Biarritz présente un mobilier urbain imprimé en 3D inspiré des bouées de balisage

La durabilité est un sujet qui préoccupe de plus en plus nos sociétés actuelles et nombreux sont les acteurs qui cherchent à minimiser notre impact environnemental. Les municipalités en font partie et les villes organisent diverses initiatives pour promouvoir des actions de recyclage, comprendre les conséquences de nos actions ou encore mettre en avant des pratiques plus écologiques. Un exemple récent est celle exposée sur la place Bellevue à Biarritz. Le projet ALT, porté par plusieurs acteurs français, met en lumière un nouveau genre de mobilier urbain : il s’agit de sièges inspirés des bouées que l’on peut voir sur la côte. Leur particularité ? Ils intègrent des éléments imprimés en 3D – l’un d’entre eux est même entièrement conçu grâce à la fabrication additive. Cette installation, produite localement avec des matériaux recyclés, vise à s’interroger sur notre lien avec l’espace public.
ALT est le fruit d’une collaboration entre le studio de design RCE Designers, l’entreprise Adaxis, le fabricant d’imprimantes 3D Lynxter et Trashboard (d’où l’acronyme ALT). Ensemble, ils ont voulu donner une autre signification au mobilier urbain qui nous entoure, en apportant une vision plus locale et responsable. Ils ont repris la forme d’un objet bien connu à Biarritz : la bouée qui flotte dans la mer et marque la limite entre la baignade et la navigation.

L’un des sièges de la série ALT
Chaque siège est composé d’une bouée recyclée, d’une plaque supérieure produite grâce à des matériaux également recyclés, et de jonctions imprimées en 3D par Lynxter, permettant de faire le lien entre la bouée et la plaque pour s’asseoir. Plus précisément, c’est l’imprimante 3D IDEX S300X – FIL11 | FIL11 qui a été employée. Le filament PETG-001 a été choisi pour concevoir couche par couche les différents éléments. Les sièges sont donc issus d’une production à la demande, locale et surtout plus respectueuse de l’environnement.
En plus de ces bouées sur lesquels les passants sont invités à s’asseoir, on retrouve également un siège entièrement imprimé en 3D. Celui-ci a été conçu d’un seul bloc grâce à la machine grand format de Poolp, soutenu par l’entreprise Adaxis. Rappelons que l’acteur français permet la transformation de robots industriels en imprimantes 3D.
Dans son communiqué de presse, Lynxter conclut : « Avec ALT, Lynxter montre que l’impression 3D est plus qu’un outil industriel, c’est un moteur de transformation territoriale. En travaillant avec des designers et des makers locaux, l’entreprise met sa technologie au service d’une vision collective, durable et esthétique de la ville. Plus qu’un siège, ALT est une balise, un signal, un appel à d’autres façons de faire. Et Lynxter est au cœur de ce changement. » Si vous souhaitez en savoir plus, cliquez ICI.

L’imprimante 3D IDEX de Lynxter a été utilisée
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*Crédits de toutes les photos : Lynxter