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Imprimantes 3D métal : tour d’horizon des fabricants mondiaux

Publié le 19 mai 2023 par Mélanie W.
imprimante 3D metal

L’impression 3D métal est l’un des secteurs les plus dynamiques de la fabrication additive. Selon un rapport d’IDTechEx, l’impression 3D métal sera évaluée à 18 milliards de dollars d’ici 2032, avec une croissance à un TCAC de 18,8 %. De plus, nous avons vu qu’un certain nombre de nouveaux acteurs ont rejoint le marché, développant de nouvelles imprimantes 3D et de nouvelles technologies. En effet, ces dernières années, plus de 40 fabricants d’imprimantes 3D métal ont vu le jour, dont un certain nombre aux États-Unis. Beaucoup de ces fabricants ont introduit de nouvelles technologies pour traiter ce type de matériau, comme l’impression 3D Cold Spray de SPEE3D ou la technologie Inkjet de XJet, par exemple. Nous vous présentons aujourd’hui les principaux fabricants d’imprimantes 3D métal, classés par technologie de fabrication additive utilisée : fusion sur lit de poudre, dépôt de matière sous énergie concentrée, extrusion de matériau ou encore liage de poudre. Nous avons mis à jour la liste avec quelques nouveaux joueurs sur le terrain pour 2023 !

Les imprimantes 3D métal reposant sur un lit de poudre

3D4MEC

La société italienne 3D4MEC, basée à Bologne, est spécialisée dans la conception et la fabrication d’imprimantes 3D métal, en particulier pour l’acier et le laiton (un alliage de cuivre et de zinc). Elle propose deux gammes de produits, toutes deux basées sur la technologie de fusion laser sur lit de poudre. D’une part, nous trouvons le système d’impression 3D 3D4STEEL, spécialisé dans les poudres d’acier non réactives, entièrement personnalisé pour les exigences de production de chaque fabricant. De l’autre, il y a le système de fabrication 3D4BRASS destiné à la création de prototypes et de préséries directement en laiton, sans utiliser de moules ni d’étapes intermédiaires, réduisant ainsi les délais de fabrication et de livraison. Les solutions 3D4MEC visent une grande praticité et facilité de production industrielle, tout en maintenant la haute qualité des pièces finales.

imprimante 3D metal

Crédits photo : 3D4MEC

3D Systems

3D Systems est un des géants de l’industrie de l’impression 3D; c’était d’ailleurs la première entreprise à entrer sur le marché avec sa technologie de stéréolithographie dans les années 1980. Depuis, le fabricant américain a accéléré sa croissance et comptabilise un chiffre d’affaires de près de $600M par an grâce à la vente de ses machines. En 2013, il rachète le constructeur français Phenix Systems pour se positionner sur la fabrication additive métal. Leurs imprimantes 3D métal reposent sur la technologie Direct Metal Printing (DMP) par laquelle un laser haute précision vient solidifier une poudre métallique. Parmi cette gamme, on retrouve les modèles ProX DMP 200 et ProX DMP 300 mais aussi la DMP Dental 100 pour le secteur dentaire. 

imprimante 3D métal

Aconity3D GmbH et ses imprimantes 3D métal modulables

Depuis 2014, Aconity3D développe des solutions de fusion laser sur lit de poudre modulables. AconityONE, AconityMIDI et AconityMINI peuvent être configurées librement grâce à différents modules, allant de systèmes à double laser jusqu’à quatre, en passant par différentes puissances et solutions de chauffage, jusqu’à un processus de surveillance par capteurs.

imprimantes 3D métal

La machine AconityOne

Addup (BeAM)

Fondé en 2016, AddUp est une joint venture réunissant Michelin et Fives. La création de la structure constitue l’entrée officielle de Michelin dans le domaine de la fabrication additive, après l’utilisation d’imprimantes 3D métal durant des années pour fabriquer ses produits. La première imprimante 3D métal lancée par AddUp, la FormUp 350, est toujours commercialisée. Cette imprimante 3D métal, de la famille fusion laser sur lit de poudre, dispose d’un volume d’impression maximal de 350 x 350 x 350mm. Elle est compatible avec des matériaux tels que l’acier inoxydable et le nickel ainsi qu’avec les alliages de titane et d’aluminium. Il en existe également une version plus haut de gamme, la FormUp 350 EVOLUTION. En outre, depuis son acquisition de BeAM en 2018, AddUp propose aussi deux imprimantes 3D métal utilisant la technologie DED, la Modulo 400 et la Magic 800. Elles sont toutes deux haute puissance et capables de prendre en charge un volume d’impression important. Enfin, elles sont compatibles avec deux types de buse de taille et de puissance différentes.

