L’usage de l’acier en fabrication additive est grandissant selon SmarTech Analysis
SmartTech Analysis vient de publier une nouvelle étude, cette fois-ci sur le marché de l’acier et de la fabrication additive. Ce métal serait le plus utilisé en impression 3D : le nombre de livraisons en poudre d’acier a connu une croissance de 48% en 2018 selon le rapport. Offrant des caractéristiques mécaniques intéressantes pour des industries comme l’aérospatial ou l’automobile, il n’est pas étonnant de constater cette hausse du matériau – reste à comprendre pourquoi il surpasse des métaux comme le titane ou l’aluminium. SmartTech Analysis revient donc sur les principaux facteurs de cette croissance, les industries utilisatrices, les prix et les opportunités offertes.
L’acier est un alliage de métal, constitué de fer et de carbone, qui présente des propriétés mécaniques très intéressantes notamment une résistance à la déformation élastique, à la rupture et aux chocs ainsi qu’une dureté élevée. Sa résistance mécanique dépend de son dosage en carbone. Disponible sous plusieurs formes, l’acier est aussi une poudre compatible avec des solutions de fabrication additive, comme le SLS ou le DMLS. Comparé à d’autres métaux du marché de l’impression 3D, l’acier est plus accessible et peut être employé sous différents types d’alliages, le rendant encore plus attrayant pour des industries qui ont leurs propres exigences.
SmarTech Analysis a d’ailleurs étudié dans son nouveau rapport la part de marché de chaque sous-catégorie d’acier disponible sur le marché de la fabrication additive. On constate d’après les résultats que c’est l’acier d’outillage qui devrait connaître la croissance la plus importante – il représenterait une part de marché de 42,1% en 2027 contre 36% en 2018. Les aciers inoxydables devraient quant à eux voir leur part de marché baisser. Les industriels de l’acier comme Kloeckner auraient ainsi tout intérêt à revoir leur production à l’avenir afin de pouvoir répondre à la demande croissante pour la poudre d’acier en fabrication additive.
Les aciers inoxydables devraient quant à eux voir leur part de marché baisser selon SmarTech. Bien qu’il n’existe qu’une dizaine d’alliages d’aciers primaires qui soient largement imprimés aujourd’hui ; l’étude révèle toutefois que certains acteurs commencent à développer des nouveaux matériaux en acier, entraînant alors de nouvelles possibilités pour le marché de la fabrication additive.
Enfin, le rapport révèle que l’utilisation de l’acier pour la fabrication de pièces finales se développe principalement dans des secteurs qui ne font pas partie des principaux marchés historiques de la fabrication additive métal, à savoir le médical et l’aérospatial. Ces deux marchés ont bien évidemment recours à l’acier, mais celui-ci tirerait sa croissance de toutes les autres industries dont l’usage de l’impression 3D métal est grandissant. On pense par exemple au pont de MX3D imprimé en 3D à partir d’acier, mais aussi de cette montre française dont le boîtier a été créé par impression 3D.
Vous pouvez retrouver plus d’informations sur cette étude sur le site officiel de SmarTech Analysis ICI. N’hésitez pas à partager votre opinion sur le marché de l’acier et de la fabrication additive en commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.