Caps Me s’associe à Kimya pour imprimer en 3D ses recharges de capsules de café
On vous en parlait il y a quelques mois, la jeune entreprise Caps Me a pour objectif de bouleverser les habitudes du quotidien en proposant aux consommateurs de café un kit clé en main permettant de réutiliser les capsules de café, et ce, grâce à l’impression 3D. Une application nécessaire, car, comme l’expliquait Jean de Boisredon lors de son passage dans le premier épisode de Good Morning 3D, il y a aujourd’hui un désastre écologie autour de ces capsules – seulement une capsule sur cinq est recyclée. Grâce à cet outil baptisé Capsulette, Caps Me espère pousser les amateurs de café à revoir leur mode de consommation, à l’heure où la préservation de l’environnement est plus important que jamais.
Après avoir réussi à développer un prototype fonctionnel, Jean de Boisredon et Thibault Louvet, les deux jeunes entrepreneurs à l’origine de Caps Me, se sont mis à la recherche d’un partenaire leur permettant de répondre aux nombreuses commandes qu’ils avaient reçues. Désireux de continuer à produire localement, Caps Me s’est tourné vers Kimya, un fabricant de matériaux français appartenant au groupe ARMOR. Jean de Boisredon explique : « La fabrication additive nous garantit une grande flexibilité en nous permettant de continuer à procéder par itérations, y compris durant l’impression 3D des pièces. » Avant d’ajouter : « Nous avions à cœur de développer une solution qui a du sens. C’est pourquoi pouvoir nous appuyer sur une ligne de production en France était également un critère clé dans notre choix de partenaire. »
Un partenariat efficace
Évidemment, pour un tel projet, l’impression 3D s’est révélée être le moyen de fabrication le plus adéquat. Grâce à la capacité de production et à la flexibilité offertes par la technologie, les équipes KIMYA Factory ont fabriqué pas moins de 6 600 kits durant le premier semestre 2021. Pour ce faire, ils ont eu recours au filament 3D Kimya PETG-S noir du fabricant, principalement en raison de sa compatibilité avec la norme « contact alimentaire produit sec ».
Et même si la Capsulette est déjà très efficace, Jean de Boisredon ne ferme la porte à aucune amélioration. Il conclut : « L’impression 3D nous donne de la flexibilité. Cela nous permet de créer de nouvelles versions facilement et d’améliorer continuellement notre produit. » En tout cas, le produit tel qu’il est rencontre déjà un certain succès. 6 000 unités de plus sont actuellement en cours de production à Nantes, dans les locaux de Kimya. Pour ceux qui souhaiteraient acquérir une Capsulette, il suffit de se rendre sur le site de Caps Me, elles sont commercialisées au prix de 59 euros.
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*Crédits photo de couverture : Caps Me