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Dirk, le tricératops reconstitué grâce aux technologies 3D

Publié le 2 septembre 2019 par Mélanie W.
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Aux Pays-Bas, le Centre de biodiversité Naturalis a eu recours aux technologies de numérisation et d’impression 3D pour donner vie à un animal disparu depuis des millions d’années : le tricératops. Les équipes du projet ont pu reconstruire son squelette entier en numérisant ses os ainsi que ceux d’autres dinosaures de la même famille. Elles ont ensuite eu recours à des imprimantes 3D Builder pour créer les os nécessaires. Le résultat final est très réaliste et permettra aux nombreux visiteurs du musée de mieux visualiser les dimensions d’un tricératops. 

Les technologies 3D ont souvent permis la reconstruction de notre passé, que ce soit des oeuvres d’art, des sites historiques ravagés par les guerres ou encore des espèces animales disparues. Vous vous souvenez peut-être d’ailleurs de ce tricératops géant exposé en gare d’Austerlitz, conçu sur une imprimante 3D grand format Massivit. L’impression 3D peut donc aider à mieux comprendre des époques, des cultures, des architectures ou tout simplement permettre de visualiser quelque chose d’abstrait. 

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Crédits photo : Naturalis

Une imprimante 3D grand format pour reconstituer le squelette de Dirk

Le tricératops en question s’appelle Dirk et son squelette a été creusé près de Newcastle et aurait environ 67 millions d’années. Les paléontologues ont ​​identifié un certain nombre d’os manquants, notamment des côtes, une des cornes et une grande partie du crâne. Ils ont décidé de les reconstruire afin d’exposer l’intégralité du squelette chez Naturalis. Utilisant l’impression 3D à dépôt de matière fondue depuis 2 ans, ils se sont tournés vers l’imprimante Builder Extreme 1500 PRO pour créer des pièces plus grandes – certains os de Dirk mesurent en effet entre 50 et 130 cm de long. 

Toute impression ne peut commencer qu’avec un fichier 3D, généralement obtenu par numérisation ou modélisation 3D. Dans le cas de ce projet, les scientifiques expliquent : “Si nous avons, par exemple, un os à gauche et qu’il manque la contrepartie du côté droit, nous pouvons facilement effectuer une numérisation et une impression 3D en miroir.” Mais ça n’a pas toujours été le cas ; ils ont donc scanné en 3D les os d’un autre squelette situé dans un autre musée. L’équipe précise que tous les os de Dirk ne sont pas exposés, elle a souhaité préserver les plus fragiles comme par exemple certaines nervures.

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Un des plus longs os de la colonne vertébrale de Dirk (crédits photo : Naturalis)

Pendant 2 mois, l’imprimante 3D a imprimé plus de 100 os aux détails très précis. Une fois imprimée, chaque pièce a été peinte à la main, d’une couleur légèrement plus claire que les vrais os, offrant ainsi la possibilité aux visiteurs de distinguer les pièces réelles des artificielles. L’imprimante Builder Extreme 1500 PRO est elle aussi exposée afin d’expliquer aux visiteurs les méthodes de travail de paléontologues. Peter H. Schalk, directeur des secteurs public et des marchés chez Naturalis, conclut : “Les paléontologues modernes utilisent les techniques d’imagerie et d’impression 3D comme instrument de reconstruction des restes de fossiles découverts lors de fouilles scientifiques. Une imprimante 3D industrielle Builder Extreme est installée dans la galerie LiveScience du nouveau musée Naturalis afin de montrer au public comment les pièces manquantes sont imprimées et insérées dans des squelettes de dinosaures.”

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Impression 3D des tibias (crédits photo : Naturalis)

Les visiteurs peuvent admirer le squelette du tricératops depuis le mois dernier dans la galerie LiveScience. Il permettra sûrement à plus d’un curieux de découvrir l’impression 3D ! Vous pouvez retrouver plus d’informations ICI.

Que pensez-vous du rôles des technologies 3D dans la reconstruction du passé ? Partagez votre opinion dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.

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