menu

DAYNA, une moto de sauvetage électrique qui intègre des pièces imprimées en 3D

Publié le 5 février 2021 par Thomas B.
dayna-moto-3D-0

L’équipe de course ELISAVA a développé un projet de moto électrique baptisée DAYNA, dans le but de l’utiliser pour les sauvetages en montagne et pour répondre à toute urgence dans un environnement hostile. Avec l’aide des équipes de BCN3D, ils ont conçu et fabriqué de nombreux composants de la moto sur les nouvelles imprimantes 3D du fabricant espagnol. La structure compte au total 19 pièces finies fabriquées par dépôt de matière fondue (FDM) à partir de filaments techniques.

L’équipe d’ELISAVA est composée d’ingénieurs en conception industrielle ainsi que d’étudiants en design. Cette année, ils participent au Barcelona Smart Moto Challenge, où ils s’emploieront à créer la moto électrique la plus innovante du marché. Ils y affronteront des étudiants en ingénierie du monde entier, un moment idéal pour démontrer leurs compétences et l’effort requis pour un projet de ce calibre. L’équipe espère continuer à progresser en tant que département de R&D pendant cette année 2021, afin de tirer parti des avantages de l’impression 3D dans ce type de développement.

dayna-moto-3d-1

Crédits photo : ELISAVA

La moto DAYNA et l’impression 3D

Pour la fabrication des 19 pièces constituant la moto, BCN3D a eu recours à l’impression FDM de matériaux techniques pouvant résister à la mécanique de la moto DAYNA. Ils ont également donné des conseils sur l’optimisation des pièces afin de trouver la bonne orientation du plateau d’impression et de réduire le poids total. L’ABS a été utilisé pour les composants qui sont en contact avec des batteries ou des structures électriques, en raison de sa résistance structurelle et thermique, ainsi que de sa faible charge statique. Le nylon a également été choisi pour les pièces nécessitant une résistance au frottement et à l’usure. Pour d’autres composants plus exigeants, des matériaux tels que le PAHT CF30 ont été utilisés, ou le PPGF15 dans le cas des garde-boue.

Tout cela a été réalisé sur la dernière machine lancée par BCN3D, l’Epsilon W50. Grâce au grand volume d’impression (420 x 300 x 400 mm), et à sa technologie avancée, ils ont pu garantir le bon résultat des pièces réalisées avec ces matériaux techniques. Le mode miroir de l’imprimante 3D leur a permis de créer des modèles simultanément, ce qui a permis de gagner un temps précieux sur le projet. Jacobo Mateos, chef de projet de l’équipe de course ELISAVA, commente : « Grâce à sa connaissance des matériaux et de la technologie d’impression FDM, l’équipe BCN3D nous a aidés à définir la forme des composants pour faciliter leur impression, ainsi qu’à configurer les pièces pour qu’elles aient une meilleure qualité et que nous puissions réduire les supports et les inconvénients au moment de l’impression« .

dayna-moto-2

L’imprimante 3D Epsilon W50 de BCN3D a été utilisée pour développer les pièces (crédits photo : ELISAVA)

De cette collaboration, l’équipe de course ELISAVA souligne les avantages que l’impression 3D leur a apportés : matériaux solides et résistants, adéquation aux pièces d’utilisation finale, possibilité d’itération rapide et grande efficacité en termes de temps et de coûts.

Que pensez-vous de ce projet ? Partagez votre avis dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne YouTube ou suivez-nous sur Facebook ou Twitter !

Partagez vos impressions

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

de_DEen_USes_ESfr_FRit_IT
Toute la 3D chaque semaine
Recevez un condensé de l’actualité de l’impression 3D