Angel Trains et Stratasys, un partenariat pour développer la fabrication additive ferroviaire
Angel Trains est l’un des plus grands spécialistes de la location de trains en Grande-Bretagne ; il s’est récemment associé à ESG Rail et au fabricant Stratasys pour imprimer en 3D certains composants intérieurs de ses trains, notamment des pièces détachées. Ensemble et grâce aux technologies 3D, les partenaires espèrent bouleverser le secteur ferroviaire en proposant des solutions moins chères et plus rapides à produire.
Quand on parle de fabrication additive, on en vient souvent à évoquer le secteur des transports et particulièrement l’automobile où on commence à voir quelques véhicules qui intègrent des pièces imprimées en 3D car elles sont plus légères et plus performantes. Toutefois, l’industrie ferroviaire n’est pas en reste : les applications se multiplient et les constructeurs de trains se penchent sérieusement sur cette méthode de fabrication. On pense à la compagnie néerlandaise Nederlandse Spoorwegen qui révélait récemment une vingtaine de pièces imprimées en 3D pour ses trains. Cette fois, notre attention se porte sur la Grande-Bretagne où l’un des géants anglais du secteur a officiellement démarré la production de composants imprimés en 3D.
Les pièces qui ont pour l’instant été approuvées comprennent un accoudoir, une poignée et une tablette rabattable. Elles auraient toutes été imprimées en 3D sur des machines FDM de Stratasys, à partir de matériaux thermoplastiques hautes températures. Angel Trains explique en effet qu’ils ont utilisé le filament Antero 800 NA de Stratasys, un matériau à base de PEKK, compatible avec les normes du secteur ferroviaire, celui-ci présentant de meilleures propriétés mécaniques que les thermoplastiques utilisés traditionnellement.
Mark Hicks, directeur technique d’Angel Trains, ajoute : “Nous sommes fiers de porter cette innovation avec ESG Rail et Stratasys et espérons que cette solution contribuera à libérer le secteur des contraintes technologiques et permettra à nos trains de continuer à répondre aux besoins des passagers, que ce soit maintenant ou dans le futur.”
L’objectif principal de ce partenariat est de lutter contre l’obsolescence des pièces et les technologies 3D semblent être le moyen le plus efficace pour y parvenir. En imprimant en 3D certaines pièces, les fabricants peuvent réduire leurs coûts tout en allongeant leur durée de vie. De plus, cela permet de produire à la demande en petite série au lieu de fabriquer de gros volumes directement. Les pièces imprimées en 3D devraient être à bord des trains début 2019 et ce jusqu’à l’été prochain afin de vérifier leur durabilité. Retrouvez plus d’informations sur le site de Stratasys ICI.
Quel est l’avenir de la fabrication additive ferroviaire ? Peut-elle aider à révolutionner le secteur ? Partagez votre avis dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.