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Comment l’impression 3D impacte-t-elle nos modèles économiques ?

Publié le 28 mai 2020 par Mélanie W.
étude markforged

Le fabricant américain Markforged vient de dévoiler sa nouvelle étude sur l’impact de la fabrication additive sur nos chaînes d’approvisionnement. A travers une centaine de cas d’application concrets, le rapport montre comment les entreprises et industriels utilisent les technologies 3D pour optimiser la chaîne d’approvisionnement et la valeur de leur société. Plusieurs secteurs d’activité comme l’aéronautique, l’automobile ou l’éducation sont représentés, mettant en avant toute la palette d’applications possibles grâce à l’impression 3D. Une étude qui renforce cette idée qu’elle bouleverse nos modèles économiques et nos façons de travailler au quotidien. 

Markforged est parti d’un constat simple : pendant des années, l’industrie a perçu la fabrication additive comme une technologie futuriste, la comparant par exemple à des voitures volantes. Impossible d’atteindre une production de masse ou encore des seuils de rentabilité intéressants. Et pourtant, le marché a pris un tournant qui prouve le contraire : Markforged a souhaité montrer comment les technologies 3D sont utilisées aujourd’hui, de la façon la plus concrète possible. C’est pourquoi il a interrogé plus de 100 entreprises ; 47% d’entre eux travaillent dans le secteur manufacturier, 22% dans l’automobile et 12% dans le développement de produit. La réponse est claire : la fabrication additive n’est plus inatteignable et vient changer les chaînes de valeur de ses utilisateurs. 

Markforged a développé une gamme d’imprimantes 3D professionnelles

Du prototypage à la production

La plupart des participants à l’enquête expliquent qu’ils ont investi dans la fabrication additive au départ pour concevoir des prototypes et de l’outillage. Peu à peu, leurs applications ont évolué, se tournant progressivement vers des pièces finies. 40% des répondants l’utilisent aujourd’hui à cette fin contre 20% pour de l’outillage et 19% pour du prototypage. Selon Markforged, cette évolution provient du fait que les procédés de fabrication additive sont plus accessibles pour produire des pièces de qualité capables de relever des défis d’ingénierie exigeants. Finalement, cela est dû à l’amélioration des machines, des matériaux et logicielles : la technologie est plus rapide, précise et innove chaque jour. 

L’étude poursuit : “Les solutions sont plus performantes. Basées sur le cloud, elles permettent une instantanéité et une répétabilité, ayant un impact sur chaque étape du cycle de développement du produit. Cette innovation a conduit à une accessibilité supérieure, ce qui a incité l’industrie à adopter une approche plus audacieuse du développement de produits.” Selon Markforged, une solution de fabrication additive doit reposer sur 4 piliers : l’accessibilité, la liberté de conception, la résistance physique et durabilité, et la fiabilité.

La fabrication de pièces finies prend le dessus

Remplacer grâce à l’impression 3D

Enfin, l’étude de Markforged insiste beaucoup sur le rôle que peut jouer l’impression 3D dans la fabrication de pièces détachées et composants de remplacement : grâce à la fabrication additive, tout est dématérialisé et conçu à la demande, même les pièces les plus complexes. Les entreprises viennent alors changer la façon dont elles produisent mais aussi la manière dont elles interagissent avec le commerce : elles réétudient leur chaîne de valeur. Elles y voient des avantages en termes de délais mais aussi de coûts. Par exemple, 79% des pièces produites par les répondants à l’enquête ont été imprimées en 3D pour remplacer du métal – dans la majorité des cas, de l’acier et de l’aluminium. Dans ces cas-là, l’utilisation d’un polymère peut être beaucoup plus avantageux en terms de coûts et plus intéressant pour des petites séries.

Primetall GmbH est l’un des utilisateurs des solutions Markforged : basée en Allemagne, l’entreprise propose une gamme de solutions de fabrication de camions remorques en acier inoxydable. Toutefois, elle imprime aussi en 3D des pièces légères en fibre de verre, suffisamment durables pour résister aux rotations grandes vitesses de leur appareil de soudage au laser. La fibre de verre est une alternative extrêmement abordable : le coût total est 88% moins élevé que la pièce d’aluminium traditionnellement usinée.

La pièce en question imprimée avec des fibres de verre (crédits photo : Primetall GmbH)

Si vous souhaitez en savoir plus et découvrir les différents cas d’applications choisis par Markforged, vous pouvez télécharger gratuit le rapport ICI. N’hésitez pas à partagez votre avis sur cette étude de Markforged dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne YouTube ou suivez-nous sur Facebook ou Twitter !

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