink veut révolutionner l’industrie du maquillage
La conférence TechCrunch Disrupt 2014, qui se déroule en ce moment même à New-York, est l’occasion pour des startups innovantes de présenter leur concept et de se faire connaître aussi bien auprès d’investisseurs que du grand public. Grace Choi, qui se définit come une serial entrepreneuse y a ainsi dévoilé Mink, une imprimante 3D d’un nouveau genre qui a l’ambition de modifier de manière radicale la manière dont on consomme du maquillage.
Mink est une imprimante 3D au format réduit capable de créer à la demande n’importe quel type de maquillage, du blush au fard à paupière, en passant par du gloss à lèvres ou du fond de teint. Annoncée au prix initial de $300, l’imprimante ciblera principalement les adolescentes de 13 à 21 ans et devrait sortir au printemps 2015.
Mais comment ca fonctionne ? Vous commencez par sélectionner la couleur désirée à partir d’une photo afin de récupérer son code hexadécimal (chaque couleur possède son propre code) que vous allez ensuite envoyer à l’imprimante aussi simplement que vous imprimeriez un document texte. Une fois lancée, l’imprimante va venir mélanger des pigments de couleur à la poudre ou crème de maquillage qui elle est incolore.
Grace Choi précise que la Mink a reçu l’approbation de la FDA, l’agence de santé américaine et que les prix des consommables, c’est à dire des pigments de couleur, devraient rester très accessible, tout du moins largement en dessous des prix des marques de maquillage que l’on trouve dans le commerce.
La vidéo du pitch de Grace Choi lors du TechCrunch Disrupt 2014 :