La principale caractéristique des imprimantes 3D RepRap est qu’elles sont habituellement livrées en kit – DIY ou non – du coup les utilisateurs peuvent l’assembler directement chez eux. Toutefois, quelques fabricants proposent également de livrer l’imprimante 3D pré-assemblée ce qui fait gagner du temps à son utilisateur mais qui peut aussi retirer la satisfaction d’avoir réussi à la construire.
Une des questions qui revient le plus souvent aux sujets des imprimantes RepRap est de savoir quelles sont les entreprises qui en fabriquent. Une interrogation un peu compliquée car beaucoup affirment que leur imprimante sont des RepRap alors que l’idée principale derrière ce mouvement est tout autre.
Les origines du mouvement RepRap
Jusqu’en 2009, le brevet concernant le dépôt de matière fondue appartenait au fabricant américain Stratasys. Par conséquent, cette technologie et les imprimantes 3D correspondants n’étaient pas accessibles à tous puisque la machine la moins chère était disponible à partir de $30 000.
C’est dans ce contexte que le mouvement RepRap a été créé – son nom est l’abréviation de Replication Rapid-Prototyper. Ce terme décrit le but initial de RepRap à savoir le développement d’une imprimante 3D auto-réplicante qui serait open-source pour être accessible au plus grand nombre de personnes possible. Une imprimante pouvait donc être créée pour 350€.
Adrian Bowyer, professeur à l’Université de Bath, est considéré comme l’initiateur de ce mouvement. Il regroupe aujourd’hui de nombreux utilisateurs et fabricants comme Makerbot ou Ultimaker , même si aujourd’hui leur activité n’a pas grand chose en commun avec l’idée initiale de ce mouvement.