EOS

EOS (Electro Optical Systems) est une entreprise allemande fondée par Dr Hans J. Langer et Dr. Hans Steinbichler en 1989. Depuis, ils se sont tournés vers la fabrication additive et aujourd’hui, EOS s’est développé dans l’impression 3D plastique avec ses imprimantes 3D SLS mais aussi dans la fabrication additive métal. Ils ont lancé une gamme de machines DMLS qui inclut la Precious M080, l’EOSint M280 et l’EOS M100. La vidéo ci-dessous montre comment l’imprimante 3D métal d’EOS produit des pièces complexes :

Farsoon

Farsoon Technologies, qui dispose de sites en Chine, en Amérique du Nord et en Europe, est l’un des principaux fournisseurs de solutions d’impression métal pour diverses applications. La société est spécialisée dans la technologie de fusion laser. Elle est reconnue comme le principal fournisseur en matière d’impression 3D industrielle en Chine depuis sa création en 2009. Toutefois, Farsoon s’est également imposée sur le marché international. Un exemple de sa portée mondiale est le lancement en 2022 de l’imprimante 3D CAMS FS421M sur le marché européen. Cette imprimante 3D métal offre la possibilité de produire des pièces jusqu’à 425 × 425 × 420 mm, avec une taille de machine de 2770 × 3220 × 2350 mm. Elle utilise la technologie de fusion laser et offre aux utilisateurs la possibilité d’utiliser un double laser, permettant une plus grande polyvalence et précision dans l’impression. En termes de matériaux compatibles, cette imprimante 3D métal est compatible avec le cuivre, le titane, l’aluminium et d’autres matériaux, élargissant ainsi les possibilités pour une variété d’applications industrielles.

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GE Additive (Arcam / Concept Laser)

GE Additive est un acteur majeur de la conception et de la fabrication additive métallique. L’entreprise propose ses solutions (machines avancées, logiciels et poudre) à  de nombreux secteurs comme l’aérospatial, le médical ou encore l’automobile. Avec l’acquisition des marques Arcam et Concept Laser, la société a élargi son expertise dans l’impression 3D métal. GE Additive est ainsi en mesure de fournir des solutions exploitant les technologies de fusion sur lit de poudre, notamment celles par faisceau d’électrons d’Arcam. AP&C, la division poudres de GE Additive, permet également au groupe de garantir la production de pièces métalliques de haute qualité à des prix compétitifs.

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Matsuura

Basé au Japon, le fabricant d’imprimantes 3D métal emploie actuellement 300 personnes dans le monde depuis sa création en 1935. Il commercialise des imprimantes 3D hybrides qui combinent des procédés de fraisage CNC et des processus de fabrication soustractive avec de la fabrication additive comme de la fusion sur lit de poudre. L’entreprise vend deux modèles, la LUMEX Avance-25 et la LUMEX Avance-60.

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One Click Metal

One Click Metal est une société allemande qui a son siège à Tamm, près de Stuttgart. Elle s’est spécialisée dans les imprimantes 3D métal utilisant la technologie fusion sur lit de poudre, avec pour objectif de rendre l’impression 3D métal plus simple et plus accessible pour tous types de public. À noter que One Click Metal est une société engagée pour l’environnement, qui utilise de l’électricité provenant à 100% de sources renouvelables.

One Click Metal propose un pack de solutions complet pour la fabrication additive métal, qui comprend un pack d’initiation appelé M PREP, un logiciel, M ONE, où charger les modèles conçus via un logiciel de CAO et l’imprimante 3D M PRINT ainsi que M PUREpro, une station de déballage et de tamisage 2 en 1. L’imprimante 3D M PRINT dispose d’une source laser à fibre de 200 W, qui garantit haute productivité et précision lors du processus d’impression. Elle dispose d’un volume d’impression de 150 mm x 150 mm x 150 mm pour un volume de 1,1 x 1,9 x 0,79 m pour la machine, et elle pèse 440 kg.

