#3DExpress : les français Lynxter et 3Deus Dynamics font bouger l’impression 3D médicale
Cette semaine, on vous propose de revenir sur un nouveau partenariat 100 % français entre deux fabricants : Lynxter et 3Deus Dynamics ont en effet travaillé ensemble pour développer l’impression 3D, et plus particulièrement dans le domaine médical. Le procédé de Moulage Dynamique peut désormais être utilisé sur l’une des machines de Lynxter, permettant d’imaginer des pièces encore plus complexes. On verra également comment l’impression 3D alimentaire peut améliorer notre santé, le tout avec du chocolat et du miel ! On vous présentera également la dernière nouveauté du fabricant Creality. Bonne lecture !
Lynxter et 3Deus Dynamics signent un partenariat
Le fabricant bayonnais Lynxter a annoncé cette semaine la signature d’un partenariat avec le français 3Deus Dynamics, à l’origine du procédé appelé Moulage Dynamique. Rappelons que ce dernier consiste à venir déposer un cordon de matière dans un bac de poudre. Celle-ci permet de s’affranchir de la gravité ainsi que des supports d’impression. L’un des avantages de ce procédé est la possibilité de concevoir des pièces très complexes mais aussi de multiplier les possibilités en termes de matériaux, plus spécifiquement composites. Ainsi, le Moulage Dynamique est prisé par des industries comme la santé pour concevoir des modèles anatomiques par exemple, ou l’aéronautique et la défense. Si on revient sur le partenariat en tant que tel, les deux acteurs français ont joint leurs compétences pour proposer une machine innovante. Le procédé de 3Deus Dynamics peut en effet être intégrée à l’imprimante 3D S300X grâce à une solution qui comprend notamment un kit d’adaptation d’un bac, d’un lot de matière silicone et de poudre support, des profils d’impression, etc. Un développement qui vise les industriels et acteurs de la santé et qui devrait permettre la fabrication de pièces précises et complexes.
Impression 3D, chocolat et miel pour une meilleure santé ?
Des chercheurs de l’université Queen’s de Belfast ont utilisé l’impression 3D alimentaire pour concevoir des compléments alimentaires à base de cacao et de miel. L’objectif est de renforcer le système immunitaire grâce à un mélange d’ingrédients unique. Concrètement, l’équipe explique avoir utilisé du miel grec qui contient du thym et de l’asfaka, réputés pour leurs propriétés antimicrobiennes et antioxydantes. Concrètement, ce miel a été ajouté au cacao fondu. Puis, cette nouvelle formulation a été introduite dans la seringue de l’imprimante 3D alimentaire Choc Creator V2.0 Plus et extrudée à une température de 32,5 °C. Les compléments obtenus refroidissent alors à température ambiante. Le professeur Dimitrios Lamprou, responsable du projet, conclut : “Notre approche offre un moyen simple d’améliorer potentiellement l’acceptabilité des médicaments grâce aux propriétés de masquage du goût du cacao et du miel. En outre, nous avons montré que les variantes de miel grec utilisées dans cette étude possédaient des effets inhibiteurs contre les bactéries pathogènes, ce qui pourrait avoir d’autres effets bénéfiques sur la santé.”
La Corée du Sud envisage d’étendre la production d’impression 3D pour l’armée
Depuis 2017, la Corée du Sud utilise l’impression 3D pour produire des pièces difficiles à obtenir pour les navires de guerre et les chars. Et maintenant, le pays a signalé son intention de plonger encore plus profondément dans l’utilisation de la fabrication additive. Plus précisément, selon le Korea Herald, les ministères sud-coréens de l’industrie et de la défense ont signé un accord visant à développer la coopération dans l’utilisation des technologies d’impression 3D pour produire des pièces militaires qui ne sont plus fabriquées. C’est depuis longtemps l’un des principaux attraits de la fabrication assistée par ordinateur pour l’armée, comme le montrent les États-Unis avec l’utilisation accrue des technologies pour des applications dans les sous-marins, les navires et les avions, et la Corée du Sud est la dernière à montrer son utilisation croissante de l’impression 3D dans le secteur de la défense. « Le projet a permis d’améliorer le taux de fonctionnement du système de défense du pays en sécurisant les pièces des navires de guerre et des chars, tout en renforçant les capacités de fabrication de la Corée du Sud dans le secteur de l’impression 3D », ont conclu les ministères dans un communiqué de presse commun.
Creality lance la Hi Combo, une imprimante 3D multicolore étonnante
Creality présente avec la Hi Combo une nouvelle imprimante 3D avec des points forts qui enthousiasmeront non seulement les débutants, mais aussi les utilisateurs avancés. D’une part, l’imprimante est livrée pré-assemblée à 95 %, ce qui favorise une mise en route rapide. D’autre part, la Hi Combo permet d’imprimer jusqu’à 16 couleurs. Cela est possible grâce au « CFS intelligent » (Color Filament System) et permet des créations particulièrement originales. Il dispose d’un volume d’impression de 260 x 260 x 300 mm et peut imprimer une grande variété de matériaux, dont le PLA, le PETG, l’ABS et le PLA renforcé en fibres de carbone. De plus, un réglage flexible des buses est possible et la vitesse est ajustable jusqu’à 500 mm/s. Pour surveiller le processus d’impression, une caméra est installée. Outre ces points, il convient de souligner la qualité d’impression avec laquelle Creality souhaite impressionner aussi bien les débutants que les expérimentés.
Eplus3D a livré plus de 100 machines PBF métalliques Super-Meter
Dans un récent communiqué de presse, le fabricant chinois Eplus3D, leader dans la région pour l’impression 3D métal, a annoncé qu’il avait livré avec succès plus de 100 unités de ses machines PBF métal Super-Meter. Présent depuis 1993 en tant que premier fabricant chinois d’imprimantes 3D PBF métalliques, Eplus3D a connu une croissance rapide au cours des 30 dernières années et s’oriente de plus en plus vers le marché mondial. L’entreprise dispose d’une gamme relativement diversifiée d’imprimantes 3D métal, dont ces imprimantes 3D métal Super-Meter qui ont toutes une taille d’impression supérieure à un mètre dans une dimension ou plus, et dont beaucoup ont des axes X, Y et Z qui dépassent tous le mètre. Ces dernières nouvelles montrent non seulement la présence accrue des entreprises chinoises dans la fabrication additive industrielle, mais aussi l’importance croissante de la fusion laser sur lit de poudre grand format sur le marché de l’impression 3D.
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