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L’impression 3D à base de coquilles d’huître, une initiative française !

Publié le 13 décembre 2014 par Alex M.

Au fil des mois, de nombreuses initiatives ont vu le jour afin de développer des matériaux d’impression 3D toujours plus propres conçus en respect avec l’environnement. The Plastic Bank dévoilait ainsi avoir mis au point le premier filament pour imprimante 3D issu de déchets plastiques recyclés en juin dernier. D’autres acteurs proposaient eux des plastiques écologiques issus de ressources naturelles, comme le filament FilaSoy à base de soja, le SWF à partir d’alguesle filament à base de noix de coco ou encore ceux à base de paille ou bien de bambou.

Le filament pourrait contenir jusqu'à 20% de coquilles d'huître

Le filament pourrait contenir jusqu’à 20% de coquilles d’huître

Aujourd’hui, l’Université de Bretagne-Sud, par le biais de son département technique composiTIC, annonce expérimenter un nouveau filament biodégradabe pour imprimante 3D à partir de poudre de coquilles d’huître.

La poudre, dénommée Ostrécal, est produite par l’Usine de Kervellerin, située dans le Morbihan. Déjà utilisée dans la fabrication de peinture pour le marquage au sol, mais aussi dans l’agro-alimentaire, la cosmétique ou la para-pharmacie, la coquille d’huître est un matériau naturel et renouvelable. Collectés et acheminés sur le site de l’usine, les déchets de coquilles d’huître subissent plusieurs traitements avant d’être valorisés sous forme de poudre blanche.

L’expertise dans le développement de bio-polymères a poussé le laboratoire composiTIC à développer un polymère souple et biodégradable. L’ajout de la poudre de coquille d’huitre Ostrécal a notamment permis de réaliser des filaments répondant aux spécifications des imprimantes 3D tout en apportant un côté esthétique aux objets imprimés.

Les filaments développés par l’université présentent ainsi des propriétés mécaniques et des teintes naturelles très recherchées dans le domaine du prototypage ou du design. En fonctions des caractéristiques demandées, le filament peut intégrer jusqu’à 20% d’Ostrécal et permet de donner aux déchets coquilliers une seconde vie !

Plus d’informations ICI.

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