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Prima Additive

Prima Additive fait partie du groupe Prima Industrie, leader dans le développement de systèmes laser industriels, machines de traitement de tôle, électronique industrielle et sources laser. Le fabricant, basé à Turin, en Italie, propose des imprimantes 3D utilisant la fusion sur lit de poudre et les technologies laser DED. Il dispose de plus de 40 ans d’expérience dans plusieurs secteurs, notamment l’aérospatial, l’automobile et le secteur médical et dentaire. Les imprimantes de Prima Additive qui utilisent la technologie fusion sur lit de poudre sont compatibles avec des alliages de métal, tels que les alliages d’aluminium, d’acier et de titane. Le fabricant propose actuellement plusieurs solutions d’impression 3D métal de type fusion sur lit de poudre, dont la gamme 150, qui comprend les Print Sharp 150, Print Genius 150 et Print Green 150, et la gamme 300, qui comprend les Print Sharp 300, Print Genius 300 et les Print Brilliance 300 avec différentes configurations laser.

Renishaw

Renishaw est un fabricant anglais d’imprimantes 3D, spécialisé dans le développement de machines industrielles capables de créer rapidement des modèles en métal légers et personnalisés. Depuis qu’il s’est lancé dans la fabrication additive métal, Renishaw a développé 4 imprimantes 3D : la RenAM 500M, la RenAM 500Q, l’AM 250 et l’AM 400. Les machines sont compatibles avec divers matériaux : Titane (Ti6Al4V), Aluminium (AlSi10Mg alloy), Cobalt chrome (CoCr), Acier Inoxydable (316L) et des alliages de nickel.

imprimante 3D métalSamyLabs

SamyLabs est un fabricant relativement nouveau fondé en 2016, situé à Biscaye, en Espagne, et spécialisé dans la fabrication additive SLM (Selective Laser Melting). Il conçoit, fabrique et commercialise des imprimantes 3D métal. C’est la première entreprise espagnole à créer une imprimante 3D métal utilisant cette technologie, et elle prend en charge tous les aspects de celle-ci, que ce soit sur le plan logiciel, électrique… L’Alba 300, une imprimante 3D métal destinée à fonctionner à la fois dans les environnements industriels et bureautiques, est la seule imprimante 3D métal de SamyLabs et ONA.

imprimante 3D metalSharebot

L’entreprise italienne Sharebot a été fondée fin 2013. Elle dispose d’un certain nombre d’imprimantes 3D, et la majorité d’entre elles utilisent la technologie FDM. Cependant, ils possèdent également une imprimante métal, la Sharebot metalONE. La Sharebot metalONE utilise le procédé DMLS (Direct Metal Laser Sintering) et est destinée à la recherche et à la production de pièces métalliques de petite et moyenne taille. La surface d’impression est de 65 x 65 x 100 mm et comporte une couche de 5 à 200 microns de hauteur. L’imprimante est compatible avec l’acier 316L et le chrome cobalt (CoCrMo). Sharebot précise que l’imprimante peut être utilisée dans les secteurs des soins dentaires, de la bijouterie et de l’industrie.

Sisma

Sisma est une entreprise italienne qui a développé une gamme d’imprimantes 3D métal, baptisée mysint et basée sur la technologie de fusion laser métal (LMF en anglais). 5 machines sont aujourd’hui commercialisées, donc la mysint100 et la mysint300. Les imprimantes 3D Sisma ont été conçues pour répondre aux exigences de 4 industries spécifiques : dentaire, joaillerie, médical et industrie plus global.

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SLM Solutions

SLM Solutions est un fabricant allemand d’imprimantes 3D dont l’histoire remonte aux années 1960 ; il est aujourd’hui reconnu comme l’un des principaux acteurs de l’impression 3D métal. L’entreprise possède actuellement 6 imprimantes 3D métal sur le marché : SLM125, SLM280, SLM280 Production Series, SLM500, SLM800 et NXG XII 600. Ces imprimantes 3D sont basées sur la technologie DMLS, brevetée sous le nom de SLM Selective Laser Melting (SLM). Les imprimantes 3D de SLM Solutions offrent de multiples options laser, un revêtement bidirectionnel et une manipulation de la poudre en boucle fermée pour créer des pièces métalliques complexes en solidifiant la poudre métallique couche par couche.

Trumpf

Trumpf est un autre fabricant allemand qui touche à plusieurs industries dont l’impression 3D. Elle a mis au point des machines basées sur deux technologies différentes. 3 imprimantes utilisent la technologie de fusion métal par laser – un procédé similaire au frittage laser direct de métal. Parmi ces imprimantes, on retrouve la TruPrint 3000. De plus, Trumpf a développé deux imprimantes basées sur la technologie de dépôt de métal direct, dont la TruLaser Cell 3000.

