L’impression 3D trouve sa place dans les data-centers
IO est un data-center ultra-moderne basé à Phoenix en Arizona. L’entrepôt qui contient des milliers de serveurs gère des données sensibles, comme les mails, les base de données ou les requêtes sur un moteur de recherche, de grands groupes comme Goldman Sachs, Allianz ou bien encore CBS.
Depuis peu, cette usine numérique s’est mise à utiliser une simple imprimante 3D de bureau pour réaliser les prototypes de baies contenant les serveurs, sortes de grosses armoires électriques devant supporter les racks d’équipements informatiques, leurs alimentations ainsi que les systèmes de ventilation. Les baies développées par IO sont modulables et peuvent s’emboîter entre elles à la manière des Lego pour former des serveurs de plus grande capacité. Et c’est parce que ces armoires sont customisables que l’impression 3D de modèles réduits prend tout son sens…
Andreas Zoll, Vice Président chez IO, voit un réel avantage à recourir à une telle technologie « cela nous a permis d’avoir un procédé bien plus agile et rapide » avant d’ajouter « je peux l’avoir (le prototype) assez rapidement et pour un prix plus faible, si ca ne marche pas, nous pouvons retravailler immédiatement le design pour trouver le bon ».
Par le passé, le data-center passait par des prestataires pour réaliser les maquettes réduites de ses armoires, ce qui pouvait lui revenir entre $300 et $400 par pièce et jusqu’à deux semaines d’attente parfois. Aujourd’hui, le recours à une imprimante 3D comme la Replicator 2X lui permet de réaliser ses propres prototypes pour un coût d’environ $0,75 et en seulement quelques heures. La société utilise également son imprimante 3D pour imprimer des poignées de porte, des porte-câbles ou pour sécuriser certains équipements.
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