menu

Grâce à la numérisation 3D, Flo Mask protège les enfants de la pollution

Publié le 6 décembre 2021 par Philippe G.
Flo Mask

Afin de fabriquer des produits personnalisés, la numérisation est probablement l’une des méthodes les plus efficaces et fiables. D’autant plus que les scanners 3D sont aujourd’hui de plus en plus précis et rapides. Que ce soit pour créer des modèles anatomiques adaptés, des lunettes ou des chaussures personnalisées, les technologies 3D ont prouvé à de multiples reprises l’étendue de leurs possibilités. Kevin Ngo, un père de famille vivant dans la Silicon Valley, a, grâce aux solutions de numérisation d’Artec, développé le projet Flo Mask. Une application visant à protéger les enfants de 4 à 12 ans des virus et de la pollution de l’air.

C’est en 2018, suite à un été marqué par les incendies de forêt les plus mortels et destructeurs jamais enregistrés en Californie, que Kevin Ngo a lancé son projet. Après avoir testé des dizaines de solutions, finalement jugées trop lentes ou insuffisamment précises, le père de famille s’est tourné vers la numérisation. Pour ce faire, il a fait appel aux services de l’entreprise luxembourgeoise Artec, spécialisée dans le développement de scanners 3D et de logiciels 3D depuis maintenant plusieurs années. Pour allier précision, vitesse et résolution, Kevin et la société ont opté pour le scanner 3D portable Artec Eva, basé sur le procédé de lumière structurée blanche, qui ne présente aucun dangers pour les humains. 

Numérisation du visage d’un enfant (Crédits photo : Artec)

Le développement du Flo Mask

Afin de recueillir un ensemble de données 3D reflétant la diversité des nez, Kevin Ngo a fait le tour de la région de la baie de San Francisco pour scanner le visage d’enfants de différents ethnies – asiatiques, hispaniques, afro-américains et caucasiens. Grâce aux caractéristiques et propriétés du scanner 3D Eva, seulement 20 secondes ont été nécessaires pour réaliser chaque scan facial, suivi d’un nettoyage post-scan de 30 secondes. Une fois les numérisations terminées, ils se sont lancés dans la production de prototypes.

Kevin Ngo détaille le processus : « Nous avons aligné chaque scan par la pointe des lèvres, et à partir de là, avons trouvé la forme optimale de taille unique. Les scans nous ont aidés à concevoir une forme qui nous convenait à 90 %. Nous avons ensuite effectué une demi-dizaine de cycles d’impression 3D et d’essayages tests sur les enfants, en apportant de petits ajustements à chaque fois et en obtenant des prototypes à la résolution de plus en plus élevée. » Il précise qu’il a opté pour le procédé de jet de matière afin de reproduire fidèlement la texture d’un potentiel silicone et donc de valider la forme finale avant de passer à la production.

Au final, le masque est doté d’un joint souple entourant le visage de l’enfant tout en empêchant le masque de toucher ses lèvres. Il dispose également de sangles ajustables afin de laisser les oreilles dégagées. Officiellement lancé en décembre 2020, le Flo Mask est aujourd’hui porté par plus de 2 000 enfants à travers les Etats-Unis. D’ailleurs, le communiqué de presse précise que les filtres du Flo Mask bloquent plus de 99,8 % des virus, en dépassant de 600 % les normes de respirabilité de la Food and Drug Administration. Un pari réussi pour Kevin Ngo, qui, grâce à la numérisation et aux solutions d’Artec, est parvenu à développer une application en capacité de protéger les enfants, tout en étant confortable. 

Que pensez-vous du Flo Mask ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne YouTube ou suivez-nous sur Facebook ou Twitter !

*Crédits photo de couverture : Flo Mask 

Partagez vos impressions

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

de_DEen_USes_ESfr_FRit_IT
Toute la 3D chaque semaine
Recevez un condensé de l’actualité de l’impression 3D