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Velo3D

Velo3D est un fabricant américain fondé par Benny Buller qui souhaitait aider les entreprises à adopter les technologies métalliques en développant le logiciel 3D Flow ™. Celui-ci permet d’accélérer le design en impression 3D et de collaborer avec des ingénieurs pour la conception et la préparation de pièces pour impression 3D. Pour compléter ses développements, l’entreprise a créé en 2018 son imprimante 3D Sapphire ™ System, dotée de la technologie brevetée Intelligent Fusion ™, basée sur un lit de poudre. La machine est capable d’imprimer des pièces complexes en utilisant peu de supports, à l’inverse de solutions concurrentes. Si vous souhaitez acquérir l’une des solutions avancées de VELO3D, n’hésitez pas à visiter le site d’ExcelenciaTech, distributeur de la marque en Europe.

imprimante 3D métal

Xact Metal

Fondé en 2017, Xact est situé en Pennsylvanie et opère dans le parc d’innovation de l’université d’État de Penn, qui abrite certaines des plus grandes entreprises technologiques de l’état. Leur objectif est de rendre l’impression 3D métal abordable et de collaborer à long terme avec le gouvernement américain. Ils disposent actuellement de trois imprimantes 3D métal, la XM200C, la XM200S et leur dernier modèle, la XM300C. Les deux premières imprimantes utilisent la technologie de fusion laser sur lit de poudre grâce à leur technologie Xact Core™ en instance de brevet. Pour ce qui est de la XM300C, elle offre un grand volume de construction (10 x 13 x 13 pouces ; 254 x 330 x 330 mm) et deux ou quatre multi-lasers indépendants de haute précision. Xact affirme que cela permet d’imprimer les composants jusqu’à quatre fois plus vite. Enfin, elle est dotée de deux chambres d’alimentation pour réduire le temps de fabrication et augmenter la productivité.

Les machines par dépôt de métal sous énergie concentrée (DED)

Addilan

Addilan a été créé en 2017 en Espagne par Ona Electroerosión et Maher Holding. Ces deux fabricants de machines-outils disposaient de plusieurs dizaines d’années d’expérience dans le domaine et souhaitaient se diversifier. 

Avec pour objectif de développer une solution alternative devant rendre la production plus compétitive, Addilan a développé une solution basée sur la technologie WAAM (Wire Arc Additive Manufacturing), qui appartient à la famille du dépôt de matière sous énergie concentrée (DED). Cette méthode de soudage consiste à superposer des couches de fils métalliques, avec pour matériaux l’acier, les alliages de titane ou d’aluminium et les superalliages. La société s’est positionnée sur le créneau des imprimantes 3D haute performance dédiées aux composants métalliques de grande valeur, de moyenne à grande taille, s’implantant ainsi dans des secteurs industriels exigeants tels que l’aéronautique, l’aérospatial, l’énergie ou encore le secteur maritime. 

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DMG Mori

DMG Mori est un fournisseur mondial qui a plus de 20 ans d’expérience dans la fabrication additive de composants métalliques. Le fabricant propose des chaînes de processus complètes pour les processus additifs avec la technologie DED et SLM (L-PBF). En particulier, les solutions proposées pour la technologie SLM sont la Lasertec 12 et la Lasertec 30 Dual, qui disposent d’un volume d’impression allant jusqu’à 300 x 300 x 350 mm et d’un système ouvert. Pour la technologie DED, en revanche, l’offre est plus large, incluant des solutions hybrides : Lasertec 65 DED et DED hybride ; Hybride Lasertec 125, 3000 et 6600 DED.

imprimante 3D metalEvobeam 

Evobeam est une société allemande qui dispose de plus de 30 ans d’expérience dans la conception et la production de traitement de faisceaux sous vide pour les secteurs aéronautique et automobile. L’entreprise est spécialisée dans plusieurs techniques de fabrication additive, notamment la fusion laser sur lit de poudre dans un four sous vide, la fusion par faisceau d’électrons sous vide et le soudage par diffusion. L’entreprise dispose d’une gamme de systèmes d’impression pour chacun de ces processus. Pour les structures plus petites et complexes, Evobeam propose l’imprimante fusion laser sur lit de poudre dans un four sous vide SLaVAM, qui se distingue par des chaînes de production considérablement raccourcies et convient ainsi à la production en série mais également à la recherche et au développement. L’imprimante 3D WiLaVam, pour sa part, fonctionne avec du fil, avec la technologie de fusion par faisceau d’électrons. Elle est particulièrement adaptée à la fabrication de prototypes et à toute production en série ultérieure. Le système DAM est basé sur l’assemblage couche par couche de métaux avec de la céramique ou des métaux non soudables.

