Avec le projet Additive4Rail, la SNCF renouvelle sa confiance envers l’impression 3D
Depuis plusieurs années maintenant, la SCNF a recours à l’impression 3D pour réaliser diverses applications, comme la production et la qualification de pièces de rechange. Désireuse de continuer à améliorer ses méthodes de production, l’entreprise française multiplie les initiatives. Le 5 avril dernier, la SNCF a rejoint le consortium Additive4Rail, aujourd’hui composée de l’école Centrale de Nantes, de VLM Robotics et de la jeune pousse spécialisée dans la production de pièces industrielles 4D Pioneers. À travers ce partenariat, la SCNF souhaite optimiser la maintenance des trains grâce à l’impression 3D et fabriquer des pièces à la demande.
Additive4Rail vise à démocratiser l’usage de la fabrication dans la maintenance des trains, et pour ce faire le consortium s’est donné les moyens. Soutenus par les pouvoirs publics, la SNCF et ses partenaires ont investi dans la création d’une chaine industrielle de 150 mètres carrés à Saintes, en Charente-Maritime, dans laquelle seront réalisés de nombreux tests. Parmi ces essais, les entreprises veulent expérimenter les procédés FDM et WAAM, pour fabriquer des pièces mécaniques destinées à équiper les trains. À l’avenir, en 2026 plus précisément, Additive4Rail souhaite également développer des applications novatrices dans le secteur ferroviaire, à l’image d’un bogie de train.
De nouvelles perspectives
En optant pour l’impression 3D, et en faisant appel à des entreprises spécialisées dans le domaine, la SNCF a pour objectif de répondre à plusieurs problématiques. Tout d’abord, grâce à l’impression 3D, l’entreprise française veut réduire les délais de prototypage, d’outillage et d’approvisionnement, améliorant ainsi la disponibilité des trains. La SNCF compte également réduire drastiquement la quantité des stocks des pièces de rechange, et donc les coûts qu’ils engendrent. À l’heure actuelle, la maintenance des trains nécessite pas moins de 150 000 références, dont de nombreuses petites séries. Avec des fichiers 3D, stocker ces pièces serait beaucoup plus simple.
À travers ce projet, Additive4Rail veut accélérer la démocratisation de la technologie en France, mais aussi dans le secteur ferroviaire. En bref, dans les mois à venir, le consortium sera donc en mesure de produire des pièces personnalisées, fiables et légères.
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*Crédits photo de couverture : SNCF