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Des code-barres pour les objets imprimés en 3D ?

Publié le 26 juillet 2013 par Alex M.

Une des craintes relatives au développement de l’impression 3D, est notamment liée aux problèmes de copyrights engendrés lors de la création d’un modèle 3D. Qu’est ce qui demain, empêchera un pirate de partager à grande échelle un fichier 3D proposé par une grande marque? Prenons par exemple une pièce de lego, un objet simple à recréer en 3D… Qu’est ce qui aujourd’hui vous empêche de proposer à la communauté des makers ce fichier 3D?

A la dernière conférence SIGGRAPH d’Anaheim en Californie, regroupant les principaux acteurs du monde de l’infographie et de l’animation 3D, Karl Willis, docteur en Computational Design au Carnegie Mellon, et Andy Wilson, chercheur chez Microsoft Research, ont présenté une nouvelle technologie permettant d’implanter un marqueur unique sur des objets imprimés en 3D. Reposant sur un système entre le code barre et le QR-code, cette technique permettrait d’identifier mais aussi d’encoder des informations au sein de n’importe quel objet imprimé.

Ces marqueurs, dénommés InfraStructs, seraient implantés dans la structure même de l’objet et pourraient être lu via un système d’imagerie, comme un scanner, reposant sur les propriétés du rayonnement terahertz. Une autre alternative repose sur l’insertion d’un tag RFID (pour Radio Frequency Identification en anglais) mais qui demanderait alors l’interruption momentanée de l’impression 3D pour l’ajout du marqueur dans l’objet…ce qui complexifie et ralentit tout le processus d’impression.

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Un des nombreux attraits derrière ce code barre d’un nouveau genre est qu’il serait invisible à l’oeil nu… « Vous ne voudriez surement pas voir apparaitre un code-barre ou bien un QR-code sur les objets que vous avez créés » souligne Willis.

Les marqueurs sont lus par le biais des radiations émises par le scanner, sur une longueur d’onde inoffensive pour l’Homme. Les radiations passent alors à travers l’objet imprimé et font demi-tour vers le scanner dès lors qu’elles rencontrent une nouvelle surface, construisant ainsi un code-barre unique de l’objet. Plus d’explications dans la vidéo (en anglais) :

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« Cela implique de nouvelles possibilités pour encoder des informations cachées au cours du processus de fabrication 3D » explique Wilson et souligne que « de nombreuses personnes voient les imprimantes 3D comme un simple outil de prototypage rapide. Nous voulons réfléchir à l’impression 3D de manière plus globale et l’approcher comme un réel sujet de recherche ».

Derrière cette technologie, se cache à la fois un système efficace de lutte contre le partage illégal de fichiers 3D mais aussi de nouvelles possibilités pour la logistique des objets imprimés en 3D. Encoder une information sur un objet 3D permettrait même de rendre interactif l’objet, en proposant d’interagir directement avec l’objet imprimé.

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