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L’imprimante SLaVAM d’Evobeam

Formalloy

Formalloy est spécialisé dans la fabrication d’imprimantes à dépôt de matière sous énergie concentrée (DED). Depuis sa création en 2016, l’entreprise a considérablement développé cette technologie et est désormais capable de produire des machines remarquables. Le processus DED des séries X et L de Formalloy a un taux de dépôt maximum de 7 kg par heure, une résolution de 0,5 mm, une efficacité de poudre maximum de 95 % et jusqu’à cinq axes d’impression. L’entreprise propose également des fonctions de surveillance en cours du processus ainsi que des solutions OEM auxiliaires. Ces solutions comprennent une tête de dépôt de métal, des dispositifs d’alimentation en matériaux et des lasers. Formalloy offre également un service de fabrication et de réparation de pièces pour ses clients.

Gefertec

Gefertec a été fondée à Berlin en 2015 et est aujourd’hui principalement connue pour sa technologie 3DMP®. Cette technologie combine le processus WAAM (wire arc additive manufacturing) avec un système de machine CNC. De plus, la technologie comprend un logiciel CAM intégratif et une assurance qualité. La société allemande propose l’ARC 605 et l’ARC 603 avec le are-machine-pur, où le dernier chiffre indique le nombre d’axes pour l’usinage. Alors que l’ARC 603 peut produire des pièces métalliques jusqu’à 3 m³ avec une masse maximale de 3 000 kg, l’ARC 605 produit des pièces jusqu’à 0,8 m³ avec une masse maximale de 500 kg.

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InssTek

InssTek est un fabricant sud coréen d’imprimantes 3D métal créé en 2001 qui a développé sa propre technologie, la Direct Metal Tooling (DMT) qui se rapproche du dépôt de métal sous énergie concentrée. Le fabricant a lancé trois modèles, la MX-400 qui correspond à son entrée de gamme, la MX-600 et leur plus grande, la MX-1000.

imprimante 3D métal

Meltio

Meltio a été fondé en 2019 grâce à la collaboration de deux entreprises du secteur de la fabrication additive, Additec et Sicnova. Spécialisée dans le domaine de l’impression 3D métal, la startup basée entre les Etats-Unis et l’Espagne a recours à la technologie Multi-Metal 3D Printing. Un processus qui permet de bénéficier des avantages des technologies de poudre et de fil en une seule et même machine. Produit phare de l’entreprise, la M450 offre justement une grande flexibilité et liberté de conception grâce au processus Multi-Metal 3D Printing, de par sa capacité à fabriquer des pièces avec des fils de soudure ou avec de la poudre. Il est également possible de combiner les deux matériaux, sans avoir à changer de buse. Enfin, d’après le fabricant, ses machines seraient de loin les plus accessibles du marché de l’impression 3D métal.

MX3D

MX3D est une société basque qui propose des solutions d’impression 3D métal qui utilisent la technologie wire arc additive manufacturing (WAAM), une méthode de soudage qui forme les pièces en superposant des couches de fils métalliques. MX3D a conçu MetalXL, le premier flux de travail dédié à la technologie WAAM, qui permet de gérer le flux, depuis le programme de CAO jusqu’à l’impression du modèle en une seule fois. Grâce notamment à sa technologie brevetée, à son robot industriel standard (qui comporte 6 à 8 axes ainsi qu’un contrôleur de process intelligent rétroalimenté en temps réel et enregistre les données en haute résolution), à sa plate-forme MetalXL et à son système clé en main M1 Metal AM, MX3D facilite l’impression 3D métal à grande échelle. Un exemple d’application connu est la construction d’un pont en métal imprimé en 3D au centre d’Amsterdam. 

Norsk Titanium

Norsk Titanium est un fabricant spécialisé dans le développement de machines utilisant le procédé DED. L’entreprise a breveté le procédé Rapid Plasma Deposition (RPD). Cette technique consiste à fondre un fil de métal avec comme source de chaleur du plasma dans un environnement inerte de gaz argon. L’objectif de cette solution d’impression 3D est simple : utiliser moins de matériaux ainsi que réduire l’usinage, les délais de fabrication et les stocks. Parmi les imprimantes 3D proposées par Norsk Titanium, la société propose la MERKE IV, une machine industrielle capable de réaliser des pièces de 900 x 600 x 300 mm. D’après le fabricant, il s’agit d’une solution de production de 4e génération. Elle est conçue pour la production de pièces adaptées à des secteurs exigeants comme l’aérospatial. L’imprimante 3D est compatible avec le titane, les alliages de nickel, l’acier et l’acier inoxydable.

