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BIOLIFE4D bio-imprime avec succès des tissus cardiaques humains

Publié le 2 juillet 2018 par Mélanie W.
biolife4D

BIOLIFE4D, une entreprise basée à Chicago qui s’est spécialisée dans la bio-impression et l’ingénierie tissulaire, a récemment annoncé qu’elle avait réussi à bio-imprimer en 3D des tissus cardiaques humains. C’est les premiers résultats concluants depuis la levée de fonds de $50 millions réalisés par l’entreprise en septembre dernier.

La bio-impression pourrait bien être une solution pour mieux appréhender les organes complexes comme le coeur et trouver des soins plus adaptés, voire prévenir certaines maladies. De nombreux modèles très réalistes ont été imprimés en 3D, que ce soit pour aider les chirurgiens à mieux se former, ou améliorer le processus de greffe. L’entreprise BIOLIFE4D quant à elle s’est davantage penchées sur la création de tissus cardiaques et aurait réussi à créer une sorte de patch cardiaque.

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Des cellules cardiaques dans un hydrogel

BIOLIFE4D fabrique un patch cardiaque en quelques jours

Ce patch cardiaque imprimé en 3D contiendrait plusieurs types de cellules dont le coeur humain est constitué mais aussi une vascularisation préliminaire. Le patch pourrait être utilisé sur des patients souffrant d’une insuffisance cardiaque aiguë pour restaurer la contractilité myocardique perdue. L’ensemble du processus aurait été réalisé en seulement quelques jours et bien plus rapidement que prévu – il faut compter parfois entre 6 et 8 mois pour produire ces patchs.

Le Dr Ravi Birla de BIOLIFE4D explique “La vitesse à laquelle nous avons bio-imprimé ces patchs est inédite au sein de la communauté scientifique. Ces efforts montrent clairement notre capacité à bio-imprimer du tissu humain.” L’entreprise cherche à présent à se concentrer sur la bio-impression de valves et vaisseaux sanguins afin de créer un coeur miniature, l’idée étant de se rapprocher peu à peu d’un vrai coeur humain.

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La bio-imprimante de BIOLIFE4D

Le processus de bio-impression de BIOLIFE4D commencerait avec la collecte d’échantillons de sang du patient. Chaque cellule du corps humain a le même nombre de gène et le même ADN, du coup chacune à le potentiel d’être convertie en n’importe quelle autre cellule. Par conséquent, les cellules sanguines de l’échantillon sont transformées en cellules souches pluripotentes induites (IPS en anglais) qui peuvent être “reprogrammées” selon les besoins. Ici, elles seraient converties en cardiomyocytes c’est à dire en cellules cardiaques. Celles-ci seraient ensuite mélangées à des nutriments dans un hydrogel pour maintenir les cellules vivantes et viables tout au long du processus.

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Les cellules IPS

L’entreprise obtiendrait alors une bio-encre qui pourrait être extrudée sur une bio-imprimante sous la forme d’un patch. Celui-ci serait incubé afin de favoriser la croissance des cellules à l’intérieur. BIOLIFE4D espère ainsi bouleverser le traitement des maladies cardiaques et autres déficiences cardiaques, notamment en améliorant le processus de transplantation en éliminant le besoin d’organes donneurs qui sont encore insuffisants par rapport à la demande. Retrouvez davantage d’informations sur le site officiel de l’entreprise américaine et dans la vidéo ci-dessous :

Que pensez-vous des solutions créées par BIOLIFE4D? Partagez votre avis dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.

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