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Alcoa imprimera en 3D des pièces pour Airbus

Publié le 2 mai 2016 par Rodolphe
Alcoa

Il y a deux ans, le producteur de métaux légers Alcoa investissait environ 80 millions d’euros dans la fabrication additive pour augmenter la productivité de son centre technique situé dans l’état de Pennsylvanie aux États-Unis.

En plus d’abriter l’un des plus grands ateliers de compression à chaud au monde, le centre d’Alcoa est une référence dans la recherche sur les métaux légers, travaillant aussi bien sur le développement d’alliages multi-matériaux, sur la production de pièces pour Airbus ou l’obtention de certifications pour le milieu aérospatial.

Alcoa produira des pièces pour l’A350 XWB et l’A320 neo

Un investissement gagnant pour Alcoa qui annonçait récemment avoir signé un nouveau contrat de près d’un milliard de dollars avec le constructeur Airbus, dans le but de produire des fuselages et des attaches moteurs en titane pour les modèles A350 XWB et A320 neo.

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L’Airbus A350 version XWB

En 2015, l’acquisition de RTI International Metals, maintenant nommé Alcoa Titanium & Engineered Products (ATEP), a permis au groupe américain de rentrer dans une nouvelle ère.

En développant des nouveaux matériaux à base de titane ou d’alliages en base nickel mais aussi en combinant des techniques complexes de tomodensitométrie (CT scan) et de compression isostatique à chaud (HIP, pour le post-traitement), Alcoa obtient dorénavant de bien meilleures propriétés mécaniques sur les pièces imprimées qui sortent de ses ateliers.

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La production de pièces chez Alcoa

Klaus Kleinfeld, Président d’Alcoa, déclare : « Nous sommes fiers de ce partenariat avec Airbus qui vient aider à paver le futur du développement et de la fabrication dans le domaine aérospatiale. »

« L’unique combinaison de notre expertise lié au développement d’alliages multi-matériaux, de notre capacité de production de poudre, de notre force de production aérospatiale et de notre savoir faire dans la qualification nous a mené à cette aventure passionnante »

À noter aussi, la société se scindera en deux entités distinctes dès mi 2016. La première gardera le nom Alcoa et continuera à exploiter la bauxite, pierre à la base de l’aluminium. La seconde, Arconic, rassemblera l’ensemble des opérations telles que l’obtention des ligots, l’usinage et l’inspection, opérations qui serviront à produire les pièces pour Airbus.

Nous sommes encore loin des avions entièrement réalisés par fabrication additive mais avec les nombreux projets en cours, il se pourrait que l’A350 XWB devienne l’aéronef contenant le plus de pièces obtenues par impression 3D.

Il y a quelques mois, les premières voitures par impression 3D voyaient le jour. Que pensez vous de cette évolution dans le domaine aéronautique ? Partagez votre opinion sur le sujet en commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.

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