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Optomec

Optomec est un fabricant américain d’imprimantes 3D métal qui, depuis sa création, a déposé plus de 35 brevets et employé une soixantaine d’employés. Optomec est reconnu pour sa technologie d’impression 3D métal LENS, basée sur le principe de dépôt de métal sous énergie concentrée. Cette société a fabriqué sa première imprimante 3D LENS en 1998. Elle dispose actuellement de 7 solutions d’impression 3D sur métal dont la LENS 450 et la LENS 850-R.

imprimante 3D métal

Sciaky

Sciaky est la plus vieille entreprise de notre liste puisqu’elle a été créée en 1939 et fournissait à l’époque des systèmes de soudage pour les avions américains pendant la Seconde Guerre mondiale. Plus récemment, Sciaky a développé sa technologie Electron Beam Additive Manufacturing (EBEAM). Au lieu d’utiliser une poudre métallique comme matériau source, elle utilise des tiges de métal soudées via un faisceau d’électrons. Elle compte aujourd’hui 5 modèles d’imprimante 3D métal, notamment la EBAM 300 et l’EBAM 150.

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Sotimeco

Fabricant français basé en région Nouvelle-Aquitaine, Sotimeco est spécialisé dans le développement de machines pour la fabrication additive métallique selon le procédé DED. La société propose l’imprimante DED GICAM 1500. Avec un volume d’impression de 1 500 x 500 x 500 mm et une vitesse d’impression maximale de 40 mm/s, l’imprimante 3D métal fonctionne avec de la poudre ou du fil. Elle dispose d’une source laser à fibre PRC-C 1000 de 1 kW et d’une cabine de 6 x 2,5 m avec un système de dépoussiérage et de filtrage intégré.

WAAM3D

WAAM3D (Wire Arc Additive Manufacturing 3D) est une technologie d’impression 3D métal pionnière développée par l’Université de Cranfield au Royaume-Uni. Il s’agit d’une forme de fabrication additive qui utilise des arcs électriques pour fondre et déposer des fils de métal couche par couche, permettant la construction de composants métalliques à grande échelle avec une structure améliorée. Grâce à ses bras robotisés et à son alimentation en fil, l’imprimante 3D roboWAAM de WAAM3D prend en charge des géométries et des structures complexes avec une grande précision.

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La roboWAAM de WAAM3D

Les imprimantes 3D par extrusion de métal

Markforged (Digital Metal)

Fondée en 2013 par Greg Mark, la société Markforged, au départ spécialisée dans la technologie d’extrusion de matière, notamment avec des filaments à base de fibres de carbone, s’est lancée dans le liage de poudre avec le rachat de Digital Metal en 2022. 

Markforged est donc devenu propriétaire de la technologie exclusive de liage de poudre de Digital Metal, l’intégrant à sa plate-forme de conception et d’impression en ligne, la Digital Forge. La technologie de Digital Metal est reconnue pour sa grande productivité ainsi que pour ses excellentes résolution et qualité de surface.

L’objectif de Markforged est, à terme, de produire des pièces finales en métal de haute précision en grandes séries, et ce de manière distribuée grâce à son implantation à l’échelle mondiale. Le groupe compte concurrencer Desktop Metal, qui a racheté ExOne en 2021, devenant ainsi le premier acteur dans le secteur du liage de poudre. Grâce à son nouveau positionnement, Markforged prévoit de faire son entrée dans de nouveaux secteurs, notamment ceux de la médecine, de l’automobile et des produits de luxe.

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La Metal X de Markforged

Triditive

Triditive est une entreprise espagnole fondée par Mariel Diaz en 2013, qui s’est d’abord concentrée sur la technologie FDM et le développement d’imprimantes 3D en kit. Aujourd’hui, la startup est surtout connue pour sa solution de fabrication additive métal appelée AMCELL. L’objectif principal de Triditive est de faciliter l’adoption de l’impression 3D métal par l’industrie d’aujourd’hui. Plus précisément, la machine de Triditive comporte des modules automatisés basés sur la technologie AMD (Automated Multimaterial Deposition) et est capable de fabriquer des pièces métalliques par extrusion. Ensuite, un processus de frittage est effectué pour obtenir une pièce 100% métallique avec une meilleure qualité de surface. AMCELL a montré le potentiel de la fabrication additive, et en particulier, la fabrication de pièces métalliques avec des procédés optimaux et plus flexibles.

