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BMS Circuits optimise son flux de production en intégrant l’impression 3D

Publié le 25 janvier 2023 par Mélanie W.
BMS Circuits

Le groupe All Circuits est un sous-traitant en électronique qui conçoit des cartes électroniques pour les secteurs de l’automobile, du médical et de la grande distribution. Son site de Bayonne, BMS Circuits, chargé plus particulièrement des moyennes et grandes séries, a investi depuis fin 2020 dans l’impression 3D à dépôt de matière fondue afin de produire des prototypes et des pièces d’utilisation finale, installées sur les postes de travail des opérateurs. Accompagnée par le distributeur français Atome3D, BMS Circuits a ainsi pu réduire ses temps de fabrication, ses coûts, tout en étant capable de tester et éprouver plusieurs conceptions. L’impression 3D est devenue une partie intégrante de l’entreprise aujourd’hui, c’est un outil de travail dont les équipes ne peuvent plus se passer.

C’est le service Méthodes du site de Bayonne qui a été moteur de cet investissement, service en charge de l’industrialisation des produits. Son responsable, Jules Cote, connaissait déjà l’impression 3D et a rapidement été convaincu de tous ses avantages. Il explique : « Je connaissais Atome3D et j’ai fait le choix d’investir dans une machine pour le service. Pour investir, il faut convaincre la direction des apports de la technologie. C’était assez rapide car quand on regarde les prix de ce qui peut être pratiqué sur de l’usinage et les prix qu’on va avoir en interne en impression 3D, la machine est vite rentabilisée. » Beaucoup de pièces utilisées par BMS Circuits étaient en effet sous-traitées ce qui rallongeait les délais de fabrication. Grâce à l’impression 3D, les équipes peuvent produire certaines de ces pièces directement en interne et réduire considérablement le temps entre la conception et la réception de l’objet. A titre d’exemple et en moyenne, il faut compter une semaine pour fabriquer une pièce en usinage contre 2h20 via une imprimante 3D. Et côté prix, en usinage, les équipes sont en moyenne autour de 200 euros par pièce contre 10 euros en impression 3D.

BMS Circuits fabrique des cartes électroniques (crédits photo : BMS Circuits)

Le choix de l’imprimante 3D a été facilité par l’expertise et les conseils d’Atome3D, en fonction des besoins et cahier des charges du groupe français. Il fallait en effet respecter des contraintes antistatiques dans l’atelier et opter pour des matériaux qui y répondent. De plus, la machine devait être facile à utiliser et rapide à prendre en main. C’est pourquoi Atome3D a conseillé la M200 Plus de Zortrax, couplée au matériau PLA-ESD de chez 3Dxtech. C’est un matériau qui assure une protection contre les décharges électrostatiques. Jules Cote ajoute : « Pour faciliter les choses, une fois que nous avons trouvé un matériau qui fonctionne bien, on le laisse dans la machine et on ne tourne qu’avec celui-là à 90%. Notre objectif est que ça fonctionne rapidement et facilement. » L’imprimante fonctionne dans l’atelier depuis octobre 2020, avec des résultats très satisfaisants.

Quelles sont les pièces imprimées en 3D par BMS Circuits ?

Actuellement, deux grandes familles d’applications sont identifiables. Tout d’abord, les prototypes, réalisés avant de les faire usine en sous-traitance. Il s’agit ici de capteurs, de différents outils, qui sont testés, éprouvés et éventuellement modifiés si besoin avant la fabrication finale en aluminium. Grâce à l’impression 3D, les équipes peuvent se permettre une plus grande marge d’erreur. Le concepteur du site de Bayonne affirme : « Je dessine la pièce et le lendemain, j’ai la pièce entre mes mains. La boucle de sous-traitance est beaucoup plus longue car on doit passer par un devis, un temps de fabrication, sortir tous les plans de détails, c’est beaucoup plus chronophage. »

Enfin, l’impression 3D permet aux équipes de concevoir toutes les pièces mises en production directement que ce soit pour du posage d’outils, de l’outillage ou encore des pièces où peu de résistance mécanique est nécessaire, où il y a peu de frottements, avec toutefois une bonne tenue dans le temps. BMS Circuits crée ainsi des pièces qui sont utilisées dans la vie du poste de travail comme des pinces de raboutage par exemple qui permettent de raccrocher deux bobines de composants électroniques avec une agrafe beaucoup plus facilement et rapidement.

La pince de raboutage imprimée en 3D (crédits photo : Atome3D)

L’intégration de l’impression 3D dans l’entreprise

La Zortrax M200 Plus est aujourd’hui utilisée par 4 personnes en interne ce qui facilite la gestion des priorités et du planning. Elles ont toutes été formées par Jules directement et ont rapidement maîtrisé le processus d’impression. Les équipes peuvent également compter sur le support d’Atome3D en cas de soucis techniques, un point particulièrement apprécié chez BMS Circuit qui souligne la réactivité du distributeur français.

Ce qui a principalement changé en interne lorsque le service a intégré l’impression 3D est le rôle du concepteur. Il a dû se former à de nouveaux process, à une machine, à des réglages qui ne faisaient pas partie de ses responsabilités auparavant. Sa façon de concevoir a également évolué, prenant en compte des règles de design spécifiques aux technologies 3D. C’est un point sur lequel il faut être vigilant lorsqu’on décide d’intégrer l’impression 3D dans son activité : qui va prendre en charge l’outil ? Qu’est-ce que cela va changer dans le quotidien des collaborateurs ? De quelle façon, etc. ? Jules Cote note également que les équipes sont devenues assez dépendantes de l’imprimante 3D car elle tourne en permanence et permet de concrétiser de multiples projets. Par conséquent, en cas de panne ou d’erreurs, il faut la réparer très rapidement.

Enfin, l’intégration de l’impression 3D chez BMS Circuits a été largement facilitée par Atome3D qui s’est montré très réactif et présent. L’un des avantages que notent les équipes est la disponibilité des pièces du catalogue du distributeur, livrées en 24 heures seulement. Cela évite d’avoir un stock qui prend de la place. Jules Cote conclut :

Nous sommes convaincus par la fabrication additive et c’est un virage technologique important qu’il ne faut pas rater puisqu’elle se développe et se banalise de plus en plus. Il faut arriver à la technologie 3D mais il faut le faire de la bonne manière c’est-à-dire se faire accompagner par un partenaire et ne pas se lancer tout seul et acheter une machine et ne pas savoir l’utiliser.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les solutions d’impression 3D proposées par Atome3D, rendez-vous sur Atome3D.com. En attendant, vous pouvez retrouver toutes nos vidéos sur notre chaîne YouTube ou suivez-nous sur Facebook ou Twitter !

*Crédits photo de couverture : BMS Circuits

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