L’Institut Fraunhoffer dévoile une imprimante 3D métal low-cost
Alors que nous évoquions récemment le rachat avorté de l’allemand SLM Solutions, d’autres acteurs d’outre-Rhin continuent d’innover dans la fabrication additive métal. L’Institut Fraunhoffer, spécialisé dans les technologies laser, en collaboration avec le laboratoire Goethe de l’IUT d’Aix-la-Chapelle, dévoilera prochainement un équipement d’impression 3D DMLS à très bas coût.
La machine sera présentée à l’occasion du salon formnext qui se déroulera du 15 au 18 novembre prochain à Francfort (halle 3.1, stand E60). L’Institut précise notamment que l’imprimante reposera sur un procédé de frittage laser direct de métal (aussi appelé DMLS) et sera commercialisée pour un prix de 30,000€.
Faciliter l’entrée dans le monde de l’impression 3D métal
Alors que les prix moyens pour acquérir un équipement de fabrication additive métal dépassent facilement les 200,000€, l’Institut Fraunhoffer a pour objectif de rendre plus accessible une technologie qui apparaît de plus en plus stratégique avec des acteurs de poids comme 3D Systems, SLM Solutions, Arcam ou Concept Laser.
La machine qui possède des dimensions de 1,3 x 0,8 x 1,4 m pourra imprimer des pièces métalliques d’une hauteur maximale de 90 mm pour un diamètre de 80 mm. Elle utilisera une diode laser de 140W pour solidifier différents types de poudre comme de l’acier inoxydable ou divers alliages d’aluminium.
Dawid Ziebura, ingénieur à l’Institut Fraunhofer, déclare : « En général, les entreprises doivent débourser au minium 100,000€ pour acquérir de telles machines. Cependant nous commercialiserons la notre dès 30,000€, notre imprimante SLM low-cost facilitera donc l’entrée des professionnels dans l’impression 3D métal. »
L’imprimante 3D métal low-cost permettra de réaliser des pièces uniques telles que des prototypes, mais aussi des séries limitées et composants fonctionnels, avec pour objectif de réduire les temps de production de 60%. Pour exemple, une pièce de taille moyenne (55 cm³) en acier inoxydable (de type 1.4404) avec une densité de 99,5% nécessitera environ 12 heures d’impression.
Le professeur Gebhardt, du centre de recherche de l’IUT, conclut : « Notre groupe de chercheurs issu de cette coopération permettra aux PME un meilleur accès à l’impression 3D. Notre centre de recherche soutient les entreprises grâce à des formations, une assistance et des prestations de service dans le domaine de la fabrication additive, depuis la modélisation jusqu’aux travaux de retouche. »
Plus d’informations sir le site de Fraunhofer ICI
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