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Panic! At The Disco imprime en 3D la caisse claire de sa batterie pour un son plus net

Publié le 1 janvier 2020 par Mélanie W.
caisse claire imprimée en 3D

On commence cette nouvelle année en musique : le batteur du groupe Panic! At the Disco, Dan Pawlovich, a eu recours à l’impression 3D pour créer le corps de sa caisse claire c’est-à-dire le fût horizontal qui est posé entre ses jambes et qui produit le son le plus aigu. Cette nouvelle méthode de fabrication aurait permis au musicien d’obtenir un son plus propre et net. Il a travaillé en collaboration avec le service Stratasys Direct Manufacturing sur une technologie de frittage sélectif par laser ; un pari réussi puisque cela fait un an et demi que Dan joue avec cette caisse claire imprimée en 3D dans les concerts du groupe. 

Les musiciens ont de plus en plus recours à la fabrication additive car elle leur permet d’innover en termes de son, de jouer sur la complexité de leurs instruments, ou encore sur leur résistance – vous vous souvenez probablement de la guitare incassable imprimée en 3D par Sandvik. Elle offre également des possibilités d’itérer et de concevoir des instruments plus performants : c’est un peu l’objectif de Dan finalement qui cherchait à éliminer les embases ou cercles métalliques qui tiennent les peaux des caisses de résonance au fût. Selon lui, ceux-ci viennent impacter négativement la précision du son. Le batteur américain voulait donc intégrer directement ces composants dans la coque du fût. 

Dan Pawlovich lors d’un concert (crédits photo : Jake Chamseddine)

Le processus de création de la caisse claire imprimée en 3D

Dan explique qu’il a travaillé avec un designer CAO pendant 3 ans et demi avant de trouver un design qui lui plaisait et d’imprimer un premier prototype. Plusieurs éléments étaient importants de prendre en compte selon le musicien : il fallait tout d’abord que la caisse soit la plus durable et résistante possible dans le temps. Dan Pawlovich précise donc qu’elle devait être compatible avec des tiges de traction, des jantes et des peaux traditionnelles pouvant facilement être remplacées lorsque trop usées. C’est pour cela que le batteur a intégré des cavités dans la coque de la caisse, afin de la fixer plus simplement sur le fût. 

Le batteur du groupe a fait appel au service d’impression 3D Stratasys Direct Manufacturing ; ils ont créé un premier prototype sur une machine SLS, à partir de Nylon 12GF, un matériau résistant aux UV, aux intempéries, à l’humidité et aux chocs, idéal pour être transporté d’un concert à l’autre. La pièce aurait ensuite été post-traitée, notamment en termes de teinture pour obtenir cette couleur rouge. L’entreprise a testé d’autres matériaux, utilisant la technologie FDM et de l’ABS. Chaque version aurait engendré un son différent, poussant Dan Pawlovich a expérimenter de multiples matériaux et combinaisons. Il explique : “J’ai trois caisses,, toutes de mêmes dimensions, mais fabriquées avec deux méthodes d’impression 3D et trois matériaux distincts. Elles ressemblent à des catégories de batterie complètement différentes.”

La coque du fut imprimée en 3D

Le groupe aurait donc intégré cette caisse claire imprimée en 3D dans ses différents concerts et le résultat semblerait être au rendez-vous : depuis un an et demi, le batteur explique que le son est plus propre et précis. Il espère que les fabricants de batteries utiliseront aussi la fabrication additive pour proposer des instruments plus performants. Ecoutez le résultat dans la vidéo ci-dessous et retrouvez plus d’informations ICI.

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