ValCUN

ValCUN est une jeune entreprise belge qui a développé une solution d’impression 3D métal avec la technologie Molten Metal Deposition. Leur solution Minerva produit des pièces en faisant fondre un filament métallique, tout comme dans le procédé d’impression 3D polymère (FFF).

L’imprimante 3D est spécialement conçue pour la fabrication additive de pièces en aluminium, mais elle est livrée avec des paramètres ouverts et un système de matériau ouvert. Même l’acquisition de données et l’architecture de la buse sont ouvertes, laissant à l’utilisateur la possibilité de modifier les paramètres selon ses besoins.

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Les imprimantes 3D métal qui fonctionnent par liage de poudre

Desktop Metal (ExOne)

Desktop Metal est une entreprise américaine qui, depuis sa création en 2015, s’est concentrée sur la réduction du coût de l’impression 3D d’objets métalliques complexes et l’accélération de la production de ces pièces métalliques. Le premier objectif de Desktop Metal est de faire passer la fabrication additive au niveau supérieur et de changer, à long terme, la façon de produire en masse. L’entreprise définit cette vision avec l’expression « AM 2.0 ». Bien que Desktop Metal s’appuie initialement davantage sur l’extrusion de matière métal, l’entreprise se concentre aujourd’hui davantage sur le liage de poudre. Desktop Metal propose actuellement quatre gammes d’imprimantes, qui fonctionnent principalement avec cette technologie. Dans la gamme Production System™, vous trouverez les imprimantes métalliques à grande vitesse P1 et P50. La gamme X combine le liage de poudre avec le métal et la céramique et comprend les modèles InnoventX, X25Pro et X160Pro. La gamme X provenait à l’origine d’ExOne, mais a été conservée par Desktop Metal depuis l’acquisition de la société en 2021. Alors que la gamme Shop System™ est orientée vers la production en série de pièces métalliques personnalisées, la Studio System™2 est particulièrement intéressante pour la production de pièces métalliques bureau. La Studio System™2 est basée sur l’extrusion et extrêmement pratique pour la production et le prototypage à petite échelle grâce à son processus simple en 2 étapes.

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La Studio System 2 (crédits photo : Desktop Metal)

HP rejoint le marché avec HP Metal Jet

Il y a presque un an, le géant américain HP annonçait le lancement de sa première solution métallique, la HP Metal Jet. Depuis son arrivée sur le marché, HP est devenu l’un des principaux fabricants d’imprimantes 3D industrielles et ne pouvait donc pas passer à côté du métal. La nouvelle machine métallique repose sur la projection d’un liant et d’une poudre métallique, solidifiée couche par couche par une source de chaleur. Le liant est retiré directement dans l’imprimante 3D, tandis que l’étape de frittage doit être effectuée dans un four approprié.

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Crédits photo : 3Dnatives

Sinterjet

Basée à Istanbul, la société turque Sinterjet se consacre à la conception et à la fabrication de solutions avancées de fabrication additive métal. Présentée à Formnext 2022, sa solution phare Sinterjet M60 est basée sur la technologie de liage de poudre permettant de créer des pièces métalliques précises. La caractéristique de l’entreprise et, en particulier, de cette machine, est sa taille compacte. Par rapport aux autres imprimantes 3D du marché, la M60 est une solution de bureau capable de créer des pièces complexes jusqu’à 160 x 60 x 60 mm avec un minimum d’effort requis de la part des utilisateurs. Cela remplit l’une des missions de Sinterjet : offrir des solutions plus compactes, avec un flux de travail simplifié et une puissance de traitement intégrée.

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Les imprimantes 3D métal utilisant d’autres technologies

ADMATEC

ADMATEC est une entreprise hollandaise fondée en novembre 2013 après la réussite d’un projet de recherche en 2012. Elle a développé son imprimante 3D métal, l’AdMetalFlex 130 qui repose sur la technologie Digital Light Processing (DLP). La machine mélange une résine photosensible et une poudre métallique, et utilise un laser pour les fusionner de la même manière que  son imprimante 3D céramique.

imprimante 3D métal

Exaddon, l’impression 3D métal submicronique

Exaddon a développé son imprimante 3D métal baptisée CERES. Elle peut imprimer des métaux avec une résolution aussi fine que 1 µm, offrant un très haut niveau de détail. Elle a un volume de 100 x 70 x 60 mm et imprime à température ambiante, sans aucun post-traitement nécessaire. Elle peut également imprimer des pièces en surplomb sans avoir besoin de structures de support, une rareté parmi les technologies métalliques.

