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La fusée de la mission Artémis de la NASA décolle avec des pièces imprimées en 3D

Publié le 21 novembre 2022 par Tom Comminge
Artémis

C’est un grand pas pour le retour de l’Homme sur la Lune ! La fusée la plus puissante du monde de la NASA, Artémis 1, a été lancée le 16 novembre dernier. Après plusieurs reports liés à des problèmes techniques et des conditions météorologiques défavorables, le décollage s’est déroulé depuis la Floride en direction de notre satellite naturel. Cette mission marque le début du programme américain de retour sur la Lune nommé Artémis. Son but : vérifier que le vaisseau spatial de la NASA, Orion, est capable de transporter en toute sécurité un équipage sur la Lune. 

Pour parvenir à soulever cette capsule spatiale, Aerojet Rocketdyne, une société américaine spécialisée dans la conception de moteurs-fusées, a construit quatre moteurs RS-25 qui ont été installés sur la fusée. Ils ont été imaginés à la fois pour résister aux températures les plus extrêmes, mais aussi pour donner assez de puissance à la fusée pour qu’elle fasse le tour de la Lune et ensuite qu’elle puisse revenir sur Terre. La particularité de ces moteurs est qu’ils disposent de nombreuses pièces imprimées en 3D.

Artémis

Photo d’Orion, le vaisseau spatial de la NASA. (Crédits photo : NASA)

L’impression 3D métal pour la fabrication des pièces imprimées en 3D

Pour la conception de la fusée, Aerojet Rocketdyne a fourni 39 éléments propulsifs, dont 38 moteurs liquides et 1 moteur solide. La société américaine a aussi préparé 14 réservoirs à haute pression. Pour la majeure partie de ses composants, elle a utilisé l’impression 3D métal, plus particulièrement la technique de fusion laser sur lit de poudre (SLM). Cette technologie a permis de réduire les coûts de production globaux des moteurs de 35 % selon le constructeur. Après des années de retards et des milliards de dépassements, la fabrication additive démontre toute son utilité en termes de gestion des dépenses. 

Par ailleurs, Northrop Grumman, une autre société américaine spécialisée dans les secteurs de l’aéronautique et de la défense, a fabriqué des boosters conçus pour la poussée de la fusée pendant les deux premières minutes du décollage. Comme les moteurs RS-25, ces derniers ont bénéficié de la technologique de fabrication additive. Cependant, aucune information n’a été donnée sur le procédé utilisé pour la construction de ces boosters. 

« Ce lancement réussi signifie que la NASA et nos partenaires sont sur la bonne voie pour explorer plus loin que jamais l’espace dans l’intérêt de l’humanité », a déclaré Jim Free, administrateur associé adjoint de la NASA pour la direction des missions de développement des systèmes d’exploration.

Avec les missions Artémis, la NASA ouvre la voie vers une possible présence de l’Homme sur la Lune. Si la première étape s’avère être un succès, la prochaine mission, Artémis II, se déroulera au plus tôt en 2024, et transportera quatre astronautes. Artémis III suivra ensuite avec comme objectif : un atterrissage sur la Lune. Pour plus d’informations sur le projet, cliquez ICI. Des recherches sont d’ailleurs en cours pour essayer de trouver un moyen de construire sur la Lune. L’Université de Floride centrale a réussi à créer des briques à partir de régolithe lunaire et d’eau salée imprimées en 3D qui pourraient être utilisées sur un camp de la base Artémis.

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*Crédits photo de couverture : NASA

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