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Des chercheurs développent des greffes osseuses personnalisées grâce à l’impression 3D

Publié le 13 mai 2025 par Carla C.

L’impression 3D transforme peu à peu le domaine médical en offrant des solutions de plus en plus sophistiquées. Récemment, une équipe de chercheurs de l’Université de Waterloo a mis au point un matériau qui reproduit les caractéristiques mécaniques des os humains. Grâce à sa capacité à être imprimé en 3D avec une extrême précision, ce matériau pourrait, à terme, permettre de concevoir des remplacements osseux sur mesure, offrant ainsi une réponse personnalisée aux patients.

Inspiré par ses collaborations avec des chirurgiens orthopédiques à l’hôpital Mount Sinai de Toronto, le professeur Thomas Willett, spécialiste en conception des systèmes, a pris conscience de la complexité des techniques actuelles de reconstruction osseuse. Face à ces procédures lourdes et techniquement exigeantes, il a envisagé une approche radicalement nouvelle : exploiter le potentiel de l’impression 3D pour créer des substituts osseux plus accessibles, précis et personnalisables.

 

Un matériau innovant pour une greffe osseuse sur-mesure

Dans de nombreux cas, la chirurgie reconstructive exige la restauration de segments osseux endommagés. Traditionnellement, cette tâche repose sur l’utilisation de pièces métalliques ou de greffons issus de donneurs humains, censés favoriser la régénération osseuse. Cependant, cette approche pose un défi de taille : trouver un fragment osseux suffisamment compatible, tant en forme qu’en structure, avec celui du patient s’avère souvent complexe, voire impossible, compromettant parfois l’efficacité du traitement. L’émergence de matériaux compatibles avec le corps humain et adaptés à l’impression 3D ouvre de nouvelles perspectives en chirurgie osseuse. Elle permettrait aux praticiens de concevoir des implants ajustés à l’anatomie de chaque patient, simplifiant ainsi les interventions. Cette approche sur mesure réduirait les complications post-opératoires, comme les infections ou le rejet. Selon le professeur Willett, « cela éliminerait le recours aux vis et plaques métalliques habituellement utilisées par les chirurgiens. »

Les chercheurs de l’Université de Waterloo ont mis au point un nouveau matériau nanocomposite, combinant une graisse semblable à un triglycéride avec une particule minuscule appelée hydroxyapatite. Selon le Dr Willett, cette particule joue un double rôle essentiel : elle renforce la structure du matériau, le rendant plus solide et durable, tout en créant une surface idéale pour favoriser l’intégration avec les cellules osseuses. Au fur et à mesure de la guérison, ce matériau facilite l’intégration du greffon avec le tissu osseux environnant, permettant une régénération progressive et naturelle de l’os endommagé. Les chercheurs poursuivent actuellement l’amélioration de leur matériau afin qu’il soit à la fois compatible avec le corps humain et parfaitement adapté à l’impression 3D.

L’objectif des chercheurs est de concevoir un matériau qui puisse supporter les contraintes physiques du corps humain, tout en se dégradant progressivement pour favoriser la régénération osseuse. Leur ambition est également de rendre ce matériau compatible avec les imprimantes 3D les plus avancées, assurant ainsi des greffons parfaitement adaptés à l’anatomie de chaque patient.

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