La restauration d’une voiture de collection grâce aux technologies 3D
La filiale KW Heritage du groupe anglais KW Special Project a récemment dévoilé son projet de restauration d’une célèbre voiture datant de 1967, une Alfa Romeo Tipo 33/3. Grâce aux technologies 3D, l’équipe en charge du projet pourra présenter cette voiture de collection au festival automobile Goodwood Revival qui commence le 7 septembre. Le véhicule fait partie des 12 jamais créés.
Cela ne fait plus aucun doute, les technologies 3D ont un rôle clé à jouer dans la restauration de vieilles voitures de collection. On avait rencontré la startup française GRYP qui nous avait d’ailleurs confirmé cette tendance; l’impression 3D permet de réparer certaines vieilles pièces et ainsi proposer aux collectionneurs une alternative moins chère et durable. KW Heritage s’est également penché sur ce marché et s’est attaqué à la célèbre Alfa Romeo Tipo 33/3 qui a plus de 50 ans aujourd’hui.
“L’obsolescence est un problème majeur sur le marché des véhicules de collection et historiques, mais les techniques d’ingénierie modernes offrent une solution rapide et efficace, explique Edward Smith, responsable ingénierie du patrimoine chez KW Heritage. Chez KW Heritage, nous fournissons des solutions d’ingénierie et de fabrication modernes. En travaillant en étroite collaboration avec les restaurateurs, les collectionneurs et les propriétaires de véhicules, nous aidons les passionnés à trouver le parfait équilibre entre l’ancien et le nouveau, avec des techniques d’ingénierie modernes permettant de conserver les voitures d’antan sur la route.”
C’est le pilote anglais Martin Stretton qui s’est rapproché de l’entreprise anglaise car le capot de sa voiture était détérioré, causant ainsi des soucis de démarrage. Les composants originaux pour réparer ce défaut étant devenus obsolètes, il s’est tourné vers KW Heritage qui a pu scanner en 3D le capot et ainsi créer les fichiers CAO associés. L’équipe explique qu’elle a repensé la pièce en éliminant les défauts de conception antérieurs tout en respectant la certification de la Fédération Internationale de l’Automobile. Elle a ensuite imprimé en 3D le prototype d’un composant pour valider sa démarche, composant qui a alors été coulé en aluminium.
Selon KW Heritage, ce processus de restauration est bien moins cher, moins d’un tiers du prix de la fabrication traditionnelle de la pièce. En plus, elle a conservé les fichiers 3D pour créer d’autres pièces de rechange à l’avenir. Une démarche de plus en plus courante si on en croit l’étude réalisée par le centre finlandais VTT qui affirme que 5% des pièces détachées peuvent aujourd’hui être numérisées et imprimées en 3D. Retrouvez l’ensemble des informations relatives à ce projet de restauration sur le site officiel de KW Heritage.
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