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#3DExpress : une startup française imprime avec succès ses premières pièces aérospatiales

Publié le 4 avril 2025 par Mélanie W.
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Parmi les actualités de la semaine, on revient sur une initiative française portée par la startup Dark. Elle vient de dévoiler les premières pièces imprimées en 3D de son microlanceur qui devrait être propulsé depuis un avion en vol. Les composants en métal ont différentes conceptions : le résultat est bluffant ! On reviendra également sur une nouveauté côté impression 3D alimentaire : il s’agit d’un filet de morue noire conçu à partir de champignons. Enfin, on vous présentera une nouvelle machine résine développée par l’une des marques de Creality. Bonne lecture !

Dark, l’impression 3D au service de la conquête spatiale

Il y a quelques temps, la jeune pousse française Dark s’est donnée comme objectif de fabriquer une fusée qui serait lancée depuis un avion en vol et non depuis la Terre. Un projet ambitieux qui rabat un peu les cartes sur le marché des microlanceurs, en tout cas en France où les acteurs avec une telle stratégie sont très peu nombreux. Pour réaliser cette mission, Dark s’appuie sur la fabrication additive, et plus précisément sur des procédés métal, accompagnée par MMB Volume. Les deux partenaires viennent de dévoiler les premières pièces imprimées en 3D à savoir les moteurs et propulseurs auxiliaires de leur solution HADES. 16 conceptions différentes ont été imaginées, chacune étant imprimée en 3D en un seul bloc. Elles intègrent toutes la tête d’injection et le système de refroidissement régénératif. Place maintenant aux tests et à la validation finale !

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Crédits photo : Page LinkedIn de Dark

Revo Foods lance un filet de morue noire

Aussi connue sous le nom du “charbonnier”, la morue noire est un poisson réputé pour sa texture fondante. Et ses amateurs vont pouvoir la déguster d’une toute autre façon : l’entreprise Revo Foods vient en effet de dévoiler un filet à de morue noire à base de protéines de champignons et d’huiles de microalgues. Cette composition, baptisée EL BLANCO, est imprimée en 3D sur les machines d’extrusion de la jeune pousse autrichienne, déjà à l’origine d’un filet de saumon imprimé en 3D. Le filet de morue aurait une teneur élevée en acides gras oméga-3 ainsi qu’une texture stratifiée pour préserver tout le goût du poisson. L’ingrédient principal est donc la mycoprotéine, issue de champignons fermentés. L’un de ses avantages est sa croissance ultra rapide – elle double sa biomasse toutes les cinq heures – ce qui en fait un composant largement disponible. EL BLANCO devrait être disponible dans les supermarchés autrichiens et allemands à partir d’avril 2025, c’est-à-dire très prochainement !

Le filet de morue noire avec sa mangue épicée (crédits photo : Revo Foods)

Transformer les déchets d’emballage en matériau d’impression 3D

En Allemagne, 5,6 millions de tonnes de déchets d’emballages plastiques sont générés chaque année, dont moins d’un tiers est recyclé. Face à ce problème, l’Institut Fraunhofer, en collaboration avec la Hochschule Bremen, a développé une méthode pour transformer ces déchets en matériau d’impression 3D. Le processus commence par la collecte et la purification du polypropylène dans les centres de tri. L’utilisation de techniques avancées, telles que la séparation par flottaison et la technologie du proche infrarouge, permet d’atteindre un niveau de pureté supérieur à 99,8 %. Le matériau est ensuite broyé, séché et extrudé à plus de 200 °C pour créer des filaments homogènes adaptés à l’impression 3D. Cette avancée contribue non seulement à l’économie circulaire, mais répond également aux réglementations de l’UE, qui exigent un contenu recyclé plus élevé dans les emballages en plastique d’ici 2030 et 2035.

Crédits photo : Institut Fraunhofer

PioCreat présente HALOT-X1 sur Kickstarter

PioCreat, une filiale de Creality, a annoncé cette semaine le lancement de l’imprimante 3D résine HALOT-X1 16K sur Kickstarter. Avec un prix de départ de 399 $, l’appareil vise à rendre l’impression 3D résine plus accessible grâce à des fonctionnalités qui rationalisent le processus sans compromettre la qualité professionnelle. L’une de ses principales caractéristiques est la possibilité de commencer à imprimer immédiatement sans réglages préalables. Son nouveau système de mouvement améliore la stabilité et réduit les imperfections. En outre, le plateau d’impression avec mécanisme de dégagement rapide facilite le retrait des modèles sans les endommager. Le système d’exposition intelligent avec 92 zones lumineuses optimise l’impression et prolonge la durée de vie de l’écran LCD 16K. Le système AFU gère automatiquement la résine, y compris l’alimentation, le recyclage et le chauffage pour améliorer les performances à basse température. Grâce à ces innovations, la HALOT-X1 de PioCreat promet précision et facilité d’utilisation pour les utilisateurs novices en la matière.

Crédits photo : PioCreat

La stratégie du ministère de la défense britannique en matière d’impression 3D

Suivant l’exemple des États-Unis, le ministère britannique de la défense a officiellement publié sa « Defence Advanced Manufacturing Strategy » (stratégie de fabrication avancée pour la défense). Cette stratégie, la première à émaner du ministère de la défense, officialise la relation que les forces armées britanniques entretiennent déjà avec la fabrication additive. Plus précisément, elle met l’accent sur la façon dont la fabrication additive peut être utilisée pour améliorer la résilience de la chaîne d’approvisionnement et bénéficier d’une plus grande rapidité de réponse, de délais plus courts, d’un accès à des pièces précédemment obsolètes et d’une meilleure durabilité environnementale et opérationnelle. Destinée aux professionnels du secteur de la défense, la stratégie de fabrication avancée pour la défense présente les risques liés à l’obtention des avantages susmentionnés ainsi que les activités nécessaires pour les atténuer. Elle s’appuie sur les travaux antérieurs réalisés par le ministère de la défense en vue de l’adoption de la fabrication avancée, notamment le projet Tampa.

Crédits photo : UK MOD

Que pensez-vous de l’utilisation de la fabrication additive par la startup française Dark ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires de l’article. Vous êtes intéressés par l’actualité de l’impression 3D dans l’aérospatiale et la défense ? Cliquez ICI. Vous pouvez aussi nous suivre sur Facebook ou LinkedIn !

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