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Daqri, la startup qui imprime en 3D à partir d’hologrammes

Publié le 27 février 2017 par Mélanie W.
impression 3D hologramme

Daqri est une startup américaine qui a mis au point une imprimante 3D qui fonctionne grâce à des hologrammes. Elle est également spécialisée dans la réalité virtuelle et a notamment fabriqué des lunettes connectées et des affichages tête haute pour les voitures. Par exemple, elle projette des informations de navigation ainsi que le compteur de vitesse sur le pare-brise.

La startup se focalise désormais sur l’impression 3D et l’élaboration d’un processus plus rapide en utilisant des hologrammes : Daqri a développé une technologie d’impression 3D qui utilise des lasers pour transformer un monomère photosensible en plastique solide. Toutefois, au lieu de créer une forme couche par couche, cette technologie peut imprimer une pièce entière d’un seul coup grâce à l’holographie.

impression 3D hologramme

L’entreprise a créé une puce holographique qui peut concevoir des hologrammes sans avoir recours à des processus optiques complexes. Elle projette un hologramme dans une boîte de pétri remplie d’une sorte de gelée faite de monomères photosensibles. Ces derniers se solidifient en plastique au contact du laser pour former l’objet projeté.

L’imprimante ne peut créer que de petits objets pour le moment. Mais une agrafe par exemple ne prend que 5 secondes à imprimer comparé aux quelques minutes nécessaires sur une imprimante 3D ordinaire.

impression 3D hologramme

Une agrafe peut désormais être imprimée en 5 secondes

Seamus Blackley, directeur de recherche de Daqri, explique que la pièce finale est plus solide car conçue d’une traite. En effet, avec des imprimantes 3D ordinaires, la tête d’impression fait des allers-retours qui viennent déposer une sorte de fibre qui fragilise l’objet final.

Un autre avantage de cette imprimante 3D est qu’elle ne nécessite pas de supports d’impression. Le temps d’impression est également une belle avancée et devrait être similaire quelle que soit la taille de l’objet.

Toutefois, David Lakatos, chef de produit chez Formlabs, note que la chaleur pourrait être une limite à ce procédé : « La polymérisation est un procédé exothermique. Imprimer une pièce plus rapidement implique qu’il y ait beaucoup d’énergie libérée par la réaction. » Cela pourrait entraîner la fonte de pièces plus grandes. En plus de cela, le matériel utilisé ne permet de créer que des formes peu épaisses. Daqri espère augmenter cette épaisseur en agrandissant la puce holographique.

Que pensez-vous de ce nouveau dispositif d’impression 3D? Partagez votre opinion dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.

 

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