La fabrication additive métal au service de l’aérospatial
Airbus et Arconic ont signé un accord de recherche pour faire progresser l’impression 3D métal dans la secteur aérospatial. Cet accord combinera l’expertise d’Arconic en métallurgie et fabrication additive métallique et le savoir-faire du géant Airbus dans la conception de pièces finies certifiées pour les avions. Ils pourront développer des engins plus solides de façon rentable et rapide.
La fabrication additive est aujourd’hui plébiscitée par de nombreux acteurs du secteur aérospatial qui profitent des délais de production raccourcis que la technologie offre, mais aussi d’une plus grande liberté en termes de géométries et formes alors même que les coûts sont revus à la baisse. Le groupe Airbus est d’ailleurs l’un des premiers à s’être tourné vers l’impression 3D en s’associant avec des experts du secteur comme Stratasys ou encore Dassault Systèmes.
Airbus et Arconic combinent leur expertise
Cet accord fait suite au rapprochement entre les deux entreprises l’année dernière ; elles avaient produit une partie des composants de la cellule de l’avion grâce à l’impression 3D métal. Ils avaient été implantés sur un A350 XWB. Désormais, elles vont développer ensemble des processus et paramètres sur-mesure pour produire et qualifier des composants plus grands comme des longerons ou les nervures des ailes mesurant jusqu’à 1 mètre de long.
“Cet accord combine l’expertise de deux des plus grandes entreprises de fabrication additive aérospatiales au monde afin de repousser les limites de l’impression 3D pour la production d’avions, explique Eric Roegner, Vice président exécutif d’Arconic Engineered Products and Solutions. La fabrication additive promet un monde où des pièces aérospatiales plus légères et plus complexes sont produites plus rapidement et à bas coût. Nous unissons nos forces pour transformer ce potentiel en une réalité, de façon encore plus grande qu’avant.”
Dans le cadre de cet accord, Arconic utilisera la technologie de fusion par faisceau d’électrons qui offre une vitesse d’impression plus élevée que les autres technologies du marché pour ce type de pièces. Une occasion pour l’entreprise américaine de montrer les avantages de son procédé breveté Ampliforge qui combine des méthodes de fabrication traditionnelles et additive. Celui-ci permet de traiter une pièce imprimée en 3D en utilisant un autre processus de fabrication plus traditionnel, comme le forgeage, qui vient améliorer les propriétés des pièces imprimées en 3D – cela augmente sa solidité, sa résistance et sa force et réduit la quantité de matériaux nécessaires et les délais de production.
Retrouvez plus d’informations sur cet accord entre Airbus et Arconic dans la communiqué de presse officiel.
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