L’ascension et la chute de la fabrication additive métal
Le cabinet d’études IDTechEx vient de publier un nouveau rapport sur la fabrication additive métal. Intitulé Metal Additive Manufacturing 2020-2030, celui-ci brosse un tableau complet du marché de l’impression 3D métal, en se penchant sur les différentes technologies existantes, les applications possibles, les matériaux compatibles, etc. Selon la nouvelle étude, la fabrication additive métal a connu une importante chute cette année, principalement due au COVID, et la courbe de ne redressera pas tout de suite ; il faudra attendre 2025 pour que les technologies rebondissent correctement. En 2030, les revenus générés devraient être beaucoup plus importants grâce à une croissance exponentielle des matériaux disponibles.
Cela fait maintenant 5 ans que les procédés métalliques ont explosé avec l’arrivée d’acteurs qui ont baissé le coût d’accès à la technologie. Les industriels s’y penchent avec attention car elle offre davantage de liberté de forme, de possibilités en termes de personnalisation ou encore une réduction des délais avec une production décentralisée. La fabrication additive métal reste toutefois complexe et la courbe d’apprentissage est plus rude que celle de certains procédés plastiques. Selon IDTechEX, cela n’empêchera pas les professionnels d’investir dans des machines puisqu’en 2030, les revenus liés à l’impression 3D métal ne seront jamais aussi importants.
Une croissance tirée par les matériaux
Le rapport réalisé par IDTechEX montre que les matériaux seront la composante clé du marché de demain. Tout comme pour les plastiques, les acteurs cherchent à proposer des alliages métalliques plus performants, des métaux amorphes ou encore des procédés capables d’en combiner plusieurs. On se souvient par exemple de cette grande roue dentée imprimée en 3D par Heraeus avec des matériaux amorphes. L’étude souligne aussi que la poudre de titane sera le principal métal utilisé en 2030.
Côté applications, IDTechEX prévoit que les principaux utilisateurs de la fabrication additive métal seront l’aérospatiale et la défense, le médical et le dentaire et enfin l’automobile – pour ce dernier secteur, la croissance ne devrait être visible qu’à partir de 2027. Notons d’ailleurs que le déclin observé de 2020 à 2025 est notamment dû à la chute du secteur aérospatial suite à la pandémie. La reprise devrait commencer timidement en 2021, pour progressivement augmenter en 2025 et atteindre un pic en 2030.
Enfin, ce rapport est une occasion de revenir sur les différents procédés qui existent sur le marché et de les examiner avec attention selon des critères précis : volume d’impression, précision, prix, compatibilité des matériaux, etc. L’objectif est d’identifier les lacunes potentielles du marché et les applications d’utilisation finale. Pour cela, une cinquantaine d’entreprises ont été interrogées, des principaux OEM aux startups innovantes en passant par les fournisseurs de poudre. Vous pouvez acheter ce rapport ICI pour avoir l’ensemble des résultats et informations.
*Crédits photo de couverture : Materialise
Que pensez-vous de la fabrication additive métal ? L’utilisez-vous aujourd’hui ? Partagez votre avis dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne YouTube ou suivez-nous sur Facebook ou Twitter !
Estoy realmente impresionado y maravillado con las tecnologías 3D, espero lograr ver todos eso maravillosos avances e incluso disfrutar de ellos, aunque sea como consumidor!
Éxitos y espero que avancen mucho más rápido de lo esperado!