Inetyx

Inetyx est un fabricant français qui a développé une imprimante métal par micro-soudage selon le procédé AMW (Additive Micro Welding). Au lieu d’utiliser de la poudre, cette machine vient déposer des bandes métalliques de section rectangulaire qui vont être micro-soudées par laser. Cette technologie permet ainsi de combiner différents métaux dans une seule et même couche. L’imprimante AMW 300X est dotée d’un volume d’impression de 300 x 300 x 300 mm.

Pollen AM

Le français Pollen AM a récemment dévoilé deux nouvelles imprimantes 3D, une céramique et une métal. Cette dernière repose également sur le procédé de fabrication indirecte métallique MIM (pour Moulage par Injection de Métal) et utilise des granulés de métal – de l’acier inoxydable 316L, du titane et de l’acier inoxydable 17-4. Leur imprimante 3D métal, la PAM Series M, serait disponible à partir de 68 900€, un prix parmi les plus bas du marché.

imprimante 3D métal

Tritone et sa technologie MoldJet

Tritone est un fabricant de solutions d’impression 3D métal et céramique basé en Israël. Fondée en 2017, l’entreprise fournit des pièces métalliques et céramiques aux secteurs automobile, médical, électronique et aérospatial. Tritone propose deux solutions : le Dominant et le Dim. Les deux imprimantes utilisent la technologie dite MoldJet, qui permet de produire des pièces métalliques et céramiques à l’échelle industrielle à une vitesse particulièrement élevée. Elle est adaptée aux structures complexes à haute densité. Tritone fournit en outre un logiciel permettant de contrôler en temps réel tout le cycle de production sur site et à distance. Selon le fabricant, il devrait rendre la production de pièces métalliques plus facile et plus accessible.

 

XJet

XJet est notre seul fabricant israélien, fondé par Hanan Gothait. L’entreprise est principalement connue pour sa technologie innovante NanoParticle Jetting qui pourrait révolutionner la fabrication à base de métal et de céramique. Ses imprimantes 3D permettent de créer un objet en métal en utilisant un matériau composé de fines gouttelettes de métal en suspension dans une encre liquide. Le fabricant israélien produit pour l’instant deux imprimantes, la X Carmel 700 et la X Carmel 1400. La vidéo ci-dessous présente la technologie brevetée :

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Les 6 commentaires

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  1. Loïc le Cerf dit :

    Digital Metal ?

  2. David MULLER dit :

    Bonjour,

    J’avoue être particulièrement déçu par la qualité de cet article dans lequel je note moult erreurs ou omissions même dans les gammes de machines présentées …

    Sans chercher à les relever toutes, je me dois tout de même de noter une absence de taille qui est AddUp – JV 50/50 entre FIVES et MICHELIN, qui propose aujourd’hui entre autre sa FormUp350 (volume 350*350*350) et sa solution unique le FlexCare (atelier HSE modulable de travail en zone poudre)

    https://uploads.disquscdn.com/images/007298677615628b15e5eba0975e1c317875f5320579da1d1df2e59cfd0e7918.jpg

    Il serait pertinent je pense de rapidement updater cet article.

    A votre disposition.

    1. Aérocentre dit :

      C’est pas faux !

    2. Loïc le Cerf dit :

      C’est pas faux ! Mais je pense qu’ils ne lisent pas beaucoup les commentaires…

  3. Bonjour Mélanie,
    Dans votre article, il manque la société INETYX, société française qui propose le procédé breveté AMW, comme Additive Micro Welding. Il s’agit d’un procédé d’impression 3D métal mono et multi matériaux par micro soudure de fil de section rectangulaire avec usinage simultané, afin d’obtenir des surfaces fonctionnelles finies selon les mêmes caractéristiques de rugosité et de précision que l’usinage.
    Il s’agit d’un procédé hybride, qui permet de réaliser autant de détails que les procédés SLM.
    En l’absence de poudre, les contraintes HSE, sont réduites.
    Je vous remercie de faire connaitre notre existance.
    Bien cordialement,

  4. bonjour Mélanie,
    Je viens de relire l’article et je vois qu’il n’a pas été remis à jour (comme le soulignait David Muller il y a 3 mois!).
    Il manque moults fournisseurs de machines.
    Au niveau Français, en dehors de Addup/BeAM, il manque aussi PRODWAYS avec leur procédé RAF.
    Bien cordialement.
    bien cordialement.

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