L’impression 3D au secours d’une maladie orpheline
Hannah est une petite fille de 4 ans atteinte d’une maladie orpheline appelée Arthrogrypose Multiple Congénitale, aussi dénommée syndrome d’immobilité fœtal. Concrètement, cela se traduit chez Hannah par des malformations aux niveaux des membres supérieurs et une impossibilité pour elle de bouger ses bras de son plein grès. Cette maladie s’est déclarée avant même la naissance d’Hannah alors que sa maman, Jennifer Mohn, fut préparée au pire dès le 5ème mois de grossesse.
Après 4 années difficiles, Hannah a retrouvé de la mobilité grâce à un exo-squelette imprimé en 3D, plus connu sous le nom de WREX (pour Wilmington Robotic Exoskeleton, voir photo de couverture) et développé par Tariq Rahman, un chercheur américain de l’hôpital pour enfants Nemours/Alfred I. duPont basé dans le Delaware aux US.
Hannah est aujourd’hui capable de soulever des jouets et de réaliser des mouvements basiques comme manger ou faire un câlin à ses parents.
L’armature WREX est construite sur-mesure à partir de pièces de plastique et d’un ensemble d’élastiques assurant la mobilité. L’exo-squelette complet peut être imprimé et construit en une nuit à l’aide d’une imprimante 3D. En 2012, la première armature WREX avait vu le jour pour faciliter la vie d’une petite Emma. Depuis, une douzaine d’enfants ont pu profiter de cette technologie et connaître une vie meilleure, dont Hannah.
« Sans imprimante 3D, nous n’aurions pas pu offrir un tel confort à ces jeunes enfants » explique Tariq Rahman, à l’origine du projet. La maman d’Hannah raconte elle « c’est un sentiment vraiment incroyable de la voir capable de bouger ses bras et d’attraper des objets. »
Toute l’histoire d’Hannah sur le blog (en anglais) : hannahfaithmohn.com
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