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Un véhicule électrique ultra-rapide grâce à l’impression 3D

Publié le 26 octobre 2016 par 3Dnatives

L’impression 3D prend de la vitesse ! Quelques mois après le dévoilement de la LightRider, une moto imprimée en 3D, une ingénieur suédoise a dévoilé un véhicule électrique conçu grâce à la fabrication additive pour battre des records de vitesse.

Baptisé KillaJoule, ce véhicule se présente sous la forme d’une moto à trois roues équipée d’un moteur électrique de 400 chevaux. Il a été réalisé en partie à l’aide de l’impression 3D par Eva Håkansson, une ingénieur mécanique de 35 ans.

Et même si le record du monde n’a pas été battu (576km/h réalisé en septembre dernier par l’équipe Venturi), Eva a toutefois pu atteindre la vitesse de 400 km/h lors d’essais sur le lac salé de Bonneville aux États-Unis. Une prouesse qui fait toutefois d’Eva la première femme à atteindre ce record !

killajoule

Eva Håkansson, à l’origine du véhicule

Une vitesse record pour un véhicule électrique imprimé en 3D

La jeune femme se réjouit : « Le véritable but de la KillaJoule est ce que j’appelle de l’éco-activisme déguisé. Nous voulons changer l’opinion publique générale sur les véhicules électriques et plus particulièrement combattre ce préjugé qui voudrait qu’ils soient lents. Pour ce faire, nous avons construit quelque chose de rapide que personne ne pourra remettre en cause. »

Titulaire d’un doctorat en ingénierie mécanique, Eva a démontré toute son originalité en ayant notamment recours à une imprimante 3D FDM du constructeur LulzBot. Elle a ainsi imprimé divers composants de l’habitacle de la KillaJoule mais aussi des éléments de la carrosserie pour améliorer l’aérodynamique général. Elle confie d’ailleurs : « Il n’existe pas de meilleurs moyens pour créer des composants aérodynamiques comme les ailerons que l’impression 3D. »

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Pour fabriquer les pièces, Eva a eu recours à une imprimante 3D du fabricant américain LulzBot, permettant d’utiliser une large gamme de matériaux. Elle a ainsi imprimé plusieurs pièces en PLA classique ainsi qu’à partir d’un filament INOVA-1800, un co-polyester de chez Eastman Amphora pour réaliser notamment le boitier du compteur de vitesse.

Eva Håkansson déclare : « Si vous comparez avec le coût de fabrication de pièces faites avec des machines traditionnelles et le temps que cela implique, imprimer vos pièces en 3D est bien plus rentable. Parfois l’impression 3D dure 24 heures mais vous n’avez pas besoin de rester à côté pendant la conception. Vous lancez l’impression et pouvez partir faire autre chose. »

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Satisfaite des imprimantes de LulzBot, Eva aimerait recourir à la Taz de ce même fabricant afin de mener à bien son prochain projet, un nouveau véhicule avec d’avantage de pièces imprimées en 3D.

https://youtu.be/kriMDKo85LE

Plus d’informations sur le site d’Eva Håkansson ICI

Que pensez-vous de ce véhicule électrique ? Partagez votre